Un été au pied des Alpes - L'Été, le bel été
J’aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas les merveilleux nuages !
Charles Baudelaire
Les nuages vus depuis le petit village dans les montagnes, ce matin
Les nuages vus depuis Interlaken, cet après-midi
Un été au pied des Alpes - Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Journée orageuse avec de multiples orages à toute heure
Je suis descendu en ville pendant une belle éclaircie, éclaircie qui faisait croire à une belle journée d'été.
Photographies
L'été à Interlaken, cet après-midi
L'orage de 20h27, vu depuis le petit village dans les montagnes
(Il y aura un orage à 22h00, à 23h15. Ensuite au lit...)
Snack-bar chez Raymond, une merveille à écouter en suivant le texte !
François Pérusse, né le 8 octobre 1960 à Québec, est un humoriste et chanteur québécois.
Snack-bar chez Raymond
Entre deux villages creux
Dret su'l bord d'la 132
Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Aménagé dans le milieu de nulle part
Dans un' moitié d'autobus
Sur un ti terrain ti terrain
Parsemé d'herbe à puces
La serveuse est joufflue
Pis ell' fait des fautes su' son menu
Une vieille table à pique-nique
Tu te rentres des échardes dans ton cul
Y'a un repas du jour
J'te l'suggère pas toujours
Y'a un ch'veu sur ta boulette
Pis le chef y'a un pickle su'a tête
Au comptoir y ferme le screen
Pour êtr' sûr de ben garder les mouches en dedans
Han han han han han
Snack-bar chez Raymond (chez Raymond)
Snack-bar chez Raymond
Pour oublier ton calvaire
Un bon burger qui coule à terre
Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Pis mon vieux, quand tu r'viens de manger là
Ça fait un' boule su' l'estomac
Fait que Dolly Parton
Quand qu'a y va, ça y en fait trois
Le soir, l'annonce ell' s'allume
Pis y manque des lettres dedans
Fait qu'au lieu de «restaurant»
C'est marqué «restant»
Manger là-dedans
C'est pas pire dans un sens
Ça s'pourrait que ça revienne dans l'autr'sens
Y'a des mouettes dans les poubelles
Qui mangent la même chose que toé
En battant des ai-ai-ai-ailes
Snack-bar chez Raymond
Snack-bar chez Raymond
Viens-t'en bébé on s'en va
Fair' la file a'ec des morons
Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Gueudilles aux oeufs
Gueudilles au poulet
Gueudz-y donc la face
Full de Ketchup
C'est-tu laid?
C'pas compliqué, tu roules, tu roules
Pis tu vois rien à l'horizon
Pis un m'ment d'nné
C'est l'Snack-bar chez Raymond
on on on on on ....ond
OK!
Snack-bar chez Raymond
Snack-bar chez Raymond
Tant qu'à manger cochon
C't'aussi ben d'aller dans les bas-fonds
Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Snack-bar chez Raymond
Snack-bar chez Raymond
Toryeu de joual vert de cibole de câlic'térol
Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Si t'es du genre à surveiller ce que tu manges
Ben surveille ta boulette
Ell' peut se pousser d'entre les deux tranches
Un bon hot dog gras
Celui qui goûte la mêm'chos'qu'les oeufs
Tout le monde au Snack-bar chez Raymond
Un été au pied des Alpes - Une journée à la loupe
Le samedi 24 juin, j'ai filmé la journée en détail, le résultat :
Autopsie d’un samedi de juin
Autopsie d’un samedi de juin
Carnet vidéo filmé à
Berne
Sur les rives du lac de Thoune
Interlaken
Habkern
le 24 juin 2013
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Un été au pied des Alpes - Journée avec nuages
Les Alpes dans les nuages, le Mönch vu depuis Interlaken cette après-midi
L'Augstmatthorn en début de soirée, vu depuis le balcon
APRES TROIS ANS
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu’éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.
Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
- Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.
Poèmes saturniens
Paul Verlaine
Editions de Cluny, 35 et 37 rue de Seine - Paris VI, 1942
Le 5 juin, j'ai filmé le jardin de Lignières, le village des vacances de mon enfance, dans la belle lumière du soir.
Lignières Le jardin La belle lumière du soir
Lignières
Le jardin
La belle lumière du soir
Filmé le 5 juin 2023
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Un été au pied des Alpes - Planter café / C´est pas pour les gens fragiles / Y a qu´à se baisser/Mais c´est ça qui est difficile
10h20, wagon-restaurant de la Deutsche Bahn, Interlaken-Berne (le train arrivera ce soir à Hambourg Altona), espresso genre tord-boyau, croissant au beurre tiède et délicieux, lecture, une lecture qui se déguste lentement, comme un vrai espresso, un texte qui sied bien à ce train qui semble flotter au-dessus de la voie ferrée.
11h30, doppio au Versa bar.
La une de la prestigieuse NZZ, consacrée à la France, titre : « La situation dans les villes françaises est explosive »
13h25, Tibits, petite collation, espresso et lecture de la presse. Le quotidien Le Temps titre en une : « Les banlieues françaises brûlent de rage. »
17h30, cafetière italienne à la maison
Après avoir ingurgité tous ces cafés, le brouillard s’est installé dans le petit village dans les montagnes !
Un été au pied des Alpes - Ciao Claudio
Interlaken, dernier samedi de juin, La Jungfrau
Carrouge 24 juin [19]33
Mon cher Nicole
Ton message m'a fait bien plaisir : sa promptitude, et tout cet amical souci que tu y montres de satisfaire une demande dont le sans-gêne me remplit maintenant de confusion... Accepte à tout le moins mes excuses et aussi un bien profond merci. Voici une partie de ce que tu me demandes: Adieu et Feuillets*. Ma collection d'Aujourd'hui est tout à fait incomplète, aussi vais-je demander des exemplaires à Mermod et te les faire tenir. Peut-être verrai-je Trolliet la semaine prochaine, car il y a une exposition Viollier à Genève**, et Paul (qui est au pays et est venu lundi me voir sous la pluie avec mon filleul***) me proposait d'aller la voir avec lui. J'aurais profité de l'occasion pour rencontrer Trolliet et lui demander des « mesures » exactes - mais quoi qu'il advienne de notre projet, je te renseignerai là-dessus sans trop tarder, mon cher Nicole. Au demeurant ce numéro de Présence ne paraîtra pas avant l'automne, ce qui nous donne un vaste laps.
Nous voici dans l'«encore de la pluie » chaque soir à la radio. Je pense beaucoup à toi et souhaite bien fort un vif retour du soleil sur tes promenades, car j'ai vu ce qu'un mauvais mois de juin pouvait être déprimant à la montagne.
* et aussi des choses plus anciennes. Pardon pour toute cette poussière! R.
Laisse-moi te dire merci encore, mon cher ami, et reçois mes meilleurs messages.
G. Roud
P.-S. A bientôt plus long message. L'heure du courrier me talonne! R.
**Cette exposition a lieu à l'Athenée de Genève du 7 au 29 juin 1933. Le peintre genevois Jean Viollier (1896-1985) a fait partie avec Steven-Paul Robert du groupe «Le Disque ». Après une dizaine d'années passées à Paris, il est revenu en 1932 à Genève, où il fréquente les collaborateurs de la revue Présence. Roud et Viollier ont correspondu entre 1921 et 1950.
***Jean-Dominique Robert (1925-2004), fils ainé de Steven-Paul Robert ; leur visite à Gustave Roud du lundi 19 juin 1933 est mentionnée dans le journal.
Lettre extraite de :
Correspondance 1920-1959
Gustave Roud
Georges Nicole
1283 pages
Infolio, 2009
Lundi 19 juin 1933
Je descends au train de 9 heures à Ecublens chercher Paul et Lo*. Journée pleine de gaieté et d'amitié. Magie. Cinéma. Surprise heureuse de me retrouver un langage. Avec Paul je puis causer encore - mais combien m'en reste-t-il, de ces interlocuteurs ? Je les raccompagne à E[cublens] pour le train de 7 heures. Lent retour sous la pluie et le vent.
*Surnom de Jean-Dominique Robert (1925-2004), fils ainé de Steven-Paul Robert et filleul de Gustave Roud
Extrait du Journal 1916-1976, Gustave Roud, Oeuvres complètes 3, 1289 pages, Editions ZOE, 2022
Le Rital n'est plus...
Claude Barzotti - Le Rital
Un été au pied des Alpes - VESPA WORLD DAYS, du 15 au 18 juin 2023 à Interlaken
La première réunion de Vespa a eu lieu à Paris en 1954.
Cela fait 33 ans que "Les Vespa World Days" se sont déroulées en Suisse pour la dernière fois.
Aujourd'hui, par un temps splendide, les Vespa se voyaient sur toutes les routes aux alentours d’Interlaken. Des Italiens sont même passés devant le Versa, à Berne.
Le car postal de 16h04 s’est fait doubler par une dizaine de machines, en pleine montée ; les Vespa fonçaient en direction du petit village dans les montagnes.
Un village en pleine effervescence ce samedi de juin. Les chars de foin, nous sommes en pleine fenaison, un car de touristes venus découvrir la fabrique de cors des Alpes, des Vespa du Portugal, d’Allemagne, d’Angleterre et de plusieurs cantons suisses, une soirée country sur la terrasse du restaurant.
Interlaken
Un été au pied des Alpes - Jungfrau, 4158 mètres, pour l'instant !
La Jungfrau vue depuis Interlaken aux alentour de 16h30.
Un été au pied des Alpes - Le Niesen vu depuis le train
À Interlaken West, on peut monter dans un ICE de la Deutsche Bahn à 10h05 et en ressortir à 19h51, rendu à Hambourg-Altona. Je voyage souvent dans ce train de plus de 200 mètres de long jusqu’à Berne. Aujourd’hui j’ai quitté le wagon-restaurant à Bâle. Les croissants sont au beurre, délicieux, et ils aident à faire passer un café juste buvable.
La carte propose des plats allemands à petits prix comparé aux prix affichés sur la carte des CFF* ! Les prix sont en euros et en CHF.
Le personnel est allemand et les voyageurs passent leur commande en dialecte bernois. Les serveurs ne comprennent pas : « I hätti gärn a kaffee creme un as Gipfeli » ! Finalement l’affamé passe à l’allemand, tout surpris de ne pas être compris. Au moment de payer, le Bernois sort fièrement un bon émis par les CFF*. Un bon reçu à Noël, ou gagné à un concours, ou trouvé dans une salle d’attente, un bon qui va couvrir les frais de son café crème et de son croissant. Il s’est installé spécialement au wagon-restaurant, qu’il ne fréquente jamais, parce que se sera gratuit. Une immense déception se lit sur son visage lorsque le serveur refuse le bon. La DB n’accepte pas les bons d’autres compagnies ! Déçu, le voyageur marmonne des grossièretés en dialecte et sort un billet de 20 francs pour régler la consommation. Balloté entre deux langues, voyageant dans un train qu’il croyait suisse, il laisse tout de même un généreux pourboire de 2 francs. Il rigole dans son for intérieur, le bon n’est pas dépensé, il pourra retourner au wagon-restaurant.
*CFF : Chemins de fer fédéraux
Photographies : Le croissant au beurre et le Niesen vu du train
Un été au pied des Alpes - L'Été, le bel été
L’Été, le bel été, a chassé le printemps. Il se lance dans une course folle sur les routes escarpées des mois estivaux. Sa vie est brève, il sait qu’aux confins d’août l’automne est en embuscade, prêt à bondir pour dévorer un été fatigué et vieillissant.
J'ai filmé quelques plans à Berne :
Envoûtement
Filmé à Berne
3 juin 2023
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Au retour de la Ville fédérale, orage du côté d'Interlaken
Le soir, à huit heures, les cloches du temple sonnaient, comme tous les samedis soir. L’orage qui a frôlé le petit village dans les montagnes s’est dissipé. L’Augstmatthorn dormira sereinement.
Samedi soir, c'est Jazz
John Coltrane - My Favorite Things (1961)
Basse – Steve Davis
Batterie – Elvin Jones
Piano – McCoy Tyner
Saxophone soprano – John Coltrane (pistes: A1, A2)
Saxophone ténor – John Coltrane (pistes: B1, B2)
Enregistré à Atlantic Studios, New York, NY
Piste A1 le 21 octobre 1960
Piste B1 le 24 octobre 1960
Pistes A2 & B2 le 26 octobre 1960
Ingénieur du son – Phil Iehle, Tom Dowd
Producteur – Nesuhi Ertegun
A1 My Favorite Things 0:00
A2 Everytime We Say Goodbye 13:43
B1 Summertime 19:27
B2 But Not For Me 31:03