Nuit 8/9 - Vendredi 13, il faut jouer, mais en vain, à l'Euromillions, rien gagner, jeu de dupes, patati patata, citrouilles !!!
Souper dans un restaurant Coréen à Interlaken
On retient son souffle et on rêve que l'on était dans cette salle de concert à Vienne un jour de 1987 ... On rêve !
Envie d'écouter de la musique de Schubert, tout de suite, se plonger dans une longues rêverie, planer dans le vide intersidéral
Franz Schubert (1797 - 1828) : Octuor en Fa Majeur, D. 803 (1824)
Antje Weithaas, violon / Alina Pogostkina, violon / Veronika Hagen, alto /
Sol Gabetta, violoncelle / Robert Vizvari, contrebasse /
Alejandro Núñez, cor / Gustavo Núñez, basson / Sabine Meyer, clarinette
Enregistré en direct au Solsberg Festival 2016
www.solsberg.ch
L'été de la pandémie - Coucher de soleil
Des nuages glissaient, silencieux au-dessus des toits. Le soleil couchant éclairait cette rivière ouatée d'un camaïeux orange. Sur un petit poste à galène, on pouvait entendre, dans le grésillement des ondes longues, Dietrich Fischer-Dieskau chanter "Auf dem Wasser zu singen". Un lied de Franz Schubert adapté d'un poème Friedrich Leopold de Stolberg.
Auf dem Wasser zu singen
Mitten im Schimmer der spiegelnden Wellen
Gleitet, wie Schwäne, der wankende Kahn;
Ach, auf der Freude sanftschimmernden Wellen
Gleitet die Seele dahin wie der Kahn,
Ach, auf der Freude sanftschimmernden Wellen
Gleitet die Seele dahin wie der Kahn;
Denn von dem Himmel herab auf die Wellen
Tanzet das Abendrot rund um den Kahn,
Tanzet das Abendrot rund um den Kahn.
Über den Wipfeln des westlichen Haines
Winket uns freundlich der rötliche Schein;
Unter den Zweigen des östlichen Haines
Säuselt der Kalmus im rötlichen Schein,
Unter den Zweigen des östlichen Haines
Säuselt der Kalmus im rötlichen Schein;
Freude des Himmels und Ruhe des Haines
Atmet die Seel im errötenden Schein,
Atmet die Seel im errötenden Schein.
Ach, es entschwindet mit tauigem Flügel
Mir auf den wiegenden Wellen die Zeit.
Morgen entschwinde mit schimmerndem Flügel
Wieder wie gestern und heute die Zeit,
Morgen entschwinde mit schimmerndem Flügel
Wieder wie gestern und heute die Zeit,
Bis ich auf höherem strahlenden Flügel
Selber entschwinde der wechselnden Zeit,
Selber entschwinde der wechselnden Zeit.
Gerald Moore--Piano
1965
Les mois d'hiver - Vagabondages dans la consommation en écoutant Schubert, trio pour piano et cordes no2, Op. 100 !
Ça commence par le piano, puis le violoncelle nous fige sur notre chaise, plus tard le violon ajoute une note de frisson. La musique s'égrène lentement, sans l'espoir d'un clin d'oeil rieur. L'auditeur voit des images hivernales, des plaines glacées, des campagnes silencieuses sous une chape de brouillard défiler dans sa tête. L'Andante con moto du trio pour piano et cordes No. 2, Op. 100, de Schubert déroule son implacable mélancolie dans la cuisine. Dans ce spleen ambiant, un bruit joyeux, le sifflement de la cafetière italienne ...
Piano, violoncelle et violon unis pour décrypter une musique d'une beauté triste, une musique qui lessive l'âme.
Le 22 novembre, un vendredi, j'ai filmé une nouvelle page du carnet vidéo. En 1963, c'était aussi un vendredi, le trente-cinquième président des États-Unis était assassiné à Dallas (Texas) à 12 h 30 CST, soit 18 h 30 UTC. Il se prénommait John Fitzgerald.
Vagabondages - Berne #vlog #vlog20
Vagabondages
Berne
Carnet vidéo filmé à Berne le 22 novembre 2019
Réalisation Jeanjacques666
P.-S. Quand la vidéo est lancée, un clic en bas à droite sur l'icone plein écran, permet de voir le film dans des conditions optimum.
La mer, celle que l'on voit danser au long des golfes clairs
Dans la cuisine, tout est figé à l'écoute de la sonate pour piano en si bémol majeur, D.960, de Schubert. Au piano, Richter ...
Ce sont des moments magiques. Dehors, il fait froid et la nuit est presque d'encre. Les feuilles désertent, au fil des jours, les arbres. Mortes ou agonisantes, poussées par des rafales de vent, elles s'entassent dans les coins de rue. Les chats du quartier, frileux, se font rares dans la rue. Ils préfèrent ronronner près des poêles. Ce sont des poêles modernes. Celui du salon reste éteint. Nettoyé à fond par le ramoneur, il reste froid depuis bientôt deux hivers. C'est par paresse de devoir monter du bois, descendre les cendres et nettoyer sans cesse la vitre de l'instrument, que l'âtre reste éteint.
AUGUSTE LACAUSSADE
RÊVERIE
Dis-moi, mobile étoile aux ailes de lumière,
Qui poursuis dans l’azur ton vol mystérieux,
Où va ta course ? est-il un but à ta carrière ?
Cloras-tu quelque part tes ailes dans les cieux ?
Dis-moi, lune pensive, ô pâle voyageuse !
Cheminant aux déserts du firmament lacté,
Dans quelle profondeur obscure ou lumineuse,
O lune ! cherches-tu le repos souhaité ?
Dis-moi, vent fatigué qui vas à l’aventure,
Comme un déshérité sans foyer ni repos,
Est-il un lit secret au fond de la nature,
Est-il un nid pour toi dans l’arbre ou sur les flots ?
Dis-moi, mer tourmentée, au murmure sauvage,
Qui te plains à la nuit, qui te plains au soleil,
Par delà l’horizon est-il quelque rivage
Où tu doives trouver ton lit et le sommeil ?
Et toi, cœur inquiet, plus agité que l’onde,
Plus errant que la brise et qu’un rien fait gémir,
Est-il un lieu béni, dans l’un ou l’autre monde,
Où tu puisses, mon cœur, oublier et dormir ?
Poème extrait de l'anthologie des poètes français contemporains, G. Walch, préface de Sully Prudhomme, tome premier, Paris Delagrave éditeur, 1918
Sviatoslav Teofilovitch Richter (en russe : Святослав Теофилович Рихтер ; en ukrainien : Святослав Теофілович Ріхтер), né à Jytomyr, en Ukraine (Empire russe) le 20 mars 1915 et mort à Moscou (Russie) le 1er août 1997, est un pianiste soviétique, célèbre pour la profondeur de ses interprétations, sa virtuosité technique et sa maîtrise d'un très large répertoire.
Schubert - Sonate pour piano D.960 - Richter studio
I. Molto moderato 0:00
II. Andante sostenuto 24:35
III. Scherzo. Allegro vivace con delicatezza 34:41
IV. Allegro, ma non troppo 38:35
Sviatoslav Richter
Studio recording, Salzburg, 6, 9 & 11.VIII.1972
Un été sans fin - Nacht und Träume
Nacht und Träume, D. 827
Heil’ge Nacht, du sinkest nieder;
Nieder wallen auch die Träume
Wie dein Mondlicht durch die Räume,
Durch der Menschen stille Brust.
Die belauschen sie mit Lust;
Rufen, wenn der Tag erwacht:
Kehre wieder, heil’ge Nacht!
Holde Träume, kehret wieder!
Musique de Franz Schubert
Poème de Matthäus von Collin
Dietrich Fischer-Dieskau; "Nacht und Träume"; Franz Schubert
Dietrich Fischer-Dieskau--Baritone
Gerald Moore--Piano
1951
Après une journée éreintante, un instant magique, un lied de Schubert, une voix inoubliable, Dietrich Fischer-Diskau...
Tout semble suspendu, les feuilles des arbres s'égouttent, après l'orage, les nuages s'éloignent, il fait nuit et le petit poste à galène diffuse la mélancolie de Schubert. Le vent dans les tilleuls me rappelle les nuits d'encre de l'île de La Palma, au large des côtes africaines, et la musique des feuilles des bananiers agitées par le vent du large...
Et, pour que la chair de poule, qui s'est installée dans nos corps en extase, se poursuive encore et encore, un nocturne achève la mise à sac de notre âme... Schubert torture nos nuits à l'infini...
En écoutant ces notes qui avivent nos sens, nous rêvons à un utopique "été sans fin"
Eggner Trio - Schubert Nocturne - Schubertiade Schwarzenberg
Schubertiade Schwarzenberg 2009,
Fr.Schubert: Adagio Es-Dur, op.post.148, D897, Notturno
Été 2017, album - Poussière...de Schubert
POUSSIÈRE
"L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau"
Alexandre Vialatte
Photographie ci-dessous, Casinoplatz à Berne, peu avant midi, le 9 juillet 2017
Schubert - Piano trio n°1 - Oistrakh / Knushevitsky / Oborin 1958
Trio No 1 Si bémol majeur, pour piano, op 99 de
Franz Schubert
I. Allegro moderato 0:00
II. Andante un poco mosso 10:47
III. Scherzo. Allegro - Trio 21:28
IV. Rondo. Allegro vivace - Presto 28:16
David Oistrakh
Sviatoslav Knushevitsky
Lev Oborin
Studio recording, London, 13 & 16.V.1958
Schubert - Piano Trio No.2 in E flat, D.929 Op.100 | Beaux Arts Trio
Trio No 2 in Mi bémol majeur, pour piano, op100,
D 929 de Franz Schubert
01. Allegro moderato (00:00)
02. Andante un poco mossa (12:46)
03. Scherzo. Allegro (21:47)
04. Rondo. Allegro vivace (28:44)
Performers:
Menahem Pressler, Piano
Daniel Guilet, Violin
Bernard Greenhouse, Cello
Beaux Arts Trio
L'été russe - La truite
Une truite déjantée, une cadence de folie:
La Truite de Schubert
La truite complexée, du grand billard:
Le complexe de la truite Les Frères Jacques
Une truite ivre, un morceau d'anthologie:
raymond devos la truite de schubert
La truite, version lied:
Elisabeth Grümmer "Die Forelle " Schubert
Elisabeth Grümmer chanre "Die Forelle", D 550
de Franz Schubert
Gerald Moore, piano
In einem Bächlein helle,
Da schoß in froher Eil
Die launische Forelle
Vorüber wie ein Pfeil.
Ich stand an dem Gestade
Und sah in süßer Ruh
Des muntern Fischleins Bade
Im klaren Bächlein zu.
Ein Fischer mit der Rute
Wohl an dem Ufer stand,
Und sah's mit kaltem Blute,
Wie sich das Fischlein wand.
So lang dem Wasser Helle,
So dacht ich, nicht gebricht,
So fängt er die Forelle
Mit seiner Angel nicht.
Doch endlich ward dem Diebe
Die Zeit zu lang. Er macht
Das Bächlein tückisch trübe,
Und eh ich es gedacht,
So zuckte seine Rute,
Das Fischlein zappelt dran,
Und ich mit regem Blute
Sah die Betrogene an.
La truite swing...
La truite de schubert
Les gangsters du swing, trio jazz
La version de Michèle Arnaud:
La truite de Schubert
L'été russe - Schubert
Holidays? Vacances? Ferien?
Le trio pour piano No1 de Schubert, permet un moment de rêverie intense... (ICI)
Pendant ce temps, dans le bureau ovale d'une maison blanche, quelques matous tripatouillent la marche du monde!
Ce sont des chats de gouttière, les chats élégants se retrouvent dans un Palace du côté de Buckingham...
Dans le cie les nuages n'en finissent pas de passer.
La maison est silencieuse, les enfants des étages inférieurs sont en voyage, c'est donc les vacances pour les ouïes.
Sur la table de chevet, Cendrars, les poèmes de Giauque, les Mémoires d'outre tombe et les premiers poèmes d'Eluard plus une bougie.
Schubert aiguise le spleen.
L'été russe - Les actualités du mois
Simone Weil est morte ce matin. Elle avait 89 ans.
photo de la toile virtuelle
JUIN 2017
Dans la commune de Elay (Jura bernois), début juin
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Lu dans le courrier des lecteurs de "La Tribune de Genève" datée du 17 - 18 juin 2017
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Dans la NZZ am Sonntag du 18 juin 2017, on lisait que le bikini était interdit sur les plages italiennes en 1957, jugé impudique et, 60 ans plus tard, c'est le burkini qui est interdit sur les plages françaises, jugé trop habillé!
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Samedi 24 juin, café au Colonial bar

Samedi 24 juin, un Minion parachutiste a terminé son vol dans la cage d'escalier
Meeting point, sculpture de Marianne Lutz de Burgdorf
Sur les rives du lac de Thoune, près de Spiez
Eggner Trio - Schubert Nocturne - Schubertiade Schwarzenberg