L'été de tous les dangers - 134e devoir de Lakevio du Goût
134ème devoir de Lakevio du Goût
Encore une histoire de porte.
Celles qui donnent sur de nouveaux mondes.
Celles qui donnent sur des mondes anciens.
Ce qui serait chouette, c’est que vous réussissiez à y mettre les mots.
- Attirer.
- Affoler.
- Effrayer.
- Fermer.
- Ouvrir.
- Trouver.
- Aimer.
- Perdre.
- Mourir.
- Noyer.
Peu importe le temps, le mode, où que ces verbes soient usés de façon pronominale ou non.
À lundi j’espère…
Note
Merci M. Le Goût d’avoir choisi pour ce 134e devoir une toile torride, qui frise, pour ceux qui ne fréquentent pas les alcôves secrètes du musée d’Orsay, l’indécence.
Préambule
Le dernier devoir de l’année, en début juillet, a remonté ma moyenne de plusieurs points. Julie m’a accordé un 19/20. Je passe dans la classe des grands à la rentrée.
L’ORIGINE DU MONDE
La pièce est silencieuse, baignée d’un rayon de soleil qui se fraye un passage par la fenêtre. Une fenêtre qui donne sur une cour. Une cour sombre, au milieu de laquelle est planté un buddleia de David (Buddleja davidii) aussi appelé buddleia du père David. Il végète au fond de ce puit de six étages. Le soleil lèche son feuillage lorsqu’il atteint le zénith de sa trajectoire estivale. Personne ne remarque cet instant magique. Les habitants qui ont vue sur cour sont allongés sur des serviettes de bain au bord de plages lacustres dans la fournaise de l’été. Cet arbuste originaire de Chine est juste bon à attirer les papillons.
Des planches polies par le temps et le passage répété de chaussures, des planches tout en longueur, des planches fixées côte à côte, constituent le plancher de la pièce. L’essence choisie est le chêne. Le rare curieux qui effleurerait ce plancher pour affoler ses sens esthétiques pourrait perdre le nord. Ce plancher pourrait effrayer les effraies puisque ce n’est qu’un vulgaire sol en vinyle, il faut noyer le poisson.
Un valet de trèfle, déguisé en valet de chambre passe ses journées du lundi à fermer la porte de la pièce. Une porte mystérieusement toujours ouverte. En face de la porte ouverte, séparée par un couloir, un couloir constitué de planches de chêne imitant le vinyle, une porte fermée atténue le dialogue courtois dit par un comte et une marquise. On remarque aussi des blanchisseuses qui entrent et sortent dans cette pièce-là. Une pièce que l’on pourrait résumer par un proverbe : « Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée ».
Le valet de trèfle, déguisé en valet de chambre passe son temps libre à ouvrir les volets de son imagination pour trouver la clef de sol, une clef qui, introduite dans le poste à galène posé sur la table à côté de la porte, permet d’écouter en boucle « aimer à en perdre la raison ».
Sur le montant de la porte ouverte, un interrupteur en porcelaine est fixé par deux vis rouillées par le temps. Le visiteur qui quitte la pièce, avant d’éteindre la lumière, aura le temps de mourir d’aimer en regardant une reproduction de « L’origine du monde », peinte par Courbet, placée bien en vue sur le bord de la table.
L'été de tous les dangers - Edmond-Henri Crisinel
Quatrain
Vertigineux, l’été s’exalte dans l’air alpestre, les yeux bandés.
L’automne attise les monstres, verse un vin grec dans la coupe du prophète.
Les violettes d’hiver gèlent dans la main de l’insensé.
Au plus sombre printemps germe l’arbre futur.
Le bandeau noir
Edmond-Henri Crisinel
Edmond-Henri Crisinel, né à Faoug le 2 janvier 1897 et mort à Nyon le 25 septembre 1948, est un poète, écrivain et journaliste vaudois.
Fin juin, j'ai filmé des canards à Spiez :
Les canards de Spiez prennent la pose à la pause de midi
Filmé aux alentours de midi à Spiez Le 28 juin 2022
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
L'été de tous les dangers - Cafés, pâtisseries et nuages
Après quelques jours passés dans le village des vacances de mon enfance, retour dans les montagnes.
Avant de monter dans les brumes du petit village dans les montagnes, goûter à la pâtisserie Tea-Room Rieder à Interlaken. Des guêpes sont arrivées au nombre de cinq. Il a donc fallu partager le gâteau !
L'été de tous les dangers - Le soleil se couche aussi dans le village des vacances de mon enfance
Lignières
L'orage gronde au loin.
20h51
21h10
L'été de tous les dangers - Affaire de famille
Adrienne, ma grand-mère maternelle, est au dernier rang, tout à gauche. Ma grand-mère est née en 1900, on pense que cette photo de classe, prise à Lignières, date des années 1910-1911 ou 12.
L'été de tous les dangers - Affaire de famille
Feu mon grand oncle Roger, frère de mon grand-père maternel, en 1920 ou 1921
Été 1962
La fratrie avec ma grand-mère maternelle (Je suis à gauche,ma soeur au milieu, mon frère à droite)
Début juillet 1968
L'été de tous les dangers - Fête nationale
1291 - 2022, le bel âge !
1er août 2022
Ciel ! Un poulpe dans l'évier
Filmé le 1er août 2022
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
L'été de tous les dangers - LES BRUNES COMPTENT PAS POUR DES PRUNES
« Une prune n’en veut pas à l’homme qui la mange, mais au paysan qui a planté le prunier »
Trésor de la pensée japonaise entendu dans « Bullet Train », réalisé par David Leicht
Les brunes comptent pas pour des prunes, Lio
L'été de tous les dangers - La croisière s'amuse
Berne
Versa bar, 11h57
Il fait chaud, on boit des doppi coulés sur de minis icebergs ! C'est bien sur un candelaria du Costa Rica.
.Sur un coup de tête, croisière sur le lac de Thoune, entre Thoune et Interlaken West. C'est à bord du MS Beatus, construit en 1963 et d'une capacité de 600 passagers, que nous traversons dans sa longueur le lac. Le bateau cabote de port en port, d'une rive à l'autre. Le voyage dure deux heures. Le train met 27 minutes. J'ai casé les courses dans un coin du "navire", Dans la glacière il y avait un poulet et un poulpe.