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Rêveries
19 novembre 2017

Interlaken - voyage en train

Depuis Interlaken, la vue sur la Jungfrau était belle ce dimanche.
Retour à Berne à bord d'un wagon restaurant à l'ancienne.
Le long du lac de Thoune, le paysage de fin de journée est magnifique...

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17 novembre 2017

Dollars!

Vendredi 17 novembre 2017

Il fait froid dans la Ville fédérale. Une bise court, à petite vitesse, sur le Plateau suisse. Elle perd en chemin des morceaux d'air froid. La capitale grelotte.

Un cappuccino, bu rapidement en lisant la presse, à l'Adriano's bar, réchauffe le corps. Les nouvelles du monde, imprimées dans le journal, glacent le cœur. Le haut-parleur, situé au-dessus de la machine à café, diffuse une musique rock. Les notes de musique tentent de se faire une place dans le bavardage ambiant. C'est vendredi, il est 16h30, la salle est pleine. C'est plutôt l'heure de la bière et de la Gazzosa que celle du café.

Dans le journal, on peut lire, entre deux dépêches de politique, qu'un tableau, "Salvator Mundi", 65 cm sur 45 cm, vendu 45 livres britanniques en 1958, un tableau peint vers 1500, peut-être par Léonard de Vinci, la querelle des experts n'est pas close, que ce "Sauveur du Monde" s'est vendu, à l'encan, en 19 minutes, pour la somme record dans le monde de l'art de 450,3 millions de dollars. Léonard songe à demander des droits d'auteur ! Je vais revoir à la hausse le prix de mes dessins d'écolier...

 

Dollar - Gilles et Julien - 1932

Dollars (ICI)

De l´autre côté de l´Atlantique
Dans la fabuleuse Amérique
Brillait d´un éclat fantastique
Le dollar
Il f´sait rêver les gueux en loques
Les marchands d´soupe et les loufoques
Dont le cerveau bat la breloque
Le dollar
Et par milliers, d´la vieille Europe
Quittant sa ferme ou son échoppe
Ou les bas quartiers interlopes
On part, ayant vendu jusqu´à sa ch´mise
On met l´cap sur la terre promise
Pour voir le dieu dans son église
Le dieu Dollar!

Mais déjà dans la brume
Du matin blafard
Ce soleil qui s´allume
C´est un gros dollar!
Il éclaire le monde
De son feu criard
Et les hommes à la ronde
L´adorent sans retard

On ne perd pas l´nord, vous pensez,
Juste le temps de s´élancer
De s´installer, d´ensemencer
Ca part!
On joue, on gagne, on perd, on triche
Pétrole, chaussettes, terrains en friche
Tout s´achète, tout s´vend, on d´vient riche
Dollar!

On met des vieux pneus en conserve
Et même, afin que rien n´se perde,
On fait d´l´alcool avec d´la merde
Dollar!
Jusqu´au bon Dieu qu´on mobilise
Et qu´on débite dans chaque église
Aux enchères comme une marchandise
A coups d´dollars!

Mais sur la ville ardente
Dans le ciel blafard
Cette figure démente
C´est le dieu Dollar!
Pas besoin de réclame
Pas besoin d´efforts
Il gagne toutes les âmes
Parce qu´il est en or

Autos, phonos, radios, machines,
Trucs chimiques pour faire la cuisine
Chaque maison est une usine
Standard
A l´aube dans une Ford de série
On va vendre son épicerie
Et l´soir on retrouve sa chérie
Standard
Alors on fait tourner des disques
On s´abrutit sans danger puisque
On est assuré contre tous risques
Veinard!
La vie qui tourne comme une roue
Vous éclabousse et vous secoue
Il aime vous rouler dans la boue
Le dieu Dollar

Quand la nuit sur la ville
Pose son manteau noir
Dans le ciel immobile
Veille le dieu Dollar
Il hante tous les rêves
Des fous d´ici-bas
Et quand le jour se lève
Il est encor là!

On d´vient marteau, dans leur folie
Les hommes n´ont plus qu´une seule envie
Un suprême désir dans la vie :
De l´or!
S´ils s´écoutaient, par tout le monde
On en sèmerait à la ronde
Au fond de la terre profonde
Encor!
On en nourrirait sans relâche
Les chèvres, les brebis, même les vaches
Afin qu´au lieu de lait elles crachent
De l´or!
De l´or partout, de l´or liquide
De l´or en gaz, de l´or solide
Plein les cerveaux et plein les bides
Encor! Encor!

Mais sous un ciel de cendre
Vous verrez un soir
Le dieu Dollar descendre
Du haut d´son perchoir
Et devant ses machines
Sans comprendre encor
L´homme crever de famine
Sous des montagnes d´or!

Dollar est une chanson écrite par Jean Villard-Gilles, en juillet 1932.

16 novembre 2017

Chocolats 100% cacao


Florilège de chocolats 100% cacao, ma marotte!
Le meilleur est le 100% de chez Bernard Dufoux, meilleur ouvrier de France, à  La Clayette (Saône et Loire)

                                                                                       

15 novembre 2017

Le jardinet II

État au samedi 8 octobre 2017, un peu plus d'un mois plus tard, la physionomie du jardinet a bien changé. Nous enchaînons les nuits avec des températures négatives.
Hier soir, j'ai rentré en catastrophe, en pleine nuit, les plantes fragiles. Le mercure descendait vertigineusement dans son tube de verre.

 

                                   
                         Première expérience de culture de patates douces... Une réussite.

13 novembre 2017

Neige

Il neigeait ce matin à Crémines dans le Jura bernois. La campagne était magnifique...
A l'heure des quatre heures, le ciel de la Ville fédérale semblait tourmenté. Un ciel qui annonce la neige...

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6 novembre 2017

La lettre

 

Nota bene: le vendredi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style. Lakevio, c'est à cette adresse: (ICI)
Sally Storch - A la fenêtre

 

 Sur cette image belle comme du Hopper, je vous propose le

Jeu des Papous N°1
1) Commencez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail." (emprunt à Simone, jeune fille rangée.)

2) Terminez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Je vais laisser pousser ma moustache, décida-t-il" (emprunt à Jean-Paul, celui qui écrit sur le mur.)

Entre les deux, casez ce que vous voulez !

 

"Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail." Si elle avait eu le don de la parole, la pendule, posée sur la coiffeuse Charles X, aurait raconté ses premiers battements de cette façon, devant les caméras d'une télé-réalité.
Selon la légende, qui perdure depuis plus de 100 ans, mon arrière grand-père maternel, horloger paysan dans les montagnes neuchâteloises, donnait vie à son chef-d'oeuvre, une pendule rococo, à la minute même où son fils, mon grand-père, prenait connaissance du monde.
La veille du 9 janvier 1908, mon arrière grand-mère, seule dans la ferme familiale, avait fait venir une sage-femme. La ferme bâtie sur les hauteurs, surplombait la ville de La Chaux-de-Fonds. Les hivers, en ce début du XXe siècle étaient rigoureux.
Mon aïeul, faisait partie des derniers paysans horlogers. Au mitant des années 1800, nombreux étaient les paysans des Franches-Montagnes et des Montagnes neuchâteloises qui exerçaient le métier d'horloger l'hiver. L'habileté de mon arrière grand-père et un concours de circonstances fit qu'il passa l'hiver 1907 - 1908 à Paris et qu'il mit au point une pendule extraordinaire commandée par le comédien Lucien Guitry.
En été 1914, la pendule est retournée à La Chaux-de-Fonds, chez son créateur, pour une grande révision. La Grande guerre déclarée en août fit que la pendule ne repartit jamais pour Paris.

Romain Rolland note dans son journal: "Vevey, Hôtel Mooser
31 juillet 1914. 3 H. 30. un télégramme du Conseil fédéral affiché à la gare de Vevey annonce "la mobilisation complète en Russie et l'état de guerre proclamé en Allemagne". C'est un des plus beaux jours de l'année, un soir merveilleux. Les montagnes flottent dans une légère brume lumineuse et bleutée; le clair de lune répand sur le lac une coulée d'or rouge qui part de la côte savoisienne entre Bouveret et Saint-Gingolph et va jusqu'à Vevey. L'air est délicieux, le parfum des glycines flotte dans la nuit; et les étoiles brillent d'un éclat si pur! C'est dans cette paix divine et cette tendre beauté que les peuples d'Europe commencent le grand égorgement."

Ma chère Élise,
Ce long préambule, un peu ennuyeux, était nécessaire pour expliquer la présence de la pendule de mon arrière grand-père dans mon salon. Il manque un chaînon, c'est un héritage de ma mère. Mon fils Jonathan en héritera à son tour.
La pendule rococo rythme depuis peu la vie de notre logement.
Ce matin, en ouvrant les volets, j'ai découvert un décor de neige sur les hauteurs du Raimeux. Il fait froid à Corcelles. Les cheminées du village ne chôment pas. Les chats ronronnent près du poêle. Sur l'électrophone passe un 45 tours de 1965, "Leaving Here" par les Birds, rock/rhythm and blues.
J'ai reçu, il y a une quinzaine de jours, par l'intermédiaire de la galerie Lakevio, le tableau que tu m'as offert pour mes 60 ans. Un immense merci. C'est un peu de ville au village. Je ne partage pas l'avis de Jeanne qui dit que c'est comme du Hooper. Cette toile de Sally Storch, intitulée "A la fenêtre", à des couleurs chaudes et il se dégage un bien-être et une quiétude à l'opposé des inquiétudes et de la solitude que suggèrent les tableaux de Hooper. Note que les toiles d'Edgar me passionnent. Nous auront de quoi causer pendant les soirées d'hiver, Jeanne et moi.
Nous entrons dans l'hiver et toi, tu va vivre ton 25e été austral. Le village a bien changé depuis ton départ pour Sydney!
Te décideras-tu un jour à faire le voyage de Corcelles?
Comme d'habitude, ma lettre est décousue.
Je t'embrasse, ma Chère cousine.

Paul

Corcelles, le 6 novembre 2017

P.-S. On distingue, sur la toile de Sally Storch, un livre ouvert posé sur le lit. Armé d'une loupe j'ai pu déchiffré quelques mots. Voici ce que j'ai lu: "Je vais laisser pousser ma moustache, décida-t-il."

 

"LEAVING HERE" THE BIRDS DECCA 45 F 12140 P 1965 UK

 

 

3 novembre 2017

Légume de fin septembre

Courge comestible, Acorn jaune/vert
Salade verte
Tomates, "Noire de Crimée"
Courge, poivron, carotte violette et concombre

 

29 octobre 2017

Lignières - vendredi, samedi et dimanche

Vendredi, 27 octobre 2017
Le jardin de Lignières prend ses quartiers d'hiver...





Samedi 28 octobre 2017
Les dernières roses du jardin de Lignières, en bouquet sur la fenêtre de la cuisine
Coucher de soleil
Souper fromages, avec pain et tresse

 


 

Dimanche 29 octobre 2017
Pluie sur le jardin de Lignières...

27 octobre 2017

Lignières, nuit 1/2

LE TUBE

1 minute et 43 secondes de folie...


The Matrix Ping Pong - classic


Il y a11 ans... époque où le putaclic n'existait pas. On expérimentait.....

Ort & Dela - Chop Suey (System of a Down)


Solange te parle

5 FILMS ANTI-DÉPRIME | solangeteparle


Instants poétiques

Line Rider - Mountain King


L'automne est au bord de l'implosion. Les dernières feuilles, jaunies par l'âge, s'accrochent désespérément aux branches d'arbres de différentes essences. Un coup de vent et les voilà qui tombent mortes sur le tarmacadam. Toutes ces feuilles forment, sous la pluie, un tapis luisant et glissant. Vite, un café avant de se glisser sous la douche et de se lancer dans les rêves en couleur ou en noir et blanc...

Françoise Hardy - Les feuilles mortes

 

25 octobre 2017

Un jour d'automne...

L'équilibriste

L'automne, fringant équilibriste, s'avance avec souplesse sur un filin tendu entre les débris de l'été et le lointain hiver. Son balancier oscille entre rires et pleurs , entre brumes et soleil. L'automne peint un tableau aux couleurs chaudes. Les feuilles des arbres, éclats jaunes, rouges, bruns ou ocres, commencent à lâcher prise et chutent dans un lent tourbillon sur le sol encore tiède.

07 octobre 2011



L'un des pionniers du rock 'n' roll s'en est allé...

Fats Domino "Blueberry hill" | Archive INA

Festival de Jazz d'Antibes 1962
Sur la scène du Palais des Sports, Fats DOMINO, au piano, accompagné de son orchestre (dont Dave BARTHOLOMEW à la trompette, Herbert HARDESTY et Lee ALLEN au saxo et Earl PALMER à la batterie), chante "Blueberry hill".

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CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

GUERRE

Valéry

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