Après la presse du samedi, le dimanche soir est calme à l'Adriano's bar... La Gazosa myrtille est une délicieuse limonade élaborée aux Grison, d'une couleur bleu méthylène... Elle noie le spleen de fin de semaine. Demain, reprise du travail. Les clients, disséminés dans le bar, lisent des tablettes numériques ou des journaux papier en buvant un dernier verre ou un café. Une musique jazzy sort, avec mollesse, du haut parleur situé au-dessus de la machine à café. Dehors, la température approche le zéro degré... L'hiver poursuit sa route.
L'hiver s'est manifesté cette fin de semaine. Il neige par intermittence. Le jardin est couvert d'une épaisse couche de flocons. Dans la jeune nuit de ce premier jour de février, le bruit des moteurs d'un avion et les feux de l'aéronef signalent l'arrivée du vol SX0219 qui va se poser sur l'aéroport de Belp-Berne. Il arrive de Munich. Le chat du voisin, indifférent au froid et à la neige part pour sa tournée nocturne... Dans la nuit, tous les chats sont gris!
Hier, en fin d'après-midi, une averse peu dense mais tenace de petits flocons humides a débuté. Elle a duré toute la nuit et a modifié le paysage. Ce matin, en ouvrant les volets, émerveillement...
Philippe Clay MES UNIVERSITÉS Paroles et musique: H. Djian, Balasko, D. Faure, 1971
Mes universités, C'était pas Jussieu, c'était pas Censier, c'était pas Nanterre Mes universités C'était le pavé, le pavé de Paris, le Paris de la guerre On parlait peu de marxisme Encore moins de maoïsme Le seul système, c'était le système D D comme débrouille-toi D comme démerde-toi Pour trouver de quoi Bouffer et te réchauffer
Mes universités C'était pas la peine d'être bachelier Pour pouvoir y entrer Mes universités T'avais pas de diplômes Mais t'étais un homme Quand tu en sortais Nous quand on contestait C'était contre les casqués Qui défilaient sur nos Champs-Elysées Quand on écoutait Londres Dans nos planques sur les ondes C'était pas les Beatles qui nous parlaient.
Mes universités, C'était pas Jussieu, c'était pas Censier, c'était pas Nanterre Mes universités C'était le pavé, le pavé de paris, le Paris de la guerre Pourtant on tenait le coup Bien des fois entre nous On rigolait comme avant ou après Mais quand ça tournait mal Fallait garder le moral Car y'avait pas de came pour oublier Mes universités C'était mes 20 ans pas toujours marrants, Mais c'était le bon temps
Mes universités Si j'en ai bavé je me ferais pas prier Pour y retourner Bien sûr le monde a changé Tout ça c'est du passé Mais ce passé faut pas vous étonner Il est telle ment présent Qu'on ne comprend plus maintenant Ce qui ne tourne plus rond dans vos universités.
- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.
Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure