Deux ventilateurs brassent l'air matinal. La porte de verre de l'Adriano's s'ouvre et se referme. Devant le zinc une poignée d'habitués les yeux embués, mal réveillés, boivent un doppio. Le breuvage, un café Malabar, arrache les consommateurs à leur somnolence.
Il fait beau.
Dans la rue passe un cortège de jeunes gens. Ils scandent des slogans antinucléaires. La manifestation improvisée s'engouffre dans la rue voisine, suivie d'un ruban de voitures et de bus...
Berne
Adriano's
24 mai 2011