Les mois d'hiver - Pluie
Il pleure dans mon cœur
Paul Verlaine
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s’écœure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.
C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine !
Paul Verlaine
Romances sans paroles (1874)
Les mois d'hiver - Nuit 15/16 - Ambiance au Palais fédéral, vive les Suisses allemands ..!
Les mois d'hiver - Nuit 12/16 - Juste une illusion
Mardi après-midi à l'aéroport du village à bord d'un avion de ligne qui est arrivé dans la vallée de l'arc-en-ciel où les habitants sont des voisin masqués par les forces gouvernementales de la gare !
Mardi, les nouvelles du front Coronavirus ne sont pas bonnes. Le Conseil fédéral consulte les cantons. Des mesures drastiques seront peut-être prises.
A la fin novembre j'ai filmé le parc de Liebefeld, J'aime cet endroit qui évoque les décors des film du néoréalisme italien ...
Le parc de Liebefeld - Suite no 1
Le parc de Liebefeld
Suite no 1
Filmé le 23 novembre 2020 à Liebefeld
Film en noir et blanc
Film muet
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Les mois d'hiver - Nuit 10/16 - Saint Nicolas
Il faut prendre des photos de la cuisine pour récupérer le téléphone et les colis de la presse locale de Charleroi.
Ce matin, le vasistas de la salle de bain était couvert de neige. Une neige qui tiendra une journée. 2e dimanche de l’Avent. Escapade à Zurich, le temps d’une balade au bord du lac. Les magasins étaient ouverts. Pendant les années 1940, les gens faisaient la queue devant les magasins d’alimentation, muni de tickets. En décembre 2020, dans la très huppée Bahnhofstrasse, une file de gens masqués patientaient devant Vuitton. Les distances réglementaires entre les gens étaient respectées.
Les temps changent…
Un automne masqué - Nuit 4/16 - La larme
Devoir de Lakevio du Goût N°59
Le Goût ICI dit :
Qu’arrive-t-il à cet homme ?
Que subit-il pour être aussi triste ?
Que vous raconte cette toile d’Arielle Lange.
J’espère que nous en saurons plus lundi.
Lundi 29 novembre. Le brouillard au-dessus de la Ville fédérale fait comme un couvercle. Depuis des jours, le soleil ne perce pas la couche de gris. Les bars sont fermés, le monde de la nuit est à l’arrêt, les musées, cinémas et théâtres sont déserts. A partir de ce soir, les restaurants fermeront à 21 heures. Le Zibelemärit, le fameux marché aux oignons qui devait se tenir ce lundi et attirer des foules de toute la Suisse s’est tenu en catimini, réparti sur plusieurs jours et disséminé dans la vieille ville. Pas de confetti, pas d’attroupement, pas de carrousels. Le 11 du 11 à 11h11, à Bärenplatz, trois personnes masquées et masquées, ont tenu à respecter la tradition de l’ouverture du carnaval. Un carnaval qui n’aura pas lieu. Pour paraphraser la dame à la voix synthétique, qui annonce le motif d’un retard dans un Inter City reliant Genève à Zurich, « un coronavirus en est la cause ! »
Dans cette grisaille ambiante, Line, chaudement vêtue, se hâte de rentrer chez elle. En passant devant les fenêtres de la cuisine du rez-de-chaussée, elle s’arrête et éclate de rire en voyant œuvrer le cuisinier. C’est Luigi.
Line ajuste son masque chirurgical et entre dans la cuisine. Elle reste sur le pas de porte.
- Salut Luigi. Pourquoi tu as une cuillère dans la bouche ?
Le cuisinier à le dos tourné. Il grommelle une réponse que Line ne comprend pas. Le bruit du couteau qui coupe finement des légumes sur une planche en bois a des airs jazzy.
- J’ai vu dans un épisode du journal filmé de Marie Roland, un gars qui faisait ça en coupant des oignons. Il dit que les particules se concentrent dans le creux de la cuillère. Un moyen pour éviter de pleurer.
- Et ça fonctionne ce truc, demanda Line hilare ?
- Sur lui, oui dit Luigi en se retournant.
Une larme coule le long de sa joue !
P.-S. Ce texte se lit en noir et blanc, grisaille oblige, et en buvant un espresso.
L'épisode du journal filmé de Marie Roland c'est ICI
Un automne masqué - Nuit 1/16 - Vendredi noir ...
Allô, allô, oui je prends la voiture et tu prends le train de neuf minutes à Berne pour récupérer le sac de tomates bio et je te souhaite une bonne soirée, bisous.
Le vendredi noir s'invite dans l'horaire virtuel des CFF, envahi les rues de la Ville fédérale ...
Cette année, c'est un vendredi masqué ...
Le brouillard était aussi de la partie. Il faisait cru à Berne !
Dans un vidéogramme, j'ai évoqué de manière humoristique le fameux vendredi noir. C'était en automne 2018, c'est ICI.
Un automne masqué - Nuit 1/2 - La folie
"Allô, allô, oui, je suis en route pour récupérer les iris et j'arrive dans deux heures à Berne ..."
Les images du jour ...
Le Time magazine retire exceptionnellement son titre et son logo, une première depuis le début de sa parution en 1923
Dans ma salle de bain essayant de remonter le temps
Chiffre astronomique
Un automne masqué - Nuit 17/18 - Un petit covid-19 pour le dessert ?
Ces trois vaches (voir la photographie ci-dessous) tournent, depuis quelques jours, sur les statuts WhatsApp.
Tout le mon en parle en ce moment du Covid-19.
Mercredi, le directeur de la santé du canton de Berne, au cours d'une conférence de presse à annoncé qu’à compter de lundi, le port du masque sera obligatoire dans les lieux clos, magasins etc. Plusieurs cantons ont déjà adopté cette consigne depuis plusieurs semaines.
Aujourd’hui, le Conseiller fédéral Alain Berset a gazouillé pour rappeler les règles d’hygiène.
Face à la hausse des cas de Covid-19, l’OFSP* passe en alerte orange. Après les affiches rouges pendant le semi-confinement, puis de l’affiche bleue, nous passons à l’affiche orange.
Pour digéré toutes ces nouvelles médicales, je suis allé manger un plat de spaghetti carbonara au Grissino. Pour le dessert je n’ai pas résisté au tiramisu accompagné d’un espresso.
*OFSP, Office fédéral de la santé publique
Un automne masqué - Nuit 13/18 - Épilogue d'une série de vidéogrammes filmés lors d'un printemps inédit ...
Samedi, j'ai arpenté la plaine d'Areuse en compagnie de ma tante (ICI). Il y a cinq mois, j’avais également arpenté cette plaine, où planent les souvenirs de mon enfance, en sa compagnie. J’y ai tourné l’épilogue de ma série de vidéogramme consacrée à un printemps au temps du coronavirus. C’était le 14 mai.
Un printemps au temps du coronavirus (épilogue)
Sur les traces de mon enfance, dans la plaine d'Areuse
Carnet vidéo filmé le 14 mai 2020
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Conversation avec le vent
Aves Susanne
Elle a fêté ses 85 ans le 11 mai
[Un printemps au temps du coronavirus "La Genèse" (ICI), Un printemps au temps du coronavirus "exode" (ICI), Errance dans une ville morte (ICI) et AVRIL VALSE - floraisons - (ICI)]