L'été de tous les dangers - Lire à haute voix René Char
FASTES
L'été chantait sur son roc préféré quand tu m'es
apparue, l'été chantait à l'écart de nous qui étions
silence, sympathie, liberté triste, mer plus encore que la
mer dont la longue pelle bleue s'amusait à nos pieds.
L'été chantait et ton cœur nageait loin de lui. Je baisais
ton courage, entendais ton désarroi. Route par l'absolu
des vagues vers ces hauts pics d'écume où croisent des
vertus meurtrières pour les mains qui portent nos maisons.
Nous n'étions pas crédules. Nous étions entourés.
Les ans passèrent. Les orages moururent. Le monde
s'en alla. J'avais mal de sentir que ton cœur justement
ne m'apercevait plus. Je t'aimais. En mon absence de
visage et mon vide de bonheur. Je t'aimais, changeant
en tout, fidèle à toi.
LA FONTAINE NARRATIVE (1947)
René Char
L'été de tous les dangers - Un endroit idéal pour lire la Nouvelle Héloïse, le roman qui donne du travail aux facteurs
Nuit 7/9 - 4h et 50 mns de car postal, de train, de funiculaire, de trolleybus aller retour pour chercher ma commande de livres
Un message s'est allumé sur l'écran de mon téléphonne; ma commande de livres est disponible.
J'ai parcouru 230 km aller et retour pour chercher le butin, dans une librairie située Place Purry à Neuchâtel.
Photographie : Neuchâtel aux alentours de 13h00
À flancs de coteau du village bivouaquent des champs fournis de mimosas.
À flancs de coteau du village bivouaquent des champs fournis de mimosas. À l’époque de la cueillette, il arrive que, loin de leur endroit, on fasse la rencontre extrêmement odorante d’une fille dont les bras se sont occupés durant la journée aux fragiles branches. Pareille à une lampe dont l’auréole de clarté serait le parfum, elle s’en va, le dos au soleil couchant.
Il serait sacrilège de lui adresser la parole.
L’espadrille foulant l’herbe, cédez-lui le pas du chemin. Peut-être aurez-vous la chance de distinguer sur ses lèvres la chimère de l’humidité de la Nuit ?Et il y a ce superbe portrait ICI
les mois d'hiver - Reliure
Faire un inventaire, un tri, une sélection des livres entassés dans des cartons disséminés aux quatre points cardinaux avant de les transporter par sous-marin dans le petit village dans les montagnes !
Les mois d'hiver - 4e dimanche de l'Avent - Nuit 18/18 supplément VIII ...
... le supplément de salaire pour travail supplémentaire, travail de nuit et travail du dimanche se calcule d’après le salaire horaire sans l’allocation de résidence, l’allocation de ménage ni les allocations pour enfants.
Photographies, le petit village dans les montagnes ce dimanche aux alentours de 16h et mon coup de folie de hier en passant dans une librairie à Fribourg.
L'été de la pandémie - Lecture
Relire, 47 ans après une première lecture, "Notre prison est un royaume", un roman de Gilbert Cesbron.
Les mois d'hiver - Le fantôme d'Aziadé
Il pleut depuis plusieurs heures. Dans la cuisine figée, avec un casque rivé sur les oreilles, j'écoute l'épisode 1 du fantôme d'Aziadé. Écouter un feuilleton radiophonique me plaît. J'ai toujours aimé écouter la radio. On peut rêvasser. Aujourd'hui, les émissions de radio sont filmées ...
Pour un moment hors du temps, c'est par là : Le fantôme d'Aziadé
Nota bene, c'est en lisant un numéro des Soirées de Paris, Revue culturelle fondée en 1912 par Guillaume Apollinaire, que j'ai découvert ce feuilleton radiophonique en 5 épisode de 24 minutes.
C'est ICI