Les mois d'hiver - Glisser sur l'onde d'un lac glacé, dans un décor de neige
Message du gouvernement valaisan relayé par les médias
« Le Valais perd un grand homme !
L'État du Valais salue la mémoire et l'œuvre de Léonard Gianadda décédé ce matin. Il a inscrit sa trajectoire au cœur des arts et laisse à sa ville, à son canton et à son pays un énorme héritage avec notamment la création de la Fondation Gianadda. »
— Chancellerie - IVS (@CantonduValais)
3 décembre 2023
Une journée remplie de soleil, une journée propice à la croisière
Voyage lacustre sur le lac de Thoune
3 décembre 2023
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Les parroties de Perse (Parrotia persica) de la place de la gare d'Interlaken.
Croisière sur le lac de Thoune dans un décor féérique
Le petit village dans les montagnes, ce dimanche, sous le soleil
Les mois d'hiver - Il y a 100 ans naissait « la Callas », que la mort allait mythifier…
La neige est partout, des Alpes jusqu'à Saint-Gall. Hier soir, les aéronefs patinaient sur la piste de l'aéroport de Zurich/Kloten.
La neige a recouvert la roseraie de la Ville fédérale
Il neige sur la Ville fédérale
Berne 2 décembre 2023
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Boire un doppio à l'abri des flocons, au Versa bar
À la mi-après-midi, retour au village enseveli sous la poudreuse.
Un frisson, un ange qui passe, la vieille Europe qui s'éloigne...
Regnava nel silenzio...Quando rapito in estasi(Lucia di Lammermoor, act I, scene 2)
Philharmonia orchestra and chorus
Conducted by Tullio Serafin
1959
Les mois d'hiver - Il faut bien que ça commence, le froid, la neige et les aurores boréales...
Il neige dans le petit village dans les montagnes.
J'ai filmé cette entrée dans les mois d'hiver.
Les mois d’hiver commencent
1er décembre2023
Images, montage, réalisation Jeanjacques 666
Les mois d'hiver - Dernière
Les mois d’hiver se terminent abruptement aujourd’hui.
Le printemps météorologique commence demain…
Le petit village dans les montagnes ce matin.
JEAN MARIE VIVIER La Manic.
Les mois d'hiver - Addiction aux livres
Je relève le col de mon manteau, je chausse des lunettes de soleil aux verres d’une noirceur extrême, j’ajuste mon chapeau, un chapeau en feutre gris, un gris qui se fond dans la grisaille du jour. Un chapeau sorti de chez un accessoiriste officiant dans les studios de cinéma d’une grande compagnie cinématographique installée à Cineccità, Rome. Un chapeau qui ornait la tête de monstres sacrés du septième art, inspecteurs de police ou espions qui venaient du froid, un chapeau qui indiquait au spectateur l’emplacement, dans la foule de figurants déambulant dans une rue en carton-pâte, de leur artiste préféré. Il ne reste de cet âge d’or du cinématographe que le chapeau que je porte.
J’ai le sentiment que tout le monde scrute cette silhouette étrange, chapeau dissimulant un faux blond à la chaussure noire, lunettes de soleil fumées, manteau à la Clark Gable, qui glisse sans un son, en noir et blanc, dans une rue mal famée, un paquet de livres sous le bras.
J’allonge le pas. Des tueurs de livres sont à mes trousses.
En quittant la librairie, la libraire a chuchoté aux creux de mon oreille sourde aux rumeurs de la ville, qu’elle pouvait m’envoyer les livres que je lui commanderais par téléphone, par messagerie spéciale, procédé discret. Elle a glissé le numéro de son officine, écrit au verseau d’un morceau de papier cadeau, dans la poche de mon smoking. No smoking ai-je hurlé.
Assis dans un wagon de seconde classe, j’attends que le train quitte le décor pour regarder les trésors littéraires achetés en catimini dans la ville de mon enfance/adolescence. Le train siffle trois fois, le chef d’orchestre lance la musique de la séquence finale. La Pacific 231 s’ébranle, derrière elle les wagons d’un orient express de pacotille, dans lequel un crime sera commis, suivent.
Le mot fin écrit en lettres blanches grossi à vue d’œil et achève les chevaux dans la fosse d’orchestre. Pauvre Honegger !
Les mois d'hiver - La ville de mon enfadolescence
Quelques vues de La Chaux-de-Fonds. Mais où sont les neiges d’antan ? À l’époque de mon enfance, il y avait de la neige jusqu’à fin mars, parfois début avril. Aujourd’hui la température dans la Cité horlogère, située à 1000 m. oscillait aux alentours de 15 à 16 degrés !
Les mois d'hiver - Cinéma japonais
DIMANCHE 12 FÉVRIER 1933
Établissements «Shoji» pour un bain «Spécial» avant de passer à la pharmacie «Sankyo». Taxi de Gaien, via Shinbashi, pour Kamata. Taxi encore pour la colline Kyoryûchi de Yokohama. Restaurant «Anraku» dans le quartier chinois. De retour à Ginza, on est passés au café «Colombin», puis au «Mon». On a même joué au mahjong avant qu'Hashimoto ne prenne le train de 11h10 pour Osaka. Vivre à Tôkyô serait franchement éprouvant si je devais vivre tous les jours à ce rythme!
Yasujiro Ozu
Carnets 1933 - 1963
Descente avec le car postal de 15h35 pour aller prendre un café et manger une pâtisserie chez Rieder à Interlaken. Remontée à 17h04
Les mois d'hiver - Un ciel moutonneux
Le train longeait la rive sud du lac de Thoune. De la fenêtre du wagon-restaurant, situé au premier étage, soudain des moutons au-dessus du Niesen…
La belle lumière du soir vue de la fenêtre de la cuisine/salle à manger/salon...
Bientôt l'heure du souper...
Antoine Aspirine
Écrit et composé par Georges Dor, en 1967
Enregistré à Montréal, 2018
Captation vidéo : Sphera Collective
Son : Maxime Philip
Les mois d'hiver - Les toits sous la neige
Le petit village dans les montagnes mardi. Il neigeait.
Le petit village dans les montagnes mercredi. Il neigeait.
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Le village des vacances de mon enfance cet après-midi. Soleil sur neige.
Les mois d'hiver - Il a neigé cette nuit dans le petit village dans les montagnes, mais là-bas les étés sont brûlants...
149e devoir de Lakevio du Goût
Cette toile de Marc Chalme me dit quelque chose.
Elle me rappelle une histoire, triviale certes mais une histoire.
Et à vous ?
J’aimerais que cette histoire commençât par « Mais qu'allait-elle faire là-bas ? ».
J’aimerais aussi qu’elle se terminât aussi par « J’en retirai le soulagement espéré… »
Ne cherchez pas dans votre bibliothèque ou sur Internet, ces deux phrases plates mais courantes sont de votre serviteur.
À lundi j’espère.
« Mais qu'allait-elle faire là-bas ? »
Pieds nus, vêtue d’une robe verte, un vert qui oscille entre le vert émeraude et le vert suédois, cheveux mi-long qui tombent sur les épaules, Line scrute la forêt qui jouxte le parc.
Une plate-bande intégrée aux dalles en granite noir qui forment le sol du rez-de-chaussée de la bâtisse, où poussent des hostas, marque le passage entre le patio et le parc. Line quitte le patio par le côté jardin.
Le patio juste tiédi par les journées d’un été brûlant, désert et presque vide respire le silence. Un tapis persan, une table basse et un olivier en pot meublent cette pièce ouverte sur le jardin par une arche aux murs épais.
Une tasse et un ordinateur posés sur la table basse sont les seuls signes d’une présence humaine récente. Le café dans la tasse est tiède, l’ordinateur vient de mettre l’écran en mode pause.
Presque imperceptible le moteur d’une voiture qui longe le chemin en bordure du parc est couvert par les cris d’un corbeau freux.
Un jeune homme vêtu d’une paire de bottes noires, d’un jeans et d’une veste en cuir entre dans le patio par le côté cour. Il doit avoir une vingtaine d’année. Discrètement il vérifie si son couteau est en place dans sa botte gauche. Il braconne parfois.
Un léger cliquetis, il se retourne brusquement.
« Mais… »
La phrase reste en suspens, le coup part. Frappé en pleine poitrine, il est projeté en arrière par la violence de l’impact. Il est comme cloué au mur. Line pose le fusil sur la table basse. Elle ramasse les clefs de voiture échappées des mains du jeune homme.
Elle boit le café tiède en grimaçant, embarque la tasse, l’ordinateur et le fusil. Elle récupère ses chaussures derrière l’olivier en pot.
Juste avant de s’écrouler sur le granit noir, le jeune homme murmure une phrase mystérieuse, couverte par le moteur d’une Ford Galaxie qui démarre en trombe,
« J’en retirai le soulagement espéré… »