Un été aigre-doux, coucher de soleil
Un été aigre doux, les histoires du dimanche (4)
Un été aigre-doux, les histoires du dimanche (3)
31 degrés à Berne pour ce dernier dimanche d'août, un shakerato est de rigueur pour se désaltéré. La salle de l'Adriano's bar est presque déserte. Il fait trop chaud. Les clients trainent sur la terrasse. C'est Racine qui a préparé le shakerato. Un doppio et des cubes de glace enfermés dans un shaker et, au rythme de la musique, diffusée du haut-parleur situé au-dessus de la machine à café, l'appareil à cocktail est agité avec grâce de gauche à droite à hauteur des yeux. Le café mousseux et bien frais est versé dans un grand verre. Il ne reste plus qu'à boire lentement pour se raffraîchir.
Les deux ventilateurs, fichés au plafond, tournent à perdre haleine...
Un été aigre-doux, les histoires du dimanche (2)
Un été aigre-doux, les histoires du dimanche (1)
Un été aigre-doux, calamar du lac de Bienne!!!
Ce soir, le plat principal du dîner était un calamar du lac de Bienne.
En Suisse, rares sont les vrais poissonniers. En général, ce sont des vendeurs qui un jour se retrouvent au rayon poissons. Hier, chez "L***", une jeune vendeuse n'ayant aucunes connaissances du poisson, devant notre hésitation entre les calamari d’Italie et un calamar, nous a indiqué que le calamar venait du lac de Bienne! La bête s'était malicieusement blottie contre les poissons lacustres, délaissant son ardoise indiquant "calamar de Bretagne". Nous avons de façon un peu sarcastique mis au parfum la vendeuse de son erreur. Elle n'a pas relevé notre ton caustique. Nous n'avons pas poussé le vice à lui demander de nettoyer le calamar, ce qui avait été fait spontanément par un de ses collègues lors d'un précédent achat.
Ce soir, après avoir nettoyé la bête, j'ai trouvé, un jour, la sardine qui bouchait l'entrée du port de Marseille, dans un grand calamar, je l'ai cuisinée façon carbonara, une recette inspirée du chef étoilé Jean-François Piège.
Un été aigre-doux, les soirs de pleine lune
Les mystères des soirs de pleine lune.
Les chats du quartier, se dissimulent sous les haies à l'affût d'une girafe ou d'un éléphant. Ils ont faim, leur ventre gargouille.
Quelques passants écrasent l'ombre des arbres crée par la lune.
Un gramophone joue une valse triste de Sibelius. Un Pierrot esquisse des pas de danse dans le vide lunaire.
Dans l'appartement, les papillons hésitent à sortir en boîte de nuit.
Par une fenêtre ouverte, s'échappent les notes d'un piano. Un mélomane déchiffre laborieusement la "sonate au clair de lune". Heureusement, Beethoven est sourd!
Une moto, échappée d'un film de Fellini, passe en trombe. "Amarcord".
De puissants nuages masquent l'astre des nuits. L'instant s'achève dans le noir...
Un été aigre-doux, cidre
Un été aigre-doux, la mer (immortelle)
La mer, chanson composée par Charles Trenet et Léo Chauliac en 1943 est enregistrée par Trenet en 1946. C'est une chanson mythique du répertoire du fou chantant.
La version ci-dessous a été enregistrée à l'opéra de Paris Bastille le 28 mai 1993. Le facétieux chanteur présente la chanson de façon fort drôle.
La Mer - Charles Trénet à l'Opéra Bastille (1993)
La version Dalida, une version un peu solennelle
DALIDA La mer
La version de Robbie Williams
Robbie Williams - Beyond the Sea - Live at the Albert - HD
La version des Compagnons de la chanson
Les Compagnons de la Chanson - La mer
La mer
La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d'argent, la mer
Des reflets changeants sous la pluie
La mer au ciel d'été confond ses blancs moutons
Avec les anges si purs, la mer
Bergère d'azur infinie
Voyez près des étangs ces grands roseaux mouillés
Voyez ces oiseaux blancs et ces maisons rouillées
La mer les a bercé le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour, la mer
A bercé mon coeur pour la vie
La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d'argent, la mer
Des reflets changeants sous la pluie
La mer au ciel d'été confond ses blancs moutons
Avec les anges si purs, la mer
Bergère d'azur infinie
Voyez près des étangs ces grands roseaux mouillés
Voyez ces oiseaux blancs et ces maisons rouillées
La mer les a bercé le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour, la mer
A bercé mon coeur pour la vie
Alain Bashung dans sa chanson "Gaby Oh Gaby" fait référence à la chanson de Trénet:
Tu veux que je te chante la mer
Le long, le long, le long des golfes
Pas très clairs
Alain Bashung - Gaby oh Gaby (1991)
Michel Sardou évoque "La mer" dans sa chanson "L'anatole"
La mer quoi de plus simple que la mer
Des moutons blancs sur un ciel clair
et des reflets d'argent.
Extrait de l'émission "NUMERO UN" diffusée en 1980
Michel Sardou chante "L'ANATOLE"