La fenêtre de la cuisine, ouverte sur l'été sans fin, est un aspirateur à papillons du soir. La lampe, soleil artificiel, attire ces beautés étranges...
un éclair de magnésium et les voilà fixés sur le papier argentique, évidemment, de nos jours, le papier argentique devient de plus en plus chimère. Pour faire court, ces papillons qui volent la nuit, sont numérisés, compressés dans la base des données photographiques de l'appareil de téléphone, et, pour les regarder, on décompresse à l'eau tiède aditionnée d'un jus de citron pressé.
Si les pixels sont congelés, une décongelation lente est conseillée. Le rendu sera meilleur. Ne jamais recongeler des pixels, c'est le b.a.-ba du photographe amateur.

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Parfois, une punaise se mêle aux festivités (ICI)