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Rêveries
9 février 2017

Le clown est mort...


Giani Esposito
, né le 23 août 1930 à Etterbeek et mort le 1er janvier 1974 à Neuilly-sur-Seine, est un auteur-compositeur-interprète, acteur et poète français.

Giani Esposito - 'Le Clown'

« LE CLOWN » (1957).
Chanté par Giani Esposito.



Raymond Devos, né le 9 novembre 1922 à Mouscron en Belgique et mort le 15 juin 2006 à Saint-Rémy-lès-Chevreuse dans les Yvelines, est un humoriste français.

Devos le "clown"

 

Les saltimbanques

Dans la plaine les baladins
S’éloignent au long des jardins
Devant l’huis des auberges grises
Par les villages sans églises.

Et les enfants s’en vont devant
Les autres suivent en rêvant
Chaque arbre fruitier se résigne
Quand de très loin ils lui font signe.

Ils ont des poids ronds ou carrés
Des tambours, des cerceaux dorés
L’ours et le singe, animaux sages
Quêtent des sous sur leur passage.

Guillaume Apollinaire, Alcools

 


Angelikí Ionátou (en grec moderne : Αγγελική Ιονάτου), connue en France sous le nom Angélique Ionatos, est une compositrice et chanteuse grecque, née à Athènes en 1954.

Angélique Ionatos ~ Le clown [ G. Esposito ]


La strada est un film italien réalisé par Federico Fellini et sorti en 1954.

La Strada - Trailer


Clown

  Un jour.     
  Un jour, bientôt peut-être.     
  Un jour j’arracherai l’ancre qui tient mon navire loin des mers.     
  Avec la sorte de courage qu’il faut pour être rien et rien que rien,
je lâcherai ce qui paraissait m’être indissolublement proche.     
  Je le trancherai, je le renverserai, je le romprai, je le ferai dégringoler.     
  D’un coup dégorgeant ma misérable pudeur, mes misérables combinaisons
et enchaînement « de fil en aiguille ».     
  Vidé de l’abcès d’être quelqu’un, je boirai à nouveau l’espace nourricier.     
  A coup de ridicules, de déchéances (qu’est-ce que la déchéance ?), par
éclatement, par vide, par une totale dissipation-dérision-purgation, j’expulserai
de moi la forme qu’on croyait si bien attachée, composée, coordonnée,
assortie à mon entourage et à mes semblables, si dignes, si dignes, mes
semblables.     
  Réduit à une humilité de catastrophe, à un nivellement parfait comme
après une intense trouille.     
  Ramené au-dessous de toute mesure à mon rang réel, au rang infime que je ne sais quelle idée-ambition m’avait fait déserter.     
  Anéanti quant à la hauteur, quant à l’estime.     
  Perdu en un endroit lointain (ou même pas), sans nom, sans identité.

      CLOWN, abattant dans la risée, dans le grotesque, dans l’esclaffement, le
sens que contre toute lumière je m’étais fait de mon importance.     
  Je plongerai.
  Sans bourse dans l’infini-esprit sous-jacent ouvert     
à tous
ouvert à moi-même à une nouvelle et incroyable rosée
à force d’être
nul et ras…
et risible…

Henri Michaux, « Peintures » (1939,) in L’espace du dedans, Pages choisies, Poésie / Gallimard, 1966, p.249 

 

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Commentaires
P
Angélique Ionatos ! Si je m'attendais à la "voir" ici...<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis allée à un de ses concerts, au Cirque Royal, il y a bien longtemps.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant au poème "Les saltimbanques", je l'ai analysé lors d'une examen oral de français (7 heures) en secondaire...
Répondre
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- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

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