Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Rêveries

24 septembre 2022

Il automne - Quoi de neuf dans le village des vacances de mon enfance ?

Après deux ans de disette, une pandémie en étant la cause, la désalpe s'est déroulée ce samedi. C'est la 45e ! La 45e désalpe de Lignières.
J'ai filmé, un vidéogramme est en préparation, voici quelques photographie.

28CF0122-2ED2-4B8C-A219-686899FC77B5

Publicité
Publicité
23 septembre 2022

Il automne - Désalpe

Le petit village dans les montagnes vit au rythme des désalpes. C'est le retour des vaches. Fringantes, elles descendent d'un pas rapide des alpages. Beaucoup de monde sur la place du village pour regarder le retour des troupeaux. Aujourd'hui, c'est une avant-garde qui descend. Demain ce sera le gros de la troupe, puis, jusqu'à la fin du mois il y aura encore quelques retours. Cette année, les désalpes, dans la région d'Interlaken, se font avec deux semaines d'avance. Les pluies, un peu pingre cette année, rendent les alpages secs et peu verdoyants en ce mois de septembre.

04C1CBA7-52B5-4A7F-BA74-F4F41ECA2065

Je prépare un vidéogramme de cette désalpe, il sera mis en ligne bientôt.

22 septembre 2022

Il automne - Des paysages fabuleux

Randonnée de mise en jambe, 16 kilomètres, 6 heures de marche dans les alpages aux alentours du petit village dans les montagnes.
Le point culminant de ce circuit improvisé autour du village, "Haglätsch 1735 m."
Là-haut, le chalet était fermé. Les vaches sont descendues un peu plus bas. Cette année les désalpes ont lieu 15 jours plus tôt que l'an passé. Elles s’étaleront sur plusieurs jours à partir de demain, Certaines années, le retour des vaches est prématuré à la suite de chutes de neige. Cette année c'est le manque d'herbe qui précipite le retour.
Le paysage était grandiose, les champignons abondants. Quelques bolets bais ont terminé leur existence dans la poêle ce soir. Un souvenir gustatif de cette première randonnée de l'année. Une mise en jambe tout de même assez corsée !

 

99D2CE26-4D2B-4F68-BD6D-73AB53BDBB3A
657F69F0-3203-4716-BABD-35B5A1C61510

CC010C2E-B951-4AC3-9290-4A8955B98088

0D57339B-73EE-46DB-B94E-603C3E86F382

B2F30CF6-326F-46B0-998E-9B9D96C8E079

20 septembre 2022

Il automne - Un grand moment de music-hall

Marie Dubas * L'amour au passé défini * 1956

(Biographie trouvée sur la toile)
Marie Dubas est née en 1894 et, tout en suivant des cours au Conservatoire d’art Dramatique (classe de P. Mounet), elle est figurante au théâtre de Grenelle (Esméralda à 14 ans, en 1908). Elle suit des cours de chant aussi et, très tôt, elle devient chanteuse d’opérette, métier qu’elle exercera jusqu’en 1926.
L’année suivante, elle entame une carrière de chanteuse populaire avec “Pedro” (J. Gey et J. Rodor) qu’elle chante à l’Olympia. Succès immédiat. Elle est au Casino de Paris en 1932 puis passe en vedette à l’A.B.C. et à Bobino.
Dans ses tours “de chant”, elle danse, chante, joue la comédie, mime, intercalant chansons réaliste, comiques, monologues, chansons folkloriques, chansons pour enfants et mélodies classiques.
En 1932, elle inaugure la formule du récital à Bruxelles puis à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées, l’année suivante : 35 chansons, sans micro. Piaf trouve en elle une source d’inspiration. Colette la vénère. Son public l’adule. C’est elle qui crée “Quand Charlotte prie Notre-Dame” (Jehan Rictus – 1934), “La java d’un sou” (Batell, Valray – 1935), “Mon légionnaire” (R. Asso, M. Monot – 1936) …
Exilée durant la guerre, en raison de ses origines juives, elle chante en Amérique, en Suisse, au Portugal, en Afrique du Nord. – Elle refait une entrée triomphale en 1945 (à l’A.B.C. et au Théâtre de l’Étoile) puis repasse du côté du théâtre (Théâtre Antoine, 1950), revient au Music-Hall (Bobino, 1953) assurant, avec Damia, la réouverture de l’Olympia en 1955.
Elle tourne aussi, dans quelques films : Escale de Louis Valrey (1935 – Chanson-thème : “La java d’un sou”, Au fil des ondes de Pierre Gautherin en 1951, Une nuit au Moulin Rouge de Jean-Claude Roy (avec l’ineffable Armand Bernard) en 1955…
En 1958, après cinquante ans de carrière, elle n’en peut plus : “J’ai payé trop cher : ce métier m’a tué”, dit-elle…
Elle mourra 14 ans plus tard, à Paris, en 1972 après avoir donné sa dernière interview en 1962.

PUB

"En 1950, dans le tout premier film publicitaire de la Vache qui rit, Pauline Carton (connue pour ses rôles de soubrette chez Sacha Guitry) joue une cuisinière servant une famille bourgeoise et vantant à sa nièce les mérites des fromages Bel.."
19 septembre 2022

Il automne - Intox

137e devoir de Lakevio du Goût
La consigne :

 

Ce monsieur, peint par Jackie Knott semble…
Semble quoi ?
Il est d’un sérieux papal, soit.
Mais encore ?
J’espère qu’on en saura plus lundi, grâce à nos efforts communs pour lire sa pensée.

 

 

 

Fausse nouvelle

Deux allées en terre battue séparées par une plate-bande semée d’un gazon peu entretenu, une herbe folle partie à l’assaut d’une gouttière en cuivre, quelques plantes vertes dans des bacs en chêne des pierriers composent le décor d’un jardinet à l’esprit zen. Entouré de hauts bâtiments, un silence monacal s’échappe de cette oasis propice à l’introspection de l’âme. Un olivier crevotant et trois bancs complètent la scène. Les planches de ces bancs, couleur caca dauphin, sont fixées à des armatures en fer forgé terminées par des gueules de dragon.
Dans ce Gethsēmani d’un autre siècle, un oiseau picore la terre, méticuleusement, en quête d’une graine ou d’un ver. Curieux, comme tous les volatiles, son œil fixe une masse sombre sur un des bancs.
Si nous nous approchons de cette masse sombre, que l’oiseau tente de distinguer, nous verrons une silhouette humaine ; un homme assis sur un des bouts du banc du milieu. Jambes croisées, les mains occupées à tenir une liasse de feuillets, totalement immobile, il semble de marbre. Il pourrait avoir sa place dans le célèbre musée de cire de la ville.
Pantalon gris, chaussettes et chaussures noires, haut du corps enveloppé d’un imperméable gris-noir, il fixe ostensiblement ses feuillets. Une paire de lunettes montées sur deux cercles de fer forgé fixés à une paire de branches en chêne rouvre complète le portrait. Un chapeau mou, noir, cerclé d’un ruban de même couleur, rabattu sur les yeux, cache en partie le crâne rasé du lecteur statufié.
L’oiseau s’envole tenant dans son bec une branchette arrachée à l’olivier agonisant. Son plumage d’un blanc immaculé contraste avec la noirceur de l’homme assis sur le banc. La colombe regagne son colombier urbain. Le visage de l’homme n’a pas cillé. 
Huit jours se sont écoulés depuis la lune des moissons et ces menus événements qui troublent la quiétude de ce jardinet.

Un léger déplacement d’air, provoqué par les pas rapides d’un inconnu qui se dirige vers la masse sombre, agite le feuillage rachitique de l’olivier. Il se penche et ses lèvres murmurent quelques mots à l’homme en noir. En relevant son buste, l’inconnu identifie sur la liasse de feuillets tenue fermement par ce qui semble être une personne déterminée, au visage dur et fermé, une graisse « Helvetica Neue 95 Black ». Ces caractères gras lui permettent de lire l’entête de la page : « Feuille de route ».
Sans montrer le moindre signe d’une émotion, le lecteur plie les feuillets en deux et les glissent dans une des poches de son imperméable. Il se lève et suit l’inconnu. 

Un couloir obscur, une porte en chêne sessile sur laquelle est fixé un chiffre royal en fer forgé, l’homme en noir a retiré son chapeau en pénétrant sur une galerie en pierre. Cette galerie à trois mètres du sol située sur un des côtes d’une salle immense permet d’assister à un rituel qui marque la fin d’une époque.
L’homme en noir s’incline trois fois. Au milieu de cette salle, un cercueil en chêne d’Angleterre, drapé de l’étendard royal, repose sur un catafalque tendu de pourpre, entouré de chandeliers. La couronne d'État impériale posée sur un coussin violacé, le sceptre à la croix et l’orbe, ces regalia sont disposés sur le cercueil. Une couronne de fleurs blanches, mêlé de feuillage vert complète cette symbolique. Jour et nuit, des milliers de personnes défilent devant le catafalque pour rendre un dernier hommage à leur souveraine.

L’homme en noir disparaît dans une voiture grise. Assis à l’arrière de la berline sur un siège en cuir, il descend une tablette en chêne à trochets fixée au siège avant par un ingénieux système en fer forgé. Il y dépose la liasse de feuillets qu’il a retiré de sa poche.

Un oiseau, picore sur le tarmac d’un aéroport international, au pied d’un aéronef. Curieux, comme tous les volatiles, son œil fixe une masse sombre qui entre dans l’avion. Dans quelques minutes, cet avion, dans un bruit d’enfer, s’arrachera de la piste. Vladimir Vladimirovitch regagne les bords de la Moskova.

Publicité
Publicité
17 septembre 2022

Il automne - Samedi soir, c'est jazz...


Over in Gloryland (Live)
Monty Sunshine's Jazz Band

La nuit a laissé des traces sur les plus hauts sommets. Des traces blanches, il a neigé cette nuit. La plupart des cols sont fermés à la circulation. En catastrophe, il a fallu mettre une petite laine. Fini les manches courtes. 

Samedi soir, c'est jazz.
Les chats du village, peu familiarisés avec ce genre de répertoire, écoutent cette musique avec circonspection. Ici, dans le petit village dans les montagnes c'est cors des alpes, sonneurs de cloches et youtze ! C’est ce type de musique qui rythme la vie dans ce coin de l’Oberland bernois. Des airs joués sur une schwytzoise (ICI) s’échappent de la voiture du facteur, nous avons eu droit à plusieurs concerts de cors des alpes et les sonneurs de cloches ont défilé à plusieurs reprises. Alors, le jazz, pour ces félins d’un village traditionnel, c’est une bouillie de bruits divers…


The Old Rugged Cross (Remastered 2017)
Ken Colyer's Jazzmen · George Bennard


Cradle Song
Ken Colyer's Jazzmen


Corrine Corina
Ken Colyer's Jazzmen


Ice Cream
Monty Sunshine's Jazz Band

15 septembre 2022

Il automne - Le vieux vapeur "Neuchâtel" danse sur les vagues

Neuchâtel
Place Pury, aux alentours de neuf heures et quart 

940ED4D0-62D6-4259-90C2-B16C27E9D81D

 

 

Croisière sur le lac de Neuchâtel à bord du vapeur "Neuchâtel", construit par Escher, Wyss & Co à Zurich en 1912. Il n'a pas de pont supérieur. Il a été conçu pour naviguer sur "les trois lacs", Neuchâtel, Morat et Bienne, reliés par des canaux avec de ponts de faible hauteur.
Le spectacle était magnifique, nuages, grains, eaux sombres et agitées. Le bateau dansait sur les vagues.

69575E6E-E5C8-4075-BE70-8418243F0E26

14 septembre 2022

Il automne - Adieu l'artiste

jfhgjkfhjkghfsjhgsklhglsjkhdfklghsldfhgskldfjhgésdfhgésdhfgéhdfsjhgjdfhgjkfdhjkfdhéjkhsjkfhjkéhéjksfhjkéghgsjkféhjkhfdjk
shgjkfhgéjkfhégkfhégkfhéjkhfjkéhgjkéfhgjkhgjkfhgjkéfhgéjkfhgéjkfhgéjkfhféjkhéfshgéjkfhgjkfhgjkfhéjkhgjfkéhgjkfshgjkéfshgés
fjhgjkéfhgjkéfhgjkfhgjkfshgjkfhgjkhgjkhsgjkhfgjkésfhgékfhgéjkfshgéjkf hékghfjkédfhjkéhfjéfhjfsjkhjkhféjhéjhjkéhjkéhffgjfgjkhéfghjéfghfghfjhjkhjkéfdshgéjksdhfgjékfhgjkéfhjkéhfjkéhfjké
hfjkhgfskéhgékfshkéjfhjkfhgfkjéhkhjkfhjkhsjkhéjkhéhéjkhjkéhjkfhgjkéhjkhjkhjkésfdhjkéhéjkhéhézeuiprzpuie
ZUTIPEUEIFHUIZDUIPGZFSUGHRHAGKJHGJKHJFSHJKjfhajkhfdjhégjfhadélhgéakjhgjkhgjkéadhfékhgéjkfahgjké
dfahgueuioruqioèuziètoqeiouriojklfvadmnfkfnerjkntgjekrjpto¨qp54tzrkohglkhglémgklmngjnbjhbrguztgrzhrpitujèiprokre
orkglrmgklmngjkngtjkng.

 Hommage à Godard, j'ai réalisé un film, collage, :

 

Hommage à Godard
3 décembre 1930
13 septembre 2022
Images, montage. réalisation Jeanjacques666

12 septembre 2022

Il automne - Horacio Quinoga, auteur que je n'ai jamais lu, j'en très envie de lire « Contes d'amour, de folie et de mort » !

136ème devoir de Lakevio du Goût

Jo,_la_belle_Irlandaise.jpg

« La consigne du Goût (ICI) »
Cette toile de Gustave Courbet dite C Jo la belle Irlandaise » me dit quelque chose.
Pas seulement parce que « Jo, la belle Irlandaise » a permis à Gustave Courbet quelques privautés.
Mais vous, qu’en avez-vous à dire ?
J’aimerais que cette note commençât par « À quoi Bon ? Enfin… Vous ne supposez pas que ce n’était pas en apparence ? »
Aussi qu’elle finît par « J’ai bien été le premier à vérifier l’exactitude de la chose, quand j’étais votre amour… en apparence. »
J’espère que vous aurez une histoire à raconter à partir de ces deux phrases tirées des « Contes d'amour, de folie et de mort » d’Horacio Quinoga.
À lundi…


La belle irlandaise

« À quoi Bon ? Enfin… Vous ne supposez pas que ce n’était pas en apparence ? » Son murmure était inaudible. 
Assise devant une table qui lui sert de coiffeuse, elle parle à voix basse, en remuant à peine les lèvres. Elle regarde son reflet dans un petit miroir, qu’elle agite comme un éventail. Sa main libre triture ses cheveux. Le peu de clémence du climat a terni son abondante chevelure jadis belle et soyeuse, elle n’a pas vingt-cinq ans. Elle passe ses journées dans sa chambre, au premier étage d’une maison construite sur pilotis. Toutes les maisons du hameau sont surélevées pour échapper aux mygales et serpents qui infestent cet endroit, et, aussi, pour être à l’abri des inondations quand le fleuve déborde. Fleuve qui roule des eaux boueuses à plusieurs kilomètres de là. Des pluies diluviennes le gonfle parfois, il s’étire alors au-delà des maisons de ce bourg égaré au cœur de la jungle. La chaleur humide est accablante. Tout est moite. Le hameau ne reçoit pas de soleil. La canopée, où bruit une vie cachée, ressemble à un amas de nuages immobiles à jamais.
Assise devant sa coiffeuse, murmurant dans le vide, cette jeune femme à la crinière de lion, sort peu de sa chambre. Les habitant du bourg en parlant d’elle, disent « la folle », certains, les plus vieux, l’appellent, « la belle irlandaise ». Son grand-père, un Irlandais épris de vie sauvage, s’était installé dans ce hameau, alors prospère, au mitant du siècle passé. Le prénom de la jeune femme, oublié par les gens est parfois prononcé par son père. Le seul témoignage de sa mère se lit sur une stèle clouée au pied d’un arbre. La mousse efface peu à peu le souvenir de cette mère morte depuis longtemps. Égarée dans le dédale inextricable de la jungle les appels au secours, furent vains. On retrouva le corps de la mère à moitié dévoré par des fourmis.
Agitant son miroir, elle a quitté sa chambre en entendant une galopade. Son prince arrivait. Au bas de l’escalier, elle ne prit pas garde, pressée, elle n’avait pas chaussé de bottes, elle était en chemise de nuit. La galopade était une chimère, la vipère ne l’était pas. Elle sentit à peine la morsure au bas de sa jambe, deux marques d’où s’échappaient un filet de sang. Elle remonta dans sa chambre. Une douleur vive atteignit son mollet. Son père absent, personne pour faire un garrot au-dessus de la blessure. Elle remua des lèvres de plus belle. Des gouttes de sueur perlaient sur son visage. La douleur paralysait sa jambe. La porte de sa chambre s’ouvrit enfin. Elle se retourna, se leva et étreignit son prince, qui se tenait debout sur le pas de la porte. Ses bras saisir le vide, la maison était déserte, et elle s’affaissa sur le sol. Elle crut entendre son bien aimé lui murmurer une phrase mystérieuse « J’ai bien été le premier à vérifier l’exactitude de la chose, quand j’étais votre amour… 
en apparence. »

10 septembre 2022

Il automne - Fin de saison

Spiez
La piscine ferme ses portes en fin d'après-midi, la saison s'achève.

E05333BA-5279-4B6C-BC81-3F77CB871FCD

084CE428-FDD9-4915-BFEE-5C56FC37FDA4

68881275-6726-40C2-A93E-85956AB52283Quoi de neuf ?
Sonate d'automne, nuit fraîche, une couverture grise dans le ciel empêche les étoiles de voir la lune pleine.


Rentrer, le soir

 Une allée de jardin botanique, avec beaucoup de ciel
rouge au-dessus des arbres humides. Et un père, une mère
des aciéries qui y ont mené leur petit enfant.

 Puis, du côté du soir, les toits sont une main qui tend à
une autre main une pierre.

 Et c’est soudain un quartier de boutiques basses et
sombres, et la nuit qui nous a suivis pas à pas a un souffle
court, qui cesse parfois ; et la mère est immense près du
garçon qui grandit.

Yves Bonnefoy (Rue Traversière)

Publicité
Publicité
Rêveries
Publicité
Rêveries
Newsletter
CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

GUERRE

Valéry

Archives
Publicité