Un été au pied des Alpes - Le dernier jour de juillet
Les dernières images du mois de juillet.
La tempête dans la ville de mon enfadolescence
Les jeudis de Capucine
Quelque jours passés dans le village des vacances de mon enfance
Cafés, cafés et cafés
Tarte maison aux groseilles rouges, meringuée
Un papillon très élégant dans le jardin
Une grosse mouche aux ailes bleues
Les fleurs du jardin
J'ai cuisiné pour la famille du poulpe, de la rascasse, des coquelets, des filets mignons de porc, de l'orge perlée, des lentilles beluga, un trempo, des légumes du jardin de ma soeur, une sauce à la crème et bolets séchés, des frites au four, des pois chiches noirs de Murgia Carsica (ICI)
Espresso à Brigue ce lundi
Frohes 1. Ouguscht
Un été au pied des Alpes - Un orage
Après avoir quitté le village des vacances de mon enfance, fait un détour par Brigue, pour boire un espresso rue de la gare, au bar restaurant Couronne, retour dans le petit village dans les montagnes juste avant l’orage. Une pluie diluvienne, des éclairs et des coups de semonce très forts. Le spectacle est magique, des nuages qui se trainent sur les montagnes, quelques grêlons, une brume qui envahi tout le décor, se déchire en miettes, le tonnerre s’éloigne, semble disparaître, revient en force. La nuit s’installe zébrée d’éclair. Au fond de la vallée La Lombach, gonflée par ces fortes pluies, gronde.
Un été au pied des Alpes - Musca domestica
Une mouche, posée sur l’intérieur de la vitre séparant la rue du monde des buveurs de café, piste d’atterrissage translucide, prend soin de son corps. Elle lisse les poils de ses nombreuses pattes, se coiffe et se recoiffe avec agilité avant de disparaître dans le soleil sans régler les consommations. Avant que la mouche ne s’envole vers une destination inconnue, l’apéritif d’un chien, l’encas d’un moineau ou happée par la langue curieuse d’un tamanoir géant apprivoisé, lointain descendant de Totor, géant qui exhibait Dali dans les rues de Paris, j’ai collé mon œil sur ceux à facettes de la Musca domestica pour compter qui tiendra le plus longtemps avant d’éclater de rire.
Perdu !
J’ai fait chauffer ma carte jaune (chez nous, les cartes bleues sont jaunes) pour payer la consommation de l’effrontée. Elle boit, servi dans une toute petite tasse, un doppio Malabar, aspirant le café au moyen d’un tout petit chalumeau en verre, recyclable et lavable, l’addition est toute petite.
Ces jours, alors que le mercure ne se contient pas dans son tube de verre et grimpe vers des records de chaleur, j’opte, au Versa bar, pour un doppio iced. Le café est coulé dans un verre à whisky rempli de glaçons.
Cette année, comme l’an passé, j’ai manqué par paresse mon body summer. Je ne peux donc pas me pavaner sous les arcades de la Ville fédérale en marcel pour faire admirer mes biceps bodybuildés, couverts de tatouages divers et variés sur fond de bronzage, bronzage peaufiné sur les alpages. Je cache ma vieille peau ridée et mes chairs pendantes sous un manteau de fourrure en hermine blanche. Je sue en lisant les Mystères de Paris.
Petit détour en regagnant le petit village dans les montagnes, par Brigue. J’ai vu un hibiscus aussi géant que Totor, un ciel magnifique et le Rhône qui roulait des eaux fraîchement fondues des glaciers. Le congélateur naturel, notre réserve de boisson pétillante, disparaît par une sublimation accélérée. On aura soif dans quelques années !
En fin d’après-midi retour dans la quiétude du village accroché aux montagnes, les orages ne sont pas d’actualité.
Le tamanoir géant de Dali sortant d'une bouche de métro, rue de Lyon à Paris. Photographie parue en 1969 dans un Paris Match
Doppio iced au Versa bar
LA MOUCHE
Brigue
Le petit village dans les montagnes
Un été au pied des Alpes - Il cielo
Le ciel observé à Brigue ce mercredi aux alentours de deux heures de l’après-midi
Traverse l'été - monte - dresse-toi,
Ô rose trémière - enjambe
le trellis de l'enclos,
toi, l'assoiffée
du jardin.
Quatre saisons, plusieurs lunes
Les poèmes trop courts
Pierre Voélin
Editions Empreintes 2022
Un été au pied des Alpes - Les soirs de pleine lune, « Bonsoir Madame la Lune »
Escapade à Brigue...
Marjal (né Jules-Marius Soulié à Paris le 11 août 1881 et mort à Clichy le 2 mars 1940) est un chanteur de la Belle Époque
L'été russe - Brigue
Le thermomètre est monté à 31 degrés dans la Ville fédérale, ce dernier dimanche de juillet.
Un double espresso d'un café délicat pris rapidement au Colonial bar, le temps de prendre quelques notes dans le cahier/journal . Sur le comptoir trône toujours un superbe bouquet.
Sur un coup de tête, changement de train à Spiez et changement de cap. Au lieu de Interlaken, c'est Brigue qui servira de décor pour la balade dominicale. Merci l'AG! Le Valais est toujours dépaysant. C'est un mélange d'Italie et de Savoie. Il fait très chaud, au fil des minutes des nuages s'amassent et le départ pour le retour se fait alors qu'il commence de pleuvoir..