29 degrés, à Berne, un 12 septembre... Quelqu'un doit jouer avec les manettes du chauffage central... Les arbres sont en grande souffrance, il ne pleut pas depuis une éternité... Tout est sec... 21h50, il fait encore 22 degrés, au loin l'orage gronde. Selon le plan de vol, éclairs, tonnerre et pluie vont passer au large de la Ville fédérale...
Dimanche 26 août, ce fut la première randonnée de l'année. Un marche de deux heures, de 2400 m. à 3142 m., dans les Alpes valaisannes. Une journée magnifique. Cette mise en jambes sera suivie, si le temps le permet et l'envie persiste, de quelques randonnées dans l'Oberland bernois avant l'arrivée de la neige. J'ai filmé quelques plans de ce voyage en montagne.
Randonnée dans les Alpes valaisannes
Randonnée dans les Alpes valaisannes De Kreuzboden 2400 m. à Hohsaas 3142 m. 2 heures de marche 741 m, de dénivelé Filmé le 26 août 2018 Réalisation jeanjacques666 un été sans fin
Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s’empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là Violâtres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne
Les enfants de l’école viennent avec fracas Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
J'ai vu, hier, sur le coup de 11 heures du matin, les premiers colchiques. C'était à Crémines, dans le Jura bernois. J'ai fait une photo de cette première trace automnale...
J'ai lu dans le quotidien "Le Temps" de ce mercredi, un article qui laisse songeur. La Chine ne censure pas qu'en Chine. Elle fait de la prévention en amont pour éviter les articles qui ne lui conviendrait pas... (Lire ci-dessous)
Dimanche, il fait un temps gris et frais. Un trio de sorbets fut dévoré, à la Gelateria di Berna. Myrtilles, en dialecte bernois, Heiti, quetsches et sorbets de chocolat.
L’automne est là, visible jusque dans les replis les plus secrets de notre âme.
Je vous envoie une carte postale animée. Un florilège d'images que j'ai tourné à Spiez pendant l'été, un été sans fin ! Dans un devoir du lundi, proposé par Lakévio, je cite un rosier nommé “Schneewittchen”, "Fée des neiges" (ICI). La roseraie de Spiez en possède un exemplaire. On le voit dans le film...
Carte postale envoyée de Spiez
Carte postale envoyée de Spiez Filmé en juillet et août 2018 à Spiez Réalisation jeanjacques666 Un été sans fin
La fenêtre de la cuisine, ouverte sur l'été sans fin, est un aspirateur à papillons du soir. La lampe, soleil artificiel, attire ces beautés étranges... un éclair de magnésium et les voilà fixés sur le papier argentique, évidemment, de nos jours, le papier argentique devient de plus en plus chimère. Pour faire court, ces papillons qui volent la nuit, sont numérisés, compressés dans la base des données photographiques de l'appareil de téléphone, et, pour les regarder, on décompresse à l'eau tiède aditionnée d'un jus de citron pressé. Si les pixels sont congelés, une décongelation lente est conseillée. Le rendu sera meilleur. Ne jamais recongeler des pixels, c'est le b.a.-ba du photographe amateur.
Mercredi 22 août, ce fut encore une journée à plus de 30 degrés !!! Photographies, de haut en bas, de gauche à droite : Les falaises de molasse au bord de l'Emme, à Berthoud (dimanche 19 août 2018) ; l'annonce des 31 degrés ; La petite azalée, dans le jardinet est en floraison. C'est la deuxième floraison de l'année. Elle est déboussolée par un climat qui lui fait perdre ses repaires... ; Le nouveau roman d'Amélie, présent dans le minuscule rayon de littérature française, de la librairie Stauffacher, annonce que la quiétude de l'été devient de plus en plus précaire. C'est la rentrée littéraire avec une tonne de titres annoncés...
Jeudi 23 août, il a fait un tout petit peu moins chaud. Le mercure n'a pas dépassé les 29 degrés... Photographies, de haut en bas, de gauche à droite : L'empreinte des 29 degrés ; Le ciel à Berthoud vers 20h30, un ciel magnifique. Vendredi 24 août, une découverte musicale :
Simon Rochon Cohen, est un chanteur, musicien, auteur, compositeur et interprète français né le 27 août 1983 à Lyon, connu sous les pseudonymes Siméo, Chaton ou encore Petit Cœur
"POSSIBLE" L'album, marqué par le changement de pseudonyme (Siméo devient Chaton), sort le 9 mars 2018. Il est salué par la critique qui apprécie l'originalité de ses textes désabusés, et sa musique mêlant dub et electro.
"Poésies" est extrait de cet album.
(Infos Wikipédia)
CHATON - Poésies (Clip officiel)
Réalisation : Raphaël Pfeiffer Direction de la photographie : Eponine Momenceau Stylisme : Lola Incardona Assistante mise en scène : Amandine Mane Assistant opérateur : Rémi Bouges Repérages : Camille Ayme Régie : Lisa Li Vecchi Montage : Ariane Prunet Etalonnage : Serge Antony
Deselby Productions
POÉSIES
Au bord de la faillite Je continue d'écrire des poésies C'est Paris qui m'habite Je continue d'écrire des poésies Le téléphone est éteint Le téléphone est éteint Le téléphone est éteint
Je ne répondrai jamais plus de rien Je ne me sens pas très bien Depuis la fin des années 80
Pourtant la vie est facile Il suffit de baiser les gens droit dans les yeux Mais j'ai le sommeil fragile De faire simplement bien quand je pourrais faire mieux Et au bord de la faillite Je continue d'écrire des poésies C'est Paris qui m'habite Je continue d'écrire des poésies
J'ai pas le refrain qui en dit long Seulement quelques mots brisés dans la gorge J'fais pas le malin sous les néons Comme je lui mets ma folie dans la gorge Si l'alcool fort est coupé aux larmes C'est que ça va pas vraiment femme Parfois j'ai besoin d'un sac en craft Quand simplement respirer devient un effort Et au bord de la faillite Je continue d'écrire des poésies C'est Paris Paris qui m'habite Je continue d'écrire des poésies
Quand j'ai mal, j’ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j’ai mal partout Quand j'ai mal, j’ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j’ai mal partout Ho ça va pas du tout J'ai plus jamais de gout Ho ça va pas du tout, j'irai pas jusqu'au bout
Et au bord de la faillite Je continue d'écrire des poésies C'est Paris Paris qui m'habite Je continue d'écrire des poésies
Quelques années en Erasmus A sauter jupes lycéennes Je ne demandais pas vraiment plus Qu'un dernier volcan bouillant dans les veines Je rêvais de remplir des salles Pas de remplir des verres dans mon salon Comme un con d'avant l'intégrale D'une série, la main dans le pantalon Et au bord de la faillite Je continue d'écrire des poésies C'est Paris qui m'habite Je continue d'écrire des poésies
Au bord de la faillite Je continue d'écrire des poésies C'est Paris qui m'habite Je continue d'écrire des poésies Quand j'ai mal, j’ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal partout Quand j'ai mal, j’ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal partout je pourrais mais pourtant J'fais plus jamais l'effort Je n'aime plus trop les gens J'm'ennuie comme un rat mort Dans mon appartement J'fais plus jamais l'effort Je sais plus depuis quand J'ai pas mis le nez dehors
Et au bord de la faillite Je continue d'écrire des poésies Au bord de la faillite Je continue d'écrire des poésies Ça va déjà mieux ça va vite Je continue d'écrire des poésies Au bord de la faillite Je continue d'écrire des poésies Au bord de la faillite Je continue d'écrire des poésies Ça va déjà mieux ça va vite Je continue d'écrire des poésies Des poésies Des poésies
Amateur de noir et blanc, j'ai essayé de fixer sur "la pellicule", un soir d'été dans la Ville fédérale. L'été sans fin continue sa route sur un air de jazz...
Un soir d’été en ville
Un soir d'été en ville Filmé à Berne le 4 et 11 août 2018 (Le 11 août, pendant les Buskers Bern 2018) Réalisation Jeanjacques666 Samedi soir, c'est jazz Un été sans fin
Ce soir, la belle lumière du soir est entrée dans la cuisine, l'espace d'un instant. Les roses reflétaient l'été sans fin... Plus tard, alors qu'il faisait nuit et que la cafetière italienne était sous pression, un bruit de bimoteur à hélices se faisait entendre dans la cuisine. C'est un insecte qui volent lourdement et bruyamment et dont j'ignore le nom (photo ci-dessous)...
Hier, en fin d'après-midi, juste avant un orage, le ciel était magnifique à Spiez... Aujourd'hui, le ciel réservait de belle surprises au-dessus de la Ville fédérale...
Les sorbets du jour, dégustés vers dix heures du soir, à la Gelateria di Berna:
Concombre et chanvre bio, une nouveauté Ce sorbet au concombre est une réussite, quand au chanvre, je n'ai pas particulièrement décelé sa présence. Grapefruit Limone de Sorrente
"Je suis l’esprit qui danse au fond des bals éteints La valse qui s’endort doucement sur la piste Tandis que traîne ici l’âme des musiciens Je suis là suffocant dans une peau d’artiste… " JEHAN JONAS
Jehan Jonas, de son vrai nom Gérard Beziat, né et mort à Paris (12 août 1944-29 avril 1980), est un chanteur français, auteur-compositeur-interprète libertaire des années 1960 et 70.
- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin. - C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc. Pierre et Thérèse.