Mardi 3 décembre 2013
Le brouillard colle aux toits des maisons de la vieille ville de Berne et estompe la coupole du Palais fédéral aux regards des visiteurs. Un froid cru s’insinue jusque dans l’âme des habitués de l’Adriano’s bar. En ce mardi gris et sans horizon, une odeur de café rôti embaume la salle du bar. La machine à torréfier tourne, tourne, sous le regard goguenard des ventilateurs-plafonnier au repos.