les mois d'hiver - La jetée
Belle journée dans le petit village dans les montagnes le matin, des nuages sont arrivés l'après-midi. Il se murmure qu'il neigera jeudi ou vendredi.
Descente à la ville par le car postal de 15h36. Café et pâtisserie au restaurant d'un supermarché près de la gare.
Le soir, il fait -1 degrés.
Revu « La jetée » film français de science-fiction de Chris Marker, sorti en 1962, un film mythique.
Les mois d'hiver - Brumes
Température négative toute la journée dans le petit village dans les montagnes
Les mois d'hiver - Revoir Londres et ma Normandie
Lors de mon séjour à Londres, j'ai réalisé douze vidéogrammes de 30 secondes, un vidéogramme par jour, deux le mardi. Quelques-uns de ces petits films ont pris place dans ce blog.
J'ai réuni ces petites histoires dans un vidéogramme intitulé « Douze historiettes londoniennes avec avion ». Voici donc l’intégralité de ces petites scènes.
Douze historiettes londoniennes avec avions
Filmé à Londres du 28 décembre 2022 au 8 janvier 2023
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Les mois d'hiver - Dis-moi c'qui s'passe à Trois-Rivières/ Et à Québec/ Là où la vie a tant à faire/ Et tout c'qu'on fait avec
Le petit village dans les montagnes
L'hiver à 16h20 et à 17h20
Geotges Dor - La manic
Les mois d'hiver - Les toits sous la neige
Le petit village dans les montagnes mardi. Il neigeait.
Le petit village dans les montagnes mercredi. Il neigeait.
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Le village des vacances de mon enfance cet après-midi. Soleil sur neige.
Les mois d'hiver - Il a neigé cette nuit dans le petit village dans les montagnes, mais là-bas les étés sont brûlants...
149e devoir de Lakevio du Goût
Cette toile de Marc Chalme me dit quelque chose.
Elle me rappelle une histoire, triviale certes mais une histoire.
Et à vous ?
J’aimerais que cette histoire commençât par « Mais qu'allait-elle faire là-bas ? ».
J’aimerais aussi qu’elle se terminât aussi par « J’en retirai le soulagement espéré… »
Ne cherchez pas dans votre bibliothèque ou sur Internet, ces deux phrases plates mais courantes sont de votre serviteur.
À lundi j’espère.
« Mais qu'allait-elle faire là-bas ? »
Pieds nus, vêtue d’une robe verte, un vert qui oscille entre le vert émeraude et le vert suédois, cheveux mi-long qui tombent sur les épaules, Line scrute la forêt qui jouxte le parc.
Une plate-bande intégrée aux dalles en granite noir qui forment le sol du rez-de-chaussée de la bâtisse, où poussent des hostas, marque le passage entre le patio et le parc. Line quitte le patio par le côté jardin.
Le patio juste tiédi par les journées d’un été brûlant, désert et presque vide respire le silence. Un tapis persan, une table basse et un olivier en pot meublent cette pièce ouverte sur le jardin par une arche aux murs épais.
Une tasse et un ordinateur posés sur la table basse sont les seuls signes d’une présence humaine récente. Le café dans la tasse est tiède, l’ordinateur vient de mettre l’écran en mode pause.
Presque imperceptible le moteur d’une voiture qui longe le chemin en bordure du parc est couvert par les cris d’un corbeau freux.
Un jeune homme vêtu d’une paire de bottes noires, d’un jeans et d’une veste en cuir entre dans le patio par le côté cour. Il doit avoir une vingtaine d’année. Discrètement il vérifie si son couteau est en place dans sa botte gauche. Il braconne parfois.
Un léger cliquetis, il se retourne brusquement.
« Mais… »
La phrase reste en suspens, le coup part. Frappé en pleine poitrine, il est projeté en arrière par la violence de l’impact. Il est comme cloué au mur. Line pose le fusil sur la table basse. Elle ramasse les clefs de voiture échappées des mains du jeune homme.
Elle boit le café tiède en grimaçant, embarque la tasse, l’ordinateur et le fusil. Elle récupère ses chaussures derrière l’olivier en pot.
Juste avant de s’écrouler sur le granit noir, le jeune homme murmure une phrase mystérieuse, couverte par le moteur d’une Ford Galaxie qui démarre en trombe,
« J’en retirai le soulagement espéré… »
Les mois d'hiver - Un dimanche à la campagne
Il neige, c'est le retour de l'hiver...
En fin d'après-midi, un rayon de soleil !
Pauline Julien - La manic
Les mois d'hiver - Jazz
Courte balade dans le Ville fédérale
Le premier pont de Berne
Note :
Pour Emma
Le Niesen est à une cinquantaine de kilomètres de Berne, en direction d'Interlaken.
Samedi soir, c'est jazz
Charlie Parker – Montréal (1953)
-Reccorded:
(tracks 1-7) Chez Parée, Stanley St., Montréal, February 7, 1953
(tracks 8-12 )CBC Studios, Dorchester Blvd., Montréal, February 5, 1953
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-Tracklist:
1 Intro Chez Parée 0:52
2 Ornithology 4:08
3 Cool Blues 7:32
4 I'll Remember April 5:39
5 Moose The Mooche 5:14
6 Embraceable You 3:42
7 Now's The Time 7:41
8 Intro TV Program 0:24
9 Cool Blues 1:58
10 Bernie's Tune 3:13
11 Don't Blame Me 3:24
12 Wahoo (Perdido) 3:28
13 Closing 0:17
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-Personnel:
Alto Saxophone – Charlie Parker (tracks: 1 to 3, 5 to 9, 11, 12)
Bass – Bob Rudd (2) (tracks: 5 to 7), Hal Gaylor* (tracks: 1 to 4), Neil Michaud (tracks: 9 to 12)
Drums – Billy Graham (5) (tracks: 1 to 4), Bobby Malloy (tracks: 5 to 7), Ted Paskert (tracks: 9 to 12)
Guitar – Dick Garcia
Piano – Paul Bley (tracks: 9 to 12), Steep Wade (tracks: 5 to 7), Valdo Williams (tracks: 1 to 4)
Tenor Saxophone – Brew Moore (tracks: 10, 12)
Les mois d'hiver - Le bouquet
Berne vendredi 13 janvier
Le bouquet du Versa bar
Un doppio
Sur le chemin du retour, le Niesen vu du train
Les mois d'hiver - « Le dehors et le dedans »
Ce n’est pas une fantasmagorie due à l’excès de doppios bus au Versa bar, la girafe qui fait le pied de grue sur les marches du théâtre de la Ville fédérale est habillée par un grand couturier de Paris.
Une chapka en peau de castor et une écharpe en vigogne réchauffent son cou interminable quand le mercure s'enfuit de son tube de verre.
Hommage à la géographie ancienne
Cartulaire de mon cœur
paroles du monde ancien
vieux mots usés et sages
qui pour un temps m'aviez fait compagnie
et si souvent porté secours
d'où me revenez-vous ce soir ?
bourdonnants, suspendus à mon cou
flammèches ou abeilles
sur l'étole du prélat défroqué
Mots du secret, du souci et de l'ombre
murmures, portée de rats, fourrure du souvenir
frileusement nichés sur mes genoux
que d'anxiété dans ces brillantes prunelles
qu'attendez-vous encore de moi?
voilà si longtemps que nous nous sommes quittés
Il fait noir dans la cuisine
un peu d'alcool brille au fond du verre
tu te tais alors qu'il faudrait que tu hurles
Judas des mots
et tu n'as pas fini de payer ton silence
Genève, hiver 1977
« Le dehors et le dedans »
Nicolas Bouvier