Le temps des fleurs - Un soir de mai
Chargé de souvenirs j'ai quitté, sur le coup de neuf heures et demie, le village de mon enfance pour reprendre le chemin des Préalpes et le petit village dans les montagnes. Un arrêt dans la Ville fédérale pour déguster un doppio au Versa bar, un second arrêt, à Spiez, pour une courte méditation devant un tableau lacustre que j’aime, un tableau en décor naturel. Un dernier trajet en train de 17 minutes avant de s’installer dans le car postal qui grimpe à plus de 1000 mètres, mon arrêt est à 1070 mètres. Le car poursuit jusqu’à 1100 m.
Les vaches sont parties sur les alpages, bien plus haut. Ici, on fait les foins.
Le jardin de Lignières ce matin
Spiez, le décor de la méditation
Pia Colombo - Un soir de mai (Maurice Fanon) (télévision, 1965)
Le temps des fleurs - Brutalités domestiques
La main
Une main hésitante, mal réveillée, fripée par une nuit cauchemardesque, une main encore mal assurée, une main avec une forêt de poils sur les phalanges, poils qui seront taillés et brossés dans la journée, une main avec une paume striée de lignes, lignes enchevêtrées dans des gerçures provoquées par des froids polaires, lignes qui seront lues, interprétées et analysées par un oracle dans la matinée, cette main qui s’agite au-dessus d’une chaise style Louis-Philippe, chaise qui fait office de table de chevet, chaise encombrée de livres, chaise d’où jaillissent des alarmes stridentes, un déchirement de décibels qui agace cette main à moitié endormie, cette main qui lentement se referme sur elle-même formant un poing, un poing qui s’abat en un éclair sur la source sonore. Repose en paix réveil-matin !
Le réveil matin (En public) - Henri Dès - Enregistrement public (1975)
Le temps des fleurs - Transition
Des brumes passent et repassent au large du petit village dans les montagnes
À bord d’un bolide noir, j'accoste dans le village des vacances de mon enfance
Course effrénée sur le tarmacadam sec, humide, trempé des autoroutes de l'Oberland bernois et de la frontière du Seeland
Course poursuite avec des poids lourds immatriculés dans des pays étranges
Course disputée en écoutant Couleur 3 sur la bande FM
Arrivée dans un crissement de freins en tout genre
Il fait encore jour, il est 20H20
Le ciel n’est pas bleu et la mer pas verte
Bref, une escale dans le pays de mon enfance
Je fermerai la fenêtre à la brise
Le temps des fleurs - La rebuse 2
Accroché dans les Préalpes, à plus de 1000 mètres, le petit village dans les montagnes à un climat rude. Les Alpes sont à quelques kilomètres, de l'autre côté du lac.
Le retour du froid a surpris les premières fleurs...
La manic - Nathalie Solence
Les mois d'hiver - Un ciel moutonneux
Le train longeait la rive sud du lac de Thoune. De la fenêtre du wagon-restaurant, situé au premier étage, soudain des moutons au-dessus du Niesen…
La belle lumière du soir vue de la fenêtre de la cuisine/salle à manger/salon...
Bientôt l'heure du souper...
Antoine Aspirine
Écrit et composé par Georges Dor, en 1967
Enregistré à Montréal, 2018
Captation vidéo : Sphera Collective
Son : Maxime Philip
Les mois d'hiver - Dis-moi c'qui s'passe à Trois-Rivières/ Et à Québec/ Là où la vie a tant à faire/ Et tout c'qu'on fait avec
Le petit village dans les montagnes
L'hiver à 16h20 et à 17h20
Geotges Dor - La manic
Les mois d'hiver - Un dimanche à la campagne
Il neige, c'est le retour de l'hiver...
En fin d'après-midi, un rayon de soleil !
Pauline Julien - La manic
Il automne - Un grand moment de music-hall
Marie Dubas * L'amour au passé défini * 1956
(Biographie trouvée sur la toile)
Marie Dubas est née en 1894 et, tout en suivant des cours au Conservatoire d’art Dramatique (classe de P. Mounet), elle est figurante au théâtre de Grenelle (Esméralda à 14 ans, en 1908). Elle suit des cours de chant aussi et, très tôt, elle devient chanteuse d’opérette, métier qu’elle exercera jusqu’en 1926.
L’année suivante, elle entame une carrière de chanteuse populaire avec “Pedro” (J. Gey et J. Rodor) qu’elle chante à l’Olympia. Succès immédiat. Elle est au Casino de Paris en 1932 puis passe en vedette à l’A.B.C. et à Bobino.
Dans ses tours “de chant”, elle danse, chante, joue la comédie, mime, intercalant chansons réaliste, comiques, monologues, chansons folkloriques, chansons pour enfants et mélodies classiques.
En 1932, elle inaugure la formule du récital à Bruxelles puis à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées, l’année suivante : 35 chansons, sans micro. Piaf trouve en elle une source d’inspiration. Colette la vénère. Son public l’adule. C’est elle qui crée “Quand Charlotte prie Notre-Dame” (Jehan Rictus – 1934), “La java d’un sou” (Batell, Valray – 1935), “Mon légionnaire” (R. Asso, M. Monot – 1936) …
Exilée durant la guerre, en raison de ses origines juives, elle chante en Amérique, en Suisse, au Portugal, en Afrique du Nord. – Elle refait une entrée triomphale en 1945 (à l’A.B.C. et au Théâtre de l’Étoile) puis repasse du côté du théâtre (Théâtre Antoine, 1950), revient au Music-Hall (Bobino, 1953) assurant, avec Damia, la réouverture de l’Olympia en 1955.
Elle tourne aussi, dans quelques films : Escale de Louis Valrey (1935 – Chanson-thème : “La java d’un sou”, Au fil des ondes de Pierre Gautherin en 1951, Une nuit au Moulin Rouge de Jean-Claude Roy (avec l’ineffable Armand Bernard) en 1955…
En 1958, après cinquante ans de carrière, elle n’en peut plus : “J’ai payé trop cher : ce métier m’a tué”, dit-elle…
Elle mourra 14 ans plus tard, à Paris, en 1972 après avoir donné sa dernière interview en 1962.
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L'été de tous les dangers - LES BRUNES COMPTENT PAS POUR DES PRUNES
« Une prune n’en veut pas à l’homme qui la mange, mais au paysan qui a planté le prunier »
Trésor de la pensée japonaise entendu dans « Bullet Train », réalisé par David Leicht
Les brunes comptent pas pour des prunes, Lio
L'été de tous les dangers - Du gris
La valse des nuages se poursuit. Il pleut par intemittence.