Il automne - L'adieu
Chère Véronique,
Cher Emmanuel,
Début novembre, dégustation d'un sorbet fruit de la passion. Ce sera sans doute l'unique passage, cette année, chez le meilleur glacier de la Ville fédérale.
Ce samedi-là, l’automne avait encore de beaux jours à se pavaner dans un camaïeu jaune ocre.
L'arrière-saison fut belle. La neige arriva quelques jours avant la fin novembre.
En catimini l’automne quitte le décor.
La nuit enveloppe le paysage bien avant la fin de l’après-midi. Il ne reste plus qu'à se plonger dans l’écoute du quintette en la majeur, D.667 « La Truite » de Franz Schubert. Les compositions de Schubert sont en harmonie avec les journées grises que nous propose le service météorologique.
Demain, 1er décembre, les mois d’hiver commencent.
Gros becs
Jean-Jacques
Il automne - Feuille de route automnale
11 du 11
Le 11 du 11 à 11 heures 11, dans toute la Suisse, en Allemagne, en Autriche et dans une partie de la France, c'est l'ouverture du carnaval.
Cette année je n’y suis pas allé.
À Berne, l’ours (symbole de la ville) est enfermé dans la tour des prisons à 11h11. Il sera libéré le premier jour du carnaval.
Il y avait aussi dans la Ville fédérale, ce samedi, l’anniversaire des 25 ans de l’Adriano’s bar. J’en ai bu des espressi, des doppi et des cappuccini dans ce bar mythique. Je m'arrête en moyenne une fois par semaine à l'Adriano's, soit 1196 fois depuis 23 ans que je fréquente cet endroit. 180 billets de ce blog parlent de ce bar (ICI),
SAMEDI
Le petit village dans les montagnes, le matin
Interlaken, les parroties de Perse (Parrotia persica) et le Höhematte avec les dernières roses et, derrière, les Alpes
Dimanche
Descente à Interlaken pour boire un espresso et déguster des vermicelles
Comme hier, ambiance d'arrière-automne
Il automne - Allez, une petite piqure pour la route !
Hier, il faisait un temps de mince, comme on dit, je crois, à Paris...
Aujourd’hui, temps splendide. Ce sera le seul jour de beau temps de la semaine selon les prédictions d’une grenouille dans un bocal. La neige est annoncée pour samedi.
Double espresso au Versa bar, dans la Ville fédérale, puis un détour par l’hôpital de l’Isle avant de regagner le petit village dans les montagnes. Un énième rappel contre la Covid-19. L’infirmière était allemande, elle parlait trois mots de français et moi deux mots d’allemand. Elle m’a demandé de lui apprendre quelques phrases pour les prochains patients francophones. Elle a piqué merveilleusement bien, je n’ai rien senti. Elle a eu beaucoup de mal à ouvrir son compte sur l’ordinateur. Elle a dû se plonger dans des cahiers pour y trouver accès et codes. La séance à l’ordinateur a duré bien plus longtemps que celui de la piqure. Le vaccin est gratuit pour les plus de 65 ans et les malades chroniques. Vive la retraite ! La retraite verra sans doute pointer les maladies chroniques…
Flâneries dans le village au retour de Berne.
Il automne - Roman de gare
176e devoir du Goût de Lakevio
La consigne
Après Anne-Françoise Coulomy et ses portes dont on se demande toujours où elles mènent ou ce qu'elles cachent, voici Fernando Saenz Perdrosa et ses attentes d’un train qui mènera je ne sais où pour rejoindre je ne sais quoi ou échapper à je ne sais qui.
C’est toute l’histoire de « Le je ne sais quoi et le presque rien ».
A vous, et à moi, de jouer d’ici lundi…
Aujourd’hui, nous évoquerons « Le Je-ne-sais-quoi et le presque rien » de Vladimir Jankélévitch avec la philosophe…
Elle coupa la radio de bord. Ils s’embrassèrent langoureusement. Ils avaient passé la fin de semaine dans un gîte sur un plateau balayé par de puissants vents d’arrière-automne. Ils avaient redéfini le kamasoutra plutôt que de battre la campagne dans la tempête. Ce premier dimanche de novembre s’achève sous des averses glaciales. En début de soirée un bulletin météorologique spécial annoncera des températures négatives pour la nuit.
Elle quitta l’habitacle en agitant la main, il lui fit un clin d’œil. La Ford Galaxie disparu dans le virage au loin. Elle gagna le quai de la gare de X. La pluie avait laissé ses empreintes sur le béton du quai. Dans les flaques, le ciel, morne, bas et gris se reflétait. Dans l’une d’elle, la fine silhouette de la voyageuse oscillait au gré de minuscules vagues provoquées par les pattes d’un chat, un chat qui s’était aussitôt fondu dans la brume naissante. Pour échapper à l’averse, elle se tenait sous parapluie gris. Un imperméable sanglé à la taille par une ceinture élançait son corps vers le ciel. Un sac à main pendait à sa main gauche, son bagage abandonné derrière elle prenait la pluie.
Tout à l’heure, en quittant le gîte, elle avait constaté la perte de la ceinture de son pardessus. Ceinture qu’un des rares voyageurs fréquentant la gare de W. avait accrochée à la rambarde du sous-voie. Mal fixée, la lanière d’étoffe s’était égarée sur le quai, vendredi, quand le train l’avait déposée dans cette station au milieu de la campagne et qu’elle avait couru à son rendez-vous.
Une locomotive tirant trois wagons avançait sans peine malgré la pluie, un vent léger, une brume grandissante. Le halo des phares de la motrice se faisait de plus en plus précis. Quand le train entra en gare, elle arracha le sac de voyage du sol et se précipita en bordure de quai. Le machiniste actionna le sifflet de la locomotive…
Il alluma la radio de bord.
Une jeune femme a été trouvée morte sur le quai de la gare de W. ce lundi matin. Elle serait morte de froid indique la police. Une autopsie est ordonnée et une enquête ouverte. Les enquêteurs sont intrigués par la présence de cette femme dans ce lieu. La gare est désaffectée depuis la fermeture de la ligne il y a quinze ans…
Il automne - Encore un beau dimanche
C’est à bord du MS Jungfrau que la saison de navigation des bateaux de ligne s’est terminée sur le lac de Brienz, ce dimanche.
Je n’ai pas manqué cette mini croisière, Interlaken Ost – Iseltwald – Interlaken Ost.
Superbe ambiance d’arrière-automne.
Il automne - En bateau sur le MS Bubenberg, année de construction 1962, capacité 800 passagers
Croisière
Thoune – Interlaken
À bord du Bubenberg
Regarder l’automne défiler
Encore un beau dimanche…
Il automne - Genève, ici Genève... Gare presque terminus...
Début octobre, je faisais un pèlerinage dans la Cité de Calvin. J’ai arpenté cette ville pendant 35 ans. En novembre 2011, j’ai jeté l’éponge et j’ai quitté Genève.
J’y retourne occasionnellement…
J'ai filmé ma balade automnale dans la ville du bout du lac !
Promenade - Genève - À la recherche de Michel Butor
Promenade – Genève
À la recherche de Michel Butor
L'incipit du roman « La modification » de Michel Butor, lu par le filmeur
Musique : Stiller Has – Aare
Filmé à Genève mardi 3 octobre 2023
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Il automne - Clair de lune à Maubeuge
Les jeudis de Capucine...
Clair de lune dans le village des vacances de mon enfance
Un clair de lune à Maubeuge · André Bourvil
Il automne - Des désalpes en veux-tu en voilà (4)
Samedi, quatre troupeaux sont descendus des alpages. Il y avait également le marché des fromages d’alpages.
J’ai filmé l’événement.
La minute d’émotion c’est à 4’ minutes, quand les cors des Alpes ont salué le dernier troupeau du jour.
Samedi, les dernières désalpes mettront fin à un mois d’intense activité dans les cantons alpins.
Il automne - Septembre s'enfonce dans le néant, disparait...
À la mi-journée, j’ai quitté le petit village dans les montagnes pour gagner celui des vacances de mon enfance.
Avant de partir, j’ai vu passer 4 troupeaux de vaches qui descendaient des alpages. Il y avait foule sur la place du village. Le dernier troupeau a été accueilli par un concert de cors des Alpes.
En fin de journée, beauté du jardin de Lignières dans la belle lumière du soir.