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Rêveries

5 octobre 2016

Paysages

Dans la région de Corcelles (BE) et de Elay, fin septembre et début d'octobre

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4 octobre 2016

Nature morte

Fruits et légumes achetés samedi 24 septembre 2016 au marché de Berne

3 octobre 2016

Le baby-foot

Nota bene: le vendredi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style.Lakevio, c'est à cette adresse: (ICI)
Juillet 56 Ladies home journal Harry Anderson

Une illustration d'Harry Anderson


La voiture freina brusquement. Le chemin devenait une collection d'ornières impossible à franchir. Trois enfants sortirent de l'arrière de la vieille guimbarde , un couple de l'avant. Le père saisi la cadette et la porta.  Elle était habillée d 'une veste jaune, un fichu à carreaux multicolores cachait ses cheveux blonds. Elle hurlait de frayeur. L'aîné des garçons avait mis une main sur l'épaule de son frère comme pour le protéger.  La mère, vêtue d'un manteau bleu s'accrochait à sa fille. La famille regardait devant eux avec angoisse.  Seul le cadet faisait une moue dubitative. Il pensait aux parties de baby-foot qu'il allait manquer.

Soudain une voix puissante hurla "coupez, c'est très mauvais, on recommence". Cette voix furieuse sortait d'un petit gros bonhomme assis sur un pliant. Sur le dossier en toile on pouvait lire AH.
La famille repris place dans la voiture, un assistant cria: "Les oiseaux, scène 104, plan 18, 21e prise, moteur"...
Cette scène, coupée au montage, a été évoquée une fois, par François Truffaut, grand spécialiste de Hitchcock. Il ne subsiste qu'une illustration faite par Harry Anderson.
2 octobre 2016

Fruits de saison - Les poires

Williams rouge
Beurée Hardy
Triomphe de Vienne (Isère)

Poires achetées samedi 24 septembre, au marché de Berne

Ii

1 octobre 2016

Le jardin de Lignières

Photos prises samedi 24 septembre 2016, le jour de la désalpe

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30 septembre 2016

L'assassin habite-t-il toujours au 21?

Les petits meurtres...

 Cela commença par le jardinier, que l'on trouva mort au fond du puits.

Quelques jours plus tard, alors que septembre allait s'achever, que les journées étaient douces, que les arbres se coloraient, c'est la cuisinière que l'on repêcha, noyée dans un chaudron plein de potage, pauvre Célestine!

Ce fut ensuite le facteur, que les chiens mordirent, au mollet gauche, jusqu'au sang. On retrouva l'homme de lettres, agonisant, dans un massif de cactus. Il fallut l'épiler avant que la baronne ne pratique sur la dépouille le bouche à bouche. Ce fut bref, pornographique, et revigorant. Cette séquence, classée X, est projetée le soir à des adultes avertis, dans les caves du Majestic. Un palace de premier ordre...
(À suivre)

29 septembre 2016

Une journée qui frôle l'été

En météo, pour qu'une journée soit classée comme journée d'été, le thermomètre doit monter à 25 degrés. Aujourd'hui, dans la Ville fédérale, il a fait 24,5 degrés, un 29 septembre. Surprenant, non?
Toutes affaires cessantes, il ne restait plus qu'à faire une balade dans la belle lumière du soir. C'est du côté du Mont Repos et de l'ancienne cité BLS que l'automne a été scruté. Le Mont Repos est une petite colline englobée dans la ville. Des enfants aux pieds jaunes ont semé la pagaille en jouant à chat perché. Les garnements ont laissé des preuves sur le macadam. Une journée de fin septembre magnifique...

28 septembre 2016

Balade

 
MERCREDI, 27 SEPTEMBRE
Prétextant quelques courses à faire, balade à Köniz, la frontière entre la Ville fédérale et la riche cité bâtie au pied du Gurten passe derrière la maison. La lumière du soir est sublime. Il fait doux. On sent que c'est les vacances. La circulation est moindre et il y a peu de monde dans les magasins. Cette balade dans la douceur d'un mardi de fin septembre est aussi le prétexte de faire un égoportrait  au coeur bleu. Il me semble que la perche à égoportrait est passée de mode. Les touristes chinois, eux, en sont encore très friands. J'avais oublié de noter cet accessoire sur ma liste de cadeaux de Pâques , si bien que cet objet de tous les désirs m'échappe totalement. Plus crûment, on la désigne sous le sobriquet de perche à selfie. 
Dans le centre de Köniz, il y a un magasin turc. On y trouve des fruits et légumes pas chers. Des dattes fraîches, des grenades d'Espagne, des figues d'Italie, des pastèques énormes, des pommelons géants et des scoubidous, bidous, bidous...
Les clients de ce havre méditerranéen sont des quatres coins du monde.  On y entend toutes les langues, mais la drague se fait en dialecte bernois, avec de répliques cultes. Le caissier turc lance à une habituée thaïlandaise, "Vous êtes tout en beauté cette après-midi. Vous êtes plus belle que ma femme!"
Pendant ce temps, jeunesse se passe,sur l'immense terrain de verdure, baigné d'un étang où nénuphars et canards font bon ménage, espace vert sauvé de justesse des griffes des promoteurs et aménagé de façon ludique.
Chargé de paquets, il est temps de rentrer.

27 septembre 2016

Café

 Un palet d'or, oublié dans la réserve de chocolat, accompagne le café du soir. C'est un souvenir d'un passage à la Clayette, chez Dufoux, meilleur ouvrier de France. Un chocolatier qui affole nos papilles...

Un café qui permet d'évoquer un été aujourd'hui disparu... 

26 septembre 2016

Septembre

Nota bene: le vendredi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style.Lakevio, c'est à cette adresse: (ICI)

Windowpane, Sharon Sprung

Quand le film de Woody Allen, "September" , est sorti à Genève, en 1987 ou 88, je suis allé le voir avec ma soeur et Catherine, une amie. J'étais plongé dans le film, totalement absorbé. A l'entracte, j'ai senti un grondement. J'ai dit: vous n'aimez pas, ils n'aiment pas? On m'a répondu "bof". J'avais aimé ce film et je serai curieux, de le revoir pour savoir si il me passionnerait toujours autant.
Dans la ville fédérale, les couleurs d'automne, par petites touches apparaissent sur les arbres et arbustes.
Une flèche sur le sol indique la marche à suivre...
La maison est étrangement calme. Les enfants sont partis en voyage, avec leurs parents. Il reste la pianiste qui habite sous les combles. Elle joue faux sur un piano désaccordé. Cela donne une approche assez juste de Satie quand elle joue du Brahms. Surtout à deux heure du matin... Il ne reste plus que de boire un grand verre de vodka pour ce rendormir.
Dans la cage d'escalier, un tableau est suspendu. Le soir, quand la lumière vacille, il effraie. On y voit quatre carreaux dépolis. Derrière se tient une ombre. Chacun imagine un visage. Le carreau du haut a été cassé lors de l'arrivée mémorable du piano à queue. La pianiste qui n'a pas l'oreille musicale, obstinée, a fait venir son instrument dans son mini studio sous les toits. La cage d'escalier est étroite et les déménageur ont souffert. Un sol dièse s'est décroché et a percuté le carreau du haut du tableau. Cet incident mineur, a permis de voir le vrai visage à travers la cassure. C'est un visage mi-Mona mi-Maryline. Sept adultes et quatre enfants voient chacun quelqu'un de différent. Le soir pour éviter le regard inquisiteur de ce visage je n'allume pas l'éclairage dans les escaliers. 

Ce soir, armé d'une lampe de poche, je suis allé voir le tableau. je voulais le décrire dans une note que j'aurai lancée sur la toile virtuelle. Surprise, tous les carreaux étaient cassés. Cela explique le vacarme de 23h attribué à la pianiste. Le visage avait disparu. Un bristole était accroché par une punaise jaune. J'ai décroché la carte de visite. Il y avait un nom inscrit en majuscule: FANTOMAS. Un rire inquiétant a retenti dans la maison avant que celle-ci ne disparaisse... 

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CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

GUERRE

Valéry

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