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Rêveries
12 mars 2012

Les cartons...

 Les coccinelles font un vol plané du 2e étage au rez-de-chaussée, elles ont entendu des bruits dans la cuisine du bas. Elles se trouvent nez-à-nez avec une pile de cartons pliés et des caisses en plastique. Elles décident de s'informer auprès du chat jaune qui parfois rôde près de la Maison des delphiniums. Elles envoient un pneumatique au félin. Epuisées par les incessantes montées et descentes dans l'escalier monumental, elles s'endorment pour une sieste dans un des deux clubs havane du salon télé.
A leur réveil, elles trouvent une réponse du tigre en miniature. Sur une feuille démesurée, des pattes de chat racontent que le maître des lieux va déménager et que les cartons serviront à empaqueter vaisselle, souvenirs, habits et livres. La lettre s'achève par un coup de tonnerre, la Maison des delphiniumes est VENDUE. Le chat jaune tient l'information d'oiseaux perchés sur des fils électriques.
Les coccinelles abasourdies par cette lecture tombent en pâmoison. 152

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20 février 2012

Le chat jaune

Le maître de maison « trafiquait* » à la cave, comme l’on dit dans nos campagnes. Soudain il sentit une présence derrière son dos. Il se retourna et vit un chat jaune qui tentait de pousser la porte de la chatière. Il s’approcha de la fenêtre et le félin disparut dans la nuit. Ce mystérieux chat jaune qui connaissait l’existence de la chatière ne pouvait être qu’un des chats de Flora… Était-ce une vision ou un chat véritable ?

Les soirs de tempête le fantôme de Flora hante l’escalier de chêne, et les soirs d’hiver un des chats de l’ancienne propriétaire tente de regagner sa maison.

 

*trafiquer, dans nos campagnes veut dire faire de menus travaux. « Il traficotait dans son garage » « Qu’est-ce que tu traficotes ? » « Il est tout le temps en train de traficoter »

14 février 2012

Campagne perdue

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Entre la Maison de delphiniums et l'arrêt du tram 9, le chemin passe par la campagne en ville. Deux fermes, des vaches et des champs offrent un petit bout d'air champêtre. Au fil des ans, les tours et les maisons cernent de plus en plus près ce paysage bucolique dont la disparition est programmée...

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7 février 2012

Température négative

Le vent siffle dans le conduit d'aération. La température extérieure est sous la barre du zéro depuis plusieurs jours. L'eau froide de la cuisine du rez-de-chaussée ne coule plus, sans doute que le tuyau a gelé! Le dépanneur et la compagnie d'assurance ont été alertés. Dans la Maison des delphiniums, tous les radiateurs fonctionnent à plein régime pour lutter contre les courants d'air qui s'infiltrent de partout. Toutes les écoutilles sauf deux sont fermées. Dans la chaleur relative de la maison, les coccinelles paressent sous un édredon. Cette après-midi, les bêtes à Bon Dieu ont fait du patin sur l’eau gelée de la soucoupe du gardénia. La température dans l’entrée principale, qui sert de jardin d’hiver, avait chuté à -4! Un chauffage réchauffe d’urgence cette pièce jugendstil.

18 janvier 2012

Crépuscule...

Les coccinelles regardent avec envie le jardin de la Maison des delphiniums à travers la fenêtre du salon télé. La température est en dessous de zéro.
Au fil des jour, le cépuscule se fait de plus en plus tard.

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5 janvier 2012

Tempête...

La tempête s'est réveillée et souffle avec violence sur la Maison des delphiniums. Les vitres extérieures du chalet sont tachetées de gouttes de pluie.

Les coccinelles se sont réfugiées dans la douceur de la salle à manger. Elle ont élu domicile dans la lampe à pétrole.

1 janvier 2012

Valse...

Les coccinelles font des vols planés dans le salon télé situé au deuxième étage de la Maison des delphiniums. Dehors, quelques pétards troublent la dernière nuit de l’année. Le maître des lieux avachi dans un club des années 1930 somnole. Une assiette sur laquelle s’alignent douze grains de raisin est posée sur le parquet de chêne.
Les programmes télévisés insipides et dépourvu de créativité distillent des images enregistrées depuis plusieurs semaines. Sur la chaîne nationale francophone, Marie-Thérèse Porchet née Bertholet fait sa revue, Elle a bouffi du visage en prenant de l’âge ! Le décor extérieur s’anime. Depuis la Maison des delphiniums qui surplombe la capitale les coccinelles agglutinées à la fenêtre contemplent des feux d’artifice tirés à la sauvette de plusieurs endroits.
A Madrid, sur la Plaza del Sol une foule dense attend les douze coups de minuit. L’événement est transmis en direct sur la chaîne espagnole TVE. A chacun des douze coups frappés par la cloche de la place, l’Espagne avale un grain de raisin, tradition que reprend le maître des lieux. Il part ensuite en Autriche où la chaîne ORF2 diffuse un ballet sur la musique du Beau Danube bleu de Strauss.  Les coccinelles valsent dans le salon télé. Epuisés les insectes s’endorment sur un coussin jonchant le parquet.
Dehors une bruine mouille les jardins.

31 décembre 2011 – 1er janvier2012

28 décembre 2011

Le brouillard

Le brouillard, la peuf comme on l'appelle parfois, glace de son froid humide le décor. La nuit est avancée et bientôt sonneront les douze coups de la mi-nuit.
Le brouillard paresse et s'étire sans fin sur la Capitale. Le givre a colonisé les arbres qui ressemblent à des chevelures de vieillards,
Le brouillard glace les corps jusqu'au coeur!
Dans la Maison des delphiniums, une coccinelle dort sur le radiateur elle rêve de l'été, du Bel été... Parfois elle ronfle, et ses ronflements se mêlent aux bruits des fantômes... Le fantôme de Flora qui erre sans fin dans l'escalier de chêne massif.
Le brouillard, la peuf comme on l'appelle parfois, comme du verre rend les chemins.

9 décembre 2011

La tempête semble reprendre

La coccinelle a regagné la cuisine entre deux courants d'air. Elle vole au-dessus de la table à la recherche d'une piste pour se poser.
Dehors, la tempête semble reprendre du souffle.

7 décembre 2011

Le vent redouble d'effort...

Le maître des lieux s'est réfugié dans le salon de télévision situé au second étage de la Maison des delphiniums. Les volets ont été fermés à tous les étages. Le vent siffle de plus belle et les courants d'air de façon grotesque ne quittent plus la cage d'escalier. La porte du salon de l'écran cathodique est fermée afin de conserver la chaleur de la chaufferette qui bouille au maximum de sa puissance.
La coccinelle à profiter d’une ouverture de la porte pour faire un vol long-courrier depuis la cuisine jusqu'à la pièce tempérée.
Dehors la pluie tombe, froide, dans une nuit traversée de coups de vent qui s’infiltrent en mugissant dans la maison.
Le maître des lieux regarde le spectacle d'ouverture du théâtre de l'Echelle à Milan. Les plus belles voix du moment interprètent Don Giovanni de Mozart.



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- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

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Valéry

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