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Rêveries
8 novembre 2017

Été 2017, album - Poussière...de Schubert

POUSSIÈRE

"L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau"
Alexandre Vialatte

Photographie ci-dessous, Casinoplatz à Berne, peu avant midi, le 9 juillet 2017

                                                                             

Schubert - Piano trio n°1 - Oistrakh / Knushevitsky / Oborin 1958

Trio No 1 Si bémol majeur, pour piano, op 99 de
Franz Schubert

I. Allegro moderato 0:00
II. Andante un poco mosso 10:47
III. Scherzo. Allegro - Trio 21:28
IV. Rondo. Allegro vivace - Presto 28:16

David Oistrakh
Sviatoslav Knushevitsky
Lev Oborin
Studio recording, London, 13 & 16.V.1958

 

 

Schubert - Piano Trio No.2 in E flat, D.929 Op.100 | Beaux Arts Trio

Trio No 2 in Mi bémol majeur, pour piano, op100,
D 929 de Franz Schubert

01. Allegro moderato (00:00)
02. Andante un poco mossa (12:46)
03. Scherzo. Allegro (21:47)
04. Rondo. Allegro vivace (28:44)

Performers:
Menahem Pressler, Piano
Daniel Guilet, Violin
Bernard Greenhouse, Cello

Beaux Arts Trio

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6 novembre 2017

La lettre

 

Nota bene: le vendredi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style. Lakevio, c'est à cette adresse: (ICI)
Sally Storch - A la fenêtre

 

 Sur cette image belle comme du Hopper, je vous propose le

Jeu des Papous N°1
1) Commencez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail." (emprunt à Simone, jeune fille rangée.)

2) Terminez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Je vais laisser pousser ma moustache, décida-t-il" (emprunt à Jean-Paul, celui qui écrit sur le mur.)

Entre les deux, casez ce que vous voulez !

 

"Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail." Si elle avait eu le don de la parole, la pendule, posée sur la coiffeuse Charles X, aurait raconté ses premiers battements de cette façon, devant les caméras d'une télé-réalité.
Selon la légende, qui perdure depuis plus de 100 ans, mon arrière grand-père maternel, horloger paysan dans les montagnes neuchâteloises, donnait vie à son chef-d'oeuvre, une pendule rococo, à la minute même où son fils, mon grand-père, prenait connaissance du monde.
La veille du 9 janvier 1908, mon arrière grand-mère, seule dans la ferme familiale, avait fait venir une sage-femme. La ferme bâtie sur les hauteurs, surplombait la ville de La Chaux-de-Fonds. Les hivers, en ce début du XXe siècle étaient rigoureux.
Mon aïeul, faisait partie des derniers paysans horlogers. Au mitant des années 1800, nombreux étaient les paysans des Franches-Montagnes et des Montagnes neuchâteloises qui exerçaient le métier d'horloger l'hiver. L'habileté de mon arrière grand-père et un concours de circonstances fit qu'il passa l'hiver 1907 - 1908 à Paris et qu'il mit au point une pendule extraordinaire commandée par le comédien Lucien Guitry.
En été 1914, la pendule est retournée à La Chaux-de-Fonds, chez son créateur, pour une grande révision. La Grande guerre déclarée en août fit que la pendule ne repartit jamais pour Paris.

Romain Rolland note dans son journal: "Vevey, Hôtel Mooser
31 juillet 1914. 3 H. 30. un télégramme du Conseil fédéral affiché à la gare de Vevey annonce "la mobilisation complète en Russie et l'état de guerre proclamé en Allemagne". C'est un des plus beaux jours de l'année, un soir merveilleux. Les montagnes flottent dans une légère brume lumineuse et bleutée; le clair de lune répand sur le lac une coulée d'or rouge qui part de la côte savoisienne entre Bouveret et Saint-Gingolph et va jusqu'à Vevey. L'air est délicieux, le parfum des glycines flotte dans la nuit; et les étoiles brillent d'un éclat si pur! C'est dans cette paix divine et cette tendre beauté que les peuples d'Europe commencent le grand égorgement."

Ma chère Élise,
Ce long préambule, un peu ennuyeux, était nécessaire pour expliquer la présence de la pendule de mon arrière grand-père dans mon salon. Il manque un chaînon, c'est un héritage de ma mère. Mon fils Jonathan en héritera à son tour.
La pendule rococo rythme depuis peu la vie de notre logement.
Ce matin, en ouvrant les volets, j'ai découvert un décor de neige sur les hauteurs du Raimeux. Il fait froid à Corcelles. Les cheminées du village ne chôment pas. Les chats ronronnent près du poêle. Sur l'électrophone passe un 45 tours de 1965, "Leaving Here" par les Birds, rock/rhythm and blues.
J'ai reçu, il y a une quinzaine de jours, par l'intermédiaire de la galerie Lakevio, le tableau que tu m'as offert pour mes 60 ans. Un immense merci. C'est un peu de ville au village. Je ne partage pas l'avis de Jeanne qui dit que c'est comme du Hooper. Cette toile de Sally Storch, intitulée "A la fenêtre", à des couleurs chaudes et il se dégage un bien-être et une quiétude à l'opposé des inquiétudes et de la solitude que suggèrent les tableaux de Hooper. Note que les toiles d'Edgar me passionnent. Nous auront de quoi causer pendant les soirées d'hiver, Jeanne et moi.
Nous entrons dans l'hiver et toi, tu va vivre ton 25e été austral. Le village a bien changé depuis ton départ pour Sydney!
Te décideras-tu un jour à faire le voyage de Corcelles?
Comme d'habitude, ma lettre est décousue.
Je t'embrasse, ma Chère cousine.

Paul

Corcelles, le 6 novembre 2017

P.-S. On distingue, sur la toile de Sally Storch, un livre ouvert posé sur le lit. Armé d'une loupe j'ai pu déchiffré quelques mots. Voici ce que j'ai lu: "Je vais laisser pousser ma moustache, décida-t-il."

 

"LEAVING HERE" THE BIRDS DECCA 45 F 12140 P 1965 UK

 

 

5 novembre 2017

Dimanche de novembre

Dimanche, 17:40
La nuit est tombée, il a plu une grande partie de la journée. L'Adriano's bar est plein à craquer. Le haut parleur, situé au-dessus de la machine à café diffuse en sourdine une musique plutôt rock . Les deux ventilateurs fichés au plafond, faute d'air chaud à brasser, s'ennuient le dimanche.
Quelques cris d'enfants tentent de s'imposer. Les conversations se font en dialecte bernois avec des percées d'espagnol et d'un peu de français. La presse francophone, excepté "Le Monde" daté de samedi, à disparu. Aucune trace de "Télérama" ;-). Je ne sais même pas si l'hebdomadaire préféré de HB est vendu à la gare. Je le lisait régulièrement dans les années 1980, j'habitais dans la Cité de Calvin. Dans la ville du bout du lac Léman, le choix de la presse française est plus grand que dans la Ville fédérale. Ici, se sont les titres allemands et autrichiens qui sont proposés.
Le cappuccino était délicieux. C'est totalement iconoclaste de boire un cappuccino en fin d'après-midi. Peu à peu la petite salle se vide. L'Adriano's sera calme ce soir...
Un tram no9 est visible au loin. Le temps de payer la consommation et les portes du serpent d'acier se referment, emportant les passagers en direction de la gare.
Il pleuvra encore dans la soirée...

4 novembre 2017

jazz

Alain Barrière - Elle va chanter


"Pas trop lent... pas trop lent"

Edith Piaf - Non, je ne regrette rien


Alain Barrière "Ecoute bien, c'est un tango" | Archive INA

11 avril 1974
Alain BARRIERE chante "Ecoute bien c'est un tango" accompagné par l'orchestre de Raymond Lefèvre. Émissions TV


Samedi soir, c'est jazz...


Dave Holland
est un contrebassiste, bassiste, violoncelliste, et compositeur de jazz anglais né le 1er octobre 1946 à Wolverhampton.

Dave Holland Quintet - Lucky Seven

"Critical Mass" (2006)

Chris Potter - tenor & soprano saxophones
Robin Eubanks - trombone
Steve Nelson - vibraphone, marimba & tambourine
Dave Holland - double bass
Nate Smith - drums



Dave Holland Hands

Track listing:

1 "Hands (Fandango de Huelva)" (José Antonio Carmona and José Miguel Carmona) - 5:58
2 "Subi la cuesta (Tangos)" (José Antonio Carmona) - 5:00
3 "Camarón (Taranta)" (José Antonio Carmona) - 5:42
4 "The Whirling Dervish" (Dave Holland) - 7:32
5 "Yesqueros (Media granaína)" (José Antonio Carmona) - 3:22
6 "El ritmo me lleva (Rumba)" (José Antonio Carmona) - 5:52
7 "Bailaor (Seguiriya cabal)" (José Antonio Carmona) - 9:01
8 "Joyride" (Dave Holland) - 5:30
9 "Puente quebrao (Bulería)" (José Antonio Carmona) - 5:37
10 "My Friend Dave (Soleá)" (José Antonio Carmona) - 3:03

Personnel:

Dave Holland - double bass
Pepe Habichuela - guitar
Josemi Carmona - guitar
Carlos Carmona - guitar
Israel Porrina (Piraña) - cajón and percussion
Juan Carmona - cajón and percussion

Dave Holland Quartet - Liège, Belgium, 2009-05-09 (full)

Dave Holland Quartet
2009-05-09  Liège, Belgium

Dave Holland : Bass
Nate Smith : Drums
Steve Nelson : Vibraphone, marimba, percussion
Chris Potter : Tenor Sax

How's Never
Tripple Dance
Veil Of Tears
Shadow Dance

3 novembre 2017

Légume de fin septembre

Courge comestible, Acorn jaune/vert
Salade verte
Tomates, "Noire de Crimée"
Courge, poivron, carotte violette et concombre

 

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2 novembre 2017

Eté 2017, album - La tournée des cafés

Adriano's bar, Berne
Colonial bar, Berne
Sprüngli, zurich (2 photographies)
Buffet express, gare de Moutier
Tibits, Berne
Gare du train à vapeur et à crémaillère Brienz Rothorn, Brienz
Terrasse de l'épicerie et agence postale, Gadmen (Oberland bernois)
Hôtel de la Poste, Lignières
Une soirée d'été à la terrasse de l'Adriano's bar, Berne
Tea Room Frutiger, Meiringen (Avec meringue et crème fouettée)
Wagon restaurant, "Bistro", café pris sur le comptoir entre Berne et Zurich
SBB Stadtbistro, gare de Brigue
Grand Restaurant, Schuh, Interlaken
Terrasse de la Pension de Gspon, à 1895 m
Stadtrösterei, Soleure
Buffet de la gare d'Oberwald (Vallée de Conches, Valais)
Café Scwarzenbach, Zurich
Restaurant de l'aéroport de Berne/Belp
Colonial bar, Berne

1 novembre 2017

Novembre...

 Mozart pour apaiser les tristesses de l'âme...

Mozart - Piano Concerto No. 27 in B-flat major, K. 595 (Mitsuko Uchida)

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CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

GUERRE

Valéry

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