Été 14 - fruit de saison
La poire "Docteur Jules Guyot". Cette poire a été créée par Charles Baltet en hommage au Docteur Jules Guyot. C'est une poire d'été qui ne se conserve pas.
Été 14 - Le Jardin, la collection des échinacées
Les échinacées du Jardin sont en fleurs
Été 14 - L'amanite rougissante
l'Amanite rougissante connue aussi sous le nom d'Amanite vineuse ou d'Amanite rougeâtre, en raison de sa couleur, ou encore de Golmotte, Golmette ou Golmelle ou le Royal. Toxique crue, elle doit être cuite une vingtaine de minutes avant d'être dégustée. Attention peut-être confondu avec l'amanite panthère, très toxique.
Nous avons poêlé ces amanites vineuses dans de la graisse de coco. Un délice.
Été 14 - Immenses bruits de guerre...
"26 Juillet [1914]
Immenses bruits de guerre, de partout, cette fois. Impossible de travailler. C'est trop grand, on disparaît." (...)
Extrait de:
C. F. Ramuz
Journal - Journal, notes et brouillons, tome 2 1904 - 1920
Oeuvres complètes II
Editions Slatkine - Genève
Été 14 - Le soleil...
Ce soir, le soleil a orchestré avec minutie le spectacle de son coucher. Il disparait derrière Le Chasseral.
Photos prisent depuis Berne.
Été 14 - fruits de saison
Reine claude vertes et mirabelles
Ces fruits, servis au dîner, marquent le passage dans la deuxième partie de l'été...
Été 14 - La pluie
Les dernières coeur de pigeon
Il est bien court le temps des cerises...
Été 14 - Adriano's bar...
Il semble que l'Été, le bel été soit un peu distrait cette année et passe ses journées dissimulé derrière quelques bosquets de rosiers à lire des romans au lieu de se pavaner et d'offrir ses splendeurs estivales. La pluie et les orages s'emparent de la place vacante et les foudres de Vulcain accompagnées de pluies nourries sont notre ordinaire.
Il n'y a plus qu'à se réfugier, jusque tard dans la soirée, à l'Adriano's bar pour se réchauffer d'un doppio Malabar et lire la presse.
Les nouvelles ne sont pas bonnes. L'été 14 ressemble à un autre été 14. En juin 1914, on tirait sur les passagers d'une voiture à Sarajevo, en juillet 2014, on tire sur un Boeing dans le ciel d'Ukraine...
Les deux ventilateurs fixés au plafond du bar sont à l'arrêt. Ces jours, il n'y a pas de chaleur à disperser. La musique qui s'échappe du haut-parleur, situé au-dessus de la machine à café, est du rock pur et dur. Le volume est au maximum, les tympans souffrent.
Le festival du Gurten qui se déroulait sur la montagne éponyme, chère aux Bernois, fêtait cette année ses 30 ans (ICI)
La nuit va bientôt envahir la ville verte, il est temps de rentrer...
Berne, le 20.07.14