Nocturne
NOCTURNE
Au creux de la nuit, quand le temps passe de l'autre côté du miroir, il fait bon de se plonger dans les nocturnes de Chopin. Dehors, le silence est parfois troublé par le hennissement d'un chat qui, sous un déguisement chevalin, tente de séduire une souris égarée sur les chemins. Il a faim le félin, faim de jouer avec le coeur de la souricette égarée au creux de la mi-nuit. Un gramophone, avec un grand pavillon joue le nocturne OP9 No1 de Frédéric.
Sur un lit de feuilles mortes, gît dame souris, morte comme les feuilles, morte de peur. Elle ne bouge pas, juste un peu de stupeur et des tremblement soulèvent son échine.
Le chat, sous son déguisement chevalin, galope sous la voûte étoilée. Il danse sur la voie lactée... Les opus défilent, la souris trépasse et une caravane, égarée de la route de la soie, passe. Les chameaux déblatèrent. Un avion, très en retard sur l'horaire prévu, brise le code du silence. Il y aura du rififi à l'ouest de la ville.
Arthur Rubinstein plays Chopin - Nocturnes
Arthur Rubinstein (1887-1982), piano
00:00 Op. 9 No. 2
04:28 Op. 15 No. 2
08:25 Op. 27 No. 2
14:40 Op. 37 No. 1
21:05 Op. 37 No. 2
28:03 Op. 48 No. 1
33:57 Op. 48 No. 2
41:17 Op. 55 No. 1
46:58 Op. 55 No. 2
52:48 Op. 62 No. 1
59:40 Op. 62 No. 2