Nouvelles
Petit dîner automnal
Photo de Laura expédiée de Londres via I-Truc
Le retour des coccinelles
Les coccinelles, parties de la maison des Delphiniums en hiver 2011-12, ont fait une apparition du côté d'Ostring dans l'appartement des chauves-souris sous forme de chocolat!
Les coccinelles poursuivent leur folle aventure
Par pigeon voyageur, Magnolia nous transmet un message daté du 14 mai 2012:
Décidément, les coccinelles de la Maison des delphiniums préfèrent rester en Andalousie...
Aujourd'hui journée de plage avant la Feria de Sanlucar de Barrameda berceau de la Manzanilla.
La photo jointe montre une des coccinelles sur le châpeau de plage de Magnolia.
Informations sur la fête
http://www.fiestasdeandalucia.com/provincia/cadiz/sanlucar_barrameda_feria_manzanilla.htm
Les coccinelles en voyage
Les coccinelles parties pour Venise dans un compartiment d'un wagon lit de la Compagnie Internationale des Wagons lits ont ensuite émigré pour l'Espagne. Magnolia nous a envoyé par belinogramme trois clichés. Deux nous montrent Puerto de Santa Maria et le troisième une des coccinelles de la Maison des delphiniums. Magnolia ajoute que les petits insectes rouges à points noirs veulent aller danser à Séville!
L'adieu à la Maison de delphiniums
Les delphiniums n'auront pas eu le temps de fleurir dans le jardin. La maison est vide. Le maître des lieux parcourt une dernière fois les pièces. Le parquet grince. Le fantôme de Flora chuchote dans l'escalier de chêne. Les coccinelles ne sont plus qu'un lointain souvenir. Hier soir, samedi, dernier dîner dans la cuisine du deuxième étage. Une table de jardin dressée au milieu de la cuisine accueillait le repas composé d'une salade mêlée, de vongoles, des pommes de terre rissolées dans de la graisse de rognon et d'un grand cru classé en 1855. Ce dimanche 1er avril à 14 heures, le nouveau propriétaire se faisait remettre les clés de la Maison des delphiniums...
Adieu Maison des delphiniums.
La maison vide
La Maison des delphiniums est vide. Cartons, souvenirs et couchers de soleil ont été emportés dans une déménageuse verte et jaune
Les cartons
De la cave au 2e étage de la Maison des delphiniums s’entassent les cartons qui contiennent les projets avortés et les souvenirs de couchers de soleil : le train de nuit a emporté les coccinelles qui mènent grand vie à Venise. Le chat jaune a disparu. De la fenêtre du salon télé, derniers regards sur la Ville fédérale qui se pare de ses lumières du soir. Le pommier et l’abricotier sont en fleur ; si le gel ne se manifeste pas, il y aura de beaux fruits cet été. Le cava coule à flots et les hôtes de la Maison des delphiniums, ronds et nostalgiques, laissent échapper quelques larmes.
Venise
Pagaille au rez-de-chaussée de la Maison des delphiniums. Cartons à chapeau, malles, valises en carton sont entassés en une montagne brinquebalante. Les coccinelles plient bagage. A leur demande, le chat jaune a envoyé un télex à son vieux pote, un matou âgé, à la gare de Berne. Il le prie d’intervenir auprès du perroquet du mécanicien de la Pacific 231 afin qu’il fasse un arrêt spécial devant la Maison des delphiniums. Les coccinelles s’exilent à Venise. Un compartiment leur a été réservé dans une voiture de la Compagnie internationale des wagons-lits du train qui relie la ville fédérale à la Sérénissime. En fin de soirée, les coccinelles sabreront le champagne dans le wagon-restaurant…
Coucher de soleil
Dernières lueurs, au loin sur les crètes du Jura...
Une musique de Mozart, sonate à quatre mains pour piano K497...
Il pleut sur la campagne
Il pleut sur la campagne perdue au milieu de la ville, enserrée entre la Maison des delphiniums et l'arrêt du tram 9. La pluie fine et persistante n'incite pas le chat jaune à une partie de chasse. A l'Adriano's bar c'est la foule. Les poussettes envahissent l'espace entre les tables. Les bébé gazouillent tandis que les parents lisent la presse dominicale. Le supplément littéraire du journal Le Temps est consacré à Jean-Jacques Rousseau.
Il pleut, gouttes d'eau glacées qui s'écrasent sur des parapluies multicolores. Les coccinelles n'ont pas quitté la Maison des delphiniums. Elles bouclent leur malle. Elles ont décidé de s'exiler à Venise. La maison est vendue, elles s'en vont. Le maître des lieux lui empile les cartons. Il emballe livres, documents, habits.
Il pleut sur la campagne.
Rousseau, promeneur solitaire, chemine sur les sentiers détrempés en rêvant. A la T.S.F. on joue Mozart.
Vénus et Jupiter
A l’Adriano’s bar c’est l’heure creuse. L’heure de l’apéritif du soir n’est pas encore commencée et les mères de famille avec leur landau ont déserté la salle. Les clients dispersés ont l’air de somnoler.
Un avion passe au-dessus du Palais fédéral, une trainée blanche l’empêche d’être discret !
Près de la Maison des delphiniums, les chatons d’un saule invitent à l’ivresse du pollen les premières abeilles de l’année. Quand le soleil a fini de se coucher et que la nuit enveloppe de noir le décor, dans le ciel, planètes et étoiles s’allument. En cette période, en direction de l’ouest, on voit la conjonction de Vénus et de Jupiter. Sur le palier du deuxième étage de la Maison des delphiniums, les coccinelles ont installé une longue vue pour assister à l’événement.