Il automne - Il a neigé sur yesterday
Ce matin au réveil, un réveil la gueule en coin
Surprise, la neige, timide encore, s’est installée dans le petit village dans les montagnes
Elle fondra rapidement, mais le signal est clair, les bains de mer dans le lac de Brienz reprendront lors d’un prochain été
Cet après-mid, un peu de soleil dans l'eau froide
La neige fond
Marie Laforêt - Il a neigé sur Yesterday
Il automne - Clair de lune à Maubeuge
Les jeudis de Capucine...
Clair de lune dans le village des vacances de mon enfance
Un clair de lune à Maubeuge · André Bourvil
Un été au pied des Alpes - Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Journée orageuse avec de multiples orages à toute heure
Je suis descendu en ville pendant une belle éclaircie, éclaircie qui faisait croire à une belle journée d'été.
Photographies
L'été à Interlaken, cet après-midi
L'orage de 20h27, vu depuis le petit village dans les montagnes
(Il y aura un orage à 22h00, à 23h15. Ensuite au lit...)
Snack-bar chez Raymond, une merveille à écouter en suivant le texte !
François Pérusse, né le 8 octobre 1960 à Québec, est un humoriste et chanteur québécois.
Snack-bar chez Raymond
Entre deux villages creux
Dret su'l bord d'la 132
Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Aménagé dans le milieu de nulle part
Dans un' moitié d'autobus
Sur un ti terrain ti terrain
Parsemé d'herbe à puces
La serveuse est joufflue
Pis ell' fait des fautes su' son menu
Une vieille table à pique-nique
Tu te rentres des échardes dans ton cul
Y'a un repas du jour
J'te l'suggère pas toujours
Y'a un ch'veu sur ta boulette
Pis le chef y'a un pickle su'a tête
Au comptoir y ferme le screen
Pour êtr' sûr de ben garder les mouches en dedans
Han han han han han
Snack-bar chez Raymond (chez Raymond)
Snack-bar chez Raymond
Pour oublier ton calvaire
Un bon burger qui coule à terre
Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Pis mon vieux, quand tu r'viens de manger là
Ça fait un' boule su' l'estomac
Fait que Dolly Parton
Quand qu'a y va, ça y en fait trois
Le soir, l'annonce ell' s'allume
Pis y manque des lettres dedans
Fait qu'au lieu de «restaurant»
C'est marqué «restant»
Manger là-dedans
C'est pas pire dans un sens
Ça s'pourrait que ça revienne dans l'autr'sens
Y'a des mouettes dans les poubelles
Qui mangent la même chose que toé
En battant des ai-ai-ai-ailes
Snack-bar chez Raymond
Snack-bar chez Raymond
Viens-t'en bébé on s'en va
Fair' la file a'ec des morons
Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Gueudilles aux oeufs
Gueudilles au poulet
Gueudz-y donc la face
Full de Ketchup
C'est-tu laid?
C'pas compliqué, tu roules, tu roules
Pis tu vois rien à l'horizon
Pis un m'ment d'nné
C'est l'Snack-bar chez Raymond
on on on on on ....ond
OK!
Snack-bar chez Raymond
Snack-bar chez Raymond
Tant qu'à manger cochon
C't'aussi ben d'aller dans les bas-fonds
Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Snack-bar chez Raymond
Snack-bar chez Raymond
Toryeu de joual vert de cibole de câlic'térol
Tout l'monde au Snack-bar chez Raymond
Si t'es du genre à surveiller ce que tu manges
Ben surveille ta boulette
Ell' peut se pousser d'entre les deux tranches
Un bon hot dog gras
Celui qui goûte la mêm'chos'qu'les oeufs
Tout le monde au Snack-bar chez Raymond
Un été au pied des Alpes - Les médias n'en ont pas ou que peu parlé…
« J'aime Tachan, insolent, triomphant. Il cogne, il mord, il ravage, il saccage, il taille en pièces, il poignarde en plein cœur… Il aime, je l'aime. »
Serge Reggiani
Ignoré par une grande partie des médias dès le début de sa carrière dans les années 1960, Henri Tachan nous a quitté discrètement dimanche à l’âge de 83 ans
Pour d'autres chansons et textes voir mon billet du 16 août 2017 (ICI)
Les Z'hommes (1975)
Ce soir pas d'orage, l'Augstmatthorn va s'endormir dans la quiétude d'un soir d'été
Un été au pied des Alpes - Je suis venu te dire que je m'en vais...
Croisière sur le lac de Brienz, cette après-midi
Traces de nuages sur l'Augstmatthorn, ce soir, il n'y aura pas d'orage
Adieu Jane
Un été au pied des Alpes - Pose ton cafard su'l'zingue Et t'auras du bonheur pour tes dix balles
Le bouquet du jour au Versa bar, dans la Ville fédérale
Agapanthes, campanules et fenouil sauvage
Catherine Sauvage - Mets deux thunes dans l'bastringue
Un été au pied des Alpes - Les soirs de pleine lune, « Bonsoir Madame la Lune »
Escapade à Brigue...
Marjal (né Jules-Marius Soulié à Paris le 11 août 1881 et mort à Clichy le 2 mars 1940) est un chanteur de la Belle Époque
Un été au pied des Alpes - Comme un p'tit coqu'licot, mon âme ! Comme un p'tit coqu'licot.
Le petit village dans les montagnes
Pavots à fleurs de pivoine, le bleu au premier plan c'est de la bourrache. Les fleurs de la bourrache sont comestibles, elles ont un goût d'huître.
Comme Un P'tit Coquelicot par Mouloudji
Un été au pied des Alpes - Planter café / C´est pas pour les gens fragiles / Y a qu´à se baisser/Mais c´est ça qui est difficile
10h20, wagon-restaurant de la Deutsche Bahn, Interlaken-Berne (le train arrivera ce soir à Hambourg Altona), espresso genre tord-boyau, croissant au beurre tiède et délicieux, lecture, une lecture qui se déguste lentement, comme un vrai espresso, un texte qui sied bien à ce train qui semble flotter au-dessus de la voie ferrée.
11h30, doppio au Versa bar.
La une de la prestigieuse NZZ, consacrée à la France, titre : « La situation dans les villes françaises est explosive »
13h25, Tibits, petite collation, espresso et lecture de la presse. Le quotidien Le Temps titre en une : « Les banlieues françaises brûlent de rage. »
17h30, cafetière italienne à la maison
Après avoir ingurgité tous ces cafés, le brouillard s’est installé dans le petit village dans les montagnes !
Un été au pied des Alpes - Ciao Claudio
Interlaken, dernier samedi de juin, La Jungfrau
Carrouge 24 juin [19]33
Mon cher Nicole
Ton message m'a fait bien plaisir : sa promptitude, et tout cet amical souci que tu y montres de satisfaire une demande dont le sans-gêne me remplit maintenant de confusion... Accepte à tout le moins mes excuses et aussi un bien profond merci. Voici une partie de ce que tu me demandes: Adieu et Feuillets*. Ma collection d'Aujourd'hui est tout à fait incomplète, aussi vais-je demander des exemplaires à Mermod et te les faire tenir. Peut-être verrai-je Trolliet la semaine prochaine, car il y a une exposition Viollier à Genève**, et Paul (qui est au pays et est venu lundi me voir sous la pluie avec mon filleul***) me proposait d'aller la voir avec lui. J'aurais profité de l'occasion pour rencontrer Trolliet et lui demander des « mesures » exactes - mais quoi qu'il advienne de notre projet, je te renseignerai là-dessus sans trop tarder, mon cher Nicole. Au demeurant ce numéro de Présence ne paraîtra pas avant l'automne, ce qui nous donne un vaste laps.
Nous voici dans l'«encore de la pluie » chaque soir à la radio. Je pense beaucoup à toi et souhaite bien fort un vif retour du soleil sur tes promenades, car j'ai vu ce qu'un mauvais mois de juin pouvait être déprimant à la montagne.
* et aussi des choses plus anciennes. Pardon pour toute cette poussière! R.
Laisse-moi te dire merci encore, mon cher ami, et reçois mes meilleurs messages.
G. Roud
P.-S. A bientôt plus long message. L'heure du courrier me talonne! R.
**Cette exposition a lieu à l'Athenée de Genève du 7 au 29 juin 1933. Le peintre genevois Jean Viollier (1896-1985) a fait partie avec Steven-Paul Robert du groupe «Le Disque ». Après une dizaine d'années passées à Paris, il est revenu en 1932 à Genève, où il fréquente les collaborateurs de la revue Présence. Roud et Viollier ont correspondu entre 1921 et 1950.
***Jean-Dominique Robert (1925-2004), fils ainé de Steven-Paul Robert ; leur visite à Gustave Roud du lundi 19 juin 1933 est mentionnée dans le journal.
Lettre extraite de :
Correspondance 1920-1959
Gustave Roud
Georges Nicole
1283 pages
Infolio, 2009
Lundi 19 juin 1933
Je descends au train de 9 heures à Ecublens chercher Paul et Lo*. Journée pleine de gaieté et d'amitié. Magie. Cinéma. Surprise heureuse de me retrouver un langage. Avec Paul je puis causer encore - mais combien m'en reste-t-il, de ces interlocuteurs ? Je les raccompagne à E[cublens] pour le train de 7 heures. Lent retour sous la pluie et le vent.
*Surnom de Jean-Dominique Robert (1925-2004), fils ainé de Steven-Paul Robert et filleul de Gustave Roud
Extrait du Journal 1916-1976, Gustave Roud, Oeuvres complètes 3, 1289 pages, Editions ZOE, 2022
Le Rital n'est plus...
Claude Barzotti - Le Rital