Il automne - La belle lumière du soir, la lune presque pleine ; demain, en début de soirée, éclipse de lune
Le petit village dans les montagnes, en fin de journée, dans la belle lumière du soir
Au loin les Alpes, léger duvet de neige sur quelques sommets
La lune presque grosse, demain, elle sera pleine et s'éclipsera
Un été au pied des Alpes - « Houston, Tranquillity Base here. The Eagle has landed.»
Le 21 juillet 1969, j’avais 12 ans, j’étais en vacances chez ma grand-mère. J’ai tenté de réveiller la maisonnée à 4 heures du matin, en vain, j’étais seul devant le poste de télévision pour regarder un événement extraordinaire, le premier pas de l’homme sur la Lune.
Les quelques voyages sur la Lune à la charnière des années 1960-1970 sont pratiquement oubliés. Cinquante années se sont écoulées.
Aujourd’hui tout le monde veut aller sur la Lune. Les programmes sont alléchants. Il semble que dans moins de dix ans on fera le pied de grue devant des pas de tir saturés. Ça bouchonnera sur les orbites lunaires. Une fusée par jour partira en direction de notre satellite naturel, excepté les jours sans Lune ! Les alunissages seront acrobatiques lorsque la Lune gibbeuse croissante n'offrira qu'un croissant de sa surface pour se poser.
L’IA et la robotique plus le génie humain construiront sur l’astre des nuits, cher aux poètes, des bases lunaires. Piscines, saunas, chambres avec vue sur la Terre, rien ne manquera aux habitants de ces colonies.
A qui appartient la Lune ?
Les juristes préparent des découpages, des lignes de frontière, des lois, des arrangements, des pots de vin. La seule certitude, les sans-abri, les chanteurs des rues, les immigrés, les pauvres et les réfractaires aux lois seront relégués sur la face cachée de l’astre. Dissimulés, à l’abri de l’objectif des photographes de presse, sur une surface hostile, ils seront rapidement oubliés, ils n’auront pas de wifi et seront privés de couchers de Terre. Ces moments romantiques quand l’orange bleue disparaît dans les vapes cosmiques au-dessous de l’horizon lunaire.
Pourquoi ce subit engouement pour la colonisation de la lune ?
La vraie raison est de tester de nouvelles armes et d’occire une bonne fois pour toute les méchants lunaires. Mélies a pu brièvement filmer ces êtres hideux, hostiles, d’une cruauté crasse. On se souvient des premiers voyageurs échappant de justesse à une mort affreuse en réussissant in extremis à quitter l’attraction lunaire, un ophtalmologue habile réparera l’œil blessé de la Lune, conséquence de ce premier passage de Terriens.
Débarrassé de ces faces de lune, on pourra guerroyer entre terriens pour s’approprier les terres rares que l’on a vilipendées sur notre planète.
La Lune sera la base de lancement du grand projet de colonisation de Mars. Quand la Terre sera épuisée par nos facéties, ils faudra bien que l’on se replie quelques part !
En attendant ce jour, des agences privées tentent de construire des fusées fiables, des attérisseurs performants tout en manipulant une denrée impérissable, le dollar.
Un poème lunaire de Raoul Hausmann, l'inventeur du poème « optophonétique », Raoul Hausmann surnommé « Der Dadasophe », cofondateur, en 1918, du groupe dadaïste berlinois.
ADIEU LUNATIQUE AUX TERRESTRES
On m'a prise pour un astre mort
Mais ma peau craquelée de cratères point ne l'est,
parce que le Soleil m'a brûlée.
Je suis une pomme de terre.
C'est pour cela qu'on m'appelle tubercule-lunule.
Je ne suis pas ronde. Je suis allongée. Oblongue.
Je suis blonde de ventre. Je suis pudibonde.
Je cache mon autre moitié dans l'ombre.
J'ai des protubérances.
Vert-de-fil. Patatil. Pataté - Patata.
La planète qui m'enfanta
est oubliée comme des fanes fanées abandonnées.
Je me cogne aux Jupiter et Saturne
aux Vénus et Gémeaux mariés ou germés
qui m'arrachent des sillons de Ciel.
Le Monde se met à genoux devant moi, tant je brille.
Je suis faite de fécule. Je suis faite d'eau
ni lourde, ni double, mais indissoluble.
Je meurs d'une mort peu brillante
dans le gosier chaotique des Espaces.
Je suis, je suis, je reste
jusqu'à ma mort
une patataque Patatou.
Qui me donne le pécule,
Comme je servirai dès demain de véhicule
plate-forme balistique
tellurique
de guerre cosmique, hélas !
Patatatatupacatacombe
Poème extrait de :
Une anthologie poétique
précédé de
RH l'optophonétiste
par Isabelle Maunet-Salliet
éditions al dante, 2007
Une chanson lunaire, Le chat noir, enregistrée par Aristide Bruant en 1911, disque Pathé 188
En attendant un alunissage plongeons-nous dans l’essai de Günther Anders, « Vue de la lune, réflexions sur les vols spatiaux » paru aux Éditions Héros-Limite, 2022.
Le temps des fleurs - Meuglements
Le petit village dans les montagnes était à la fête ce mercredi. Le concours de la plus belle vache se déroulait sous un beau soleil. Ça meuglait à tout va sur la place du village.
Le soir, la lune s’est levée, pleine comme un œuf.
Le temps des fleurs - Bientôt, la lune sera pleine de lunes… La lune est ronde…
Retour dans le petit village dans les montagnes, avec la lune pour bagage
Le temps des fleurs - Cinéma japonais - Pleine lune
MARDI 7 MARS 1933
Comité de sélection des meilleurs films de l'année de la revue Kinéma Jumpô.
J'ai fait un petit discours.
Les extérieurs de Yokohama ont été remis. Ah ! Comme les thermes de « Nakanishi » chauffés par les rayons du soleil me manquent ! J’aimerais tant revoir les blancs entrepôts sur les hauteurs auréolées de nuages.
Gosses de Tôkyô a été élu meilleur film de l’année 1932.
Yasujiro Ozu
Carnets 1933 - 1963
Le petit village dans les montagnes
Magnifique spectacle, la pleine lune au-dessus des montagnes
Le temps des fleurs - La lune gibbeuse
Le livreur de livres
Au cœur de la nuit, la ville est sillonnée par d’étranges attelages ; des vélocipèdes chevauchés par des pédaleurs harassés de fatigue s’insinuent jusqu’au tréfonds des ruelles les plus sordides. Pour résister aux températures polaires, les cyclistes sont chaudement vêtus, seuls les yeux dépassent, yeux jeunes ou vieux, bleus ou vairons, masculins ou féminins. Ces arpenteurs du tarmacadam ressemblent à des tortues avec leurs énormes sacs accrochés à leur dos, sacs colorés avec le dessin d’entreprises diverses et variées. Des entreprises qui ont pignon sur la toile virtuelle. Elles proposent des articles allant du plat cuisiné asiatique ou mexicain à la babiole de foire en passant par le sex-toy emballé dans un pli discret et sécurisé. Les commandes se règlent en cryptomonnaie, unité monétaire en usage sur Internet, et parviennent aux destinataires en moins d’une journée. Le contrat qui lie le vendeur et l’acheteur, contrat que peu d’acquéreurs lisent avant d’en accepter les clauses, informe, à l’article 244bis, que le mode de transmission des commandes est exempt de pollution exceptées quelques gouttes de sueur qui parfois perlent sur l’emballage des envois et stipule que les livreurs ne commenteront en aucun cas les modalités de leur propre contrat les liant à leur employeur.
Je fais partie de cette masse de gens qui accepte les conditions générales les plus rocambolesques sans sourciller, qui n’hésite pas à commander à deux heures du matin, sans que ma morale ne frisonne, les textes d’une Pléiade d’auteurs, qui me seront livrés dans l’heure.
La pendule indique deux heures et demie, le thermomètre extérieur marque -7 degrés celui de ma chambre 18 degrés. Impatient, je fais les cent pas dans un minuscule espace. La chambre est encombrée de livres. Dans une demi-heure, la sonnette retentira et je pourrai ouvrir le carton contenant ma commande de livres. Des livres !
Je suis en transe, des frissons parcourent mon corps, mon cerveau est en ébullition, des livres vont arriver. Mon esprit torturé par des scénarios dignes de films catastrophes de série B, m’empêche d’attendre avec sérénité l’instant où je toucherai les ouvrages. Le village où je loge est plongé dans la nuit à partir de minuit. Trouvera-t-on ma demeure ?
Dans la nuit glaciale, le livreur s’arc-boute sur sa machine, avec lenteur il grignote la route séparant le point de livraison du point de vente ; 300 m de dénivellation, quatre lacets, six kilomètres sont le défi qui attend le cycliste-livreur. « Et pour quelques dollars de plus » Il a choisi de travailler la nuit.
L’asphalte se couvre de cristaux de glace invisibles à l’œil nu. La roue avant du vélocipède mord la glace, ruinant les efforts du livreur. L’attelage verse sur la patinoire. Un nuage se retire, une lune gibbeuse contemple le désastre. En s’écrasant sur la route le sac du livreur s’est rompu, les romans imprimés sur papier bible gisent sur le sol. Des traces de pneu ornent les pages imprimées ; pour éviter un amas de chair et de ferraille, un automobiliste noctambule rentrant d’une fête s’est déporté sur la gauche, imprimant sa police d’écriture sur les pages éparpillées, Ford Galaxie.
Quelque part une chouette hulule.
Le petit village dans les montagnes aux alentours de 17h20
La lune gibbeuse
Les mois d’hiver - Les rois - Pleine lune du loup - Nuit 10/11
J'aime la galette
Les Compagnons du Gras jambon
Une compagnie de troubadours des temps modernes
qui décape!
Représentation lors de "Forêt Follies 2017"
Arpenter Londres
Aujourdhui, promenade à pied depuis Grandison Road jusqu'au quartier chinois, soit environ 9km. La Wandsworth Road s'étire sur plus de deux kilomètre. C'est d'abord la vie de quartier puis en arrivant à Vauxhall Station un délire architectural. Passage de la Tamise, les londoniens disent la rivière, sur l'élégant pont Vauxhall ensuite Big Ben, Trafalgar Square et Chinatown... Retour sur l'impérial du bus 87.
Le vendredi, arpenter Londres
6 janvier 2023
jour des rois
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Les mois d'hiver - Dernière pleine lune de 2022
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La neige tombera demain selon MétéoSuisse
L'Augstmatthorn est blanc depuis plusieurs jours
Les envers du Harder sont givrés
Clair de lune à 18h30
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Les mois d'hiver - C'est fini les ancolies, les vacances aussi ! - Nuit 18/18 supplément IX ...
... Le supplément en temps pour le travail régulier de nuit de même que le supplément de salaire pour le travail irrégulier de nuit ne doivent être accordés que pour la durée de travail tombant pendant les heures de nuit. Dans un établissement dont l’horaire de travail de nuit est fixé de 24 h à 7 h, un employé qui travaille régulièrement de nuit par exemple de 18 h à 0.50 h (pauses incluses) n’a droit à un supplément en temps de 10 % que pour les 50 dernières minutes de travail, soit 5 minutes.
Quoi de neuf à Lignières, le village des vacances de mon enfance ? Neige, soleil avec parfois du brouillard, un décor de Noël et la lune qui regarde ce qui se passe sur la Terre.
La luna ...
Les mois d'hiver - Tout ça n'vaut pas un clair de lune à Maubeuge - Nuit 18/18 supplément VII ...
,,, Les suppléments aux diplômes sont établis en lien avec les diplômes de la formation professionnelle supérieure auxquels ils sont rattachés.
Aujourd'hui, le brouillard est resté dans la vallée. Peu après 17 heures, la lune s'est levée. Le petit village dans les montagnes se prépare à une nuit très froide.
Claude François - Un clair de lune à Maubeuge