Il neigeait ce matin à Crémines dans le Jura bernois. La campagne était magnifique...
A l'heure des quatre heures, le ciel de la Ville fédérale semblait tourmenté. Un ciel qui annonce la neige...
Balade du dimanche 22 janvier 2017
Le refuge tout trouvé, pour échapper au brouillard, le Beatenberg. Un balcon au-dessus du lac de Thoune. Un endroit mystique, le souvenir de saint Beatus est encore bien présent dans cette montagne. La réforme et ces interdits n'a pas réussi à effacer des mémoires les bienfaits de ce saint. Il a tué, au début du premier millénaire un dragon qui terrorisait la région. A cette époque, les dragons étaient nombreux.
L'endroit est superbe et la vue magnifique...
"La légende de Saint BéatA une époque reculée, deux voyageurs étrangers traversaient les montagnes quand ils atteignirent le pays d'entre les lacs (Interlaken). Accompagné de son disciple Justus, Beatus l'Irlandais, après s'être fait baptisé par St-Pierre en personne, était envoyé au delà des Alpes pour prêcher la bonne parole et convertir les Helvètes. Lorsqu'ils arrivèrent dans la région de Sundlauenen, ils apprirent l'existence d'un terrible dragon qui terrorisait la population. Armé de sa foi, Beatus se fit conduire en barque sur les lieux et gravit seul la montagne. Une fois en face du dragon menaçant il éleva la croix du Christ et le monstre, hystérique, se jeta du haut des rochers dans le lac dont les eaux se mirent à bouillonner. Beatus et son compagnon s'installèrent dans la grotte et y servirent nuit et jour le Seigneur Dieu, jusqu'à ce qu'il le rejoignît au ciel, à l'âge de 90 ans. Sa tombe fut creusée dans le rocher, devant la grotte, où elle accueillit sa dépouille. Justus perpétua sa mission jusqu'à ce qu'il trépassa. Il fut enterré aux côtés de son maître.Il y a plusieurs millénaires elles servaient déjà comme abri pour les populations du Néolithique."(Source: http://www.swissvisite.ch/index.php/grottes/55-grottes-de-st-beatus)





L'Eiger,Le Mönch et La Jungfrau, les trois sommets mythiques des Alpes suisses


Un avion survole le Niesen....



Un café, quelques notes dans le journal, avant de redescendre dans la peuf...
Balade du dimanche 14 janvier 2017
Dimanche,la balade s'est déroulée sur les bords du lac Léman,à Montreux. Bien que bénéficiant d'un micro climat, la ville, qui vit au rythme du jazz chaque été, ressemblait à une station d'hiver. Les plantes méditerranéennes, de l'olivier à l'arbousier en passant par les mimosas et bien d'autres, grenadiers, palmiers, figuiers... semblaient un peu surprises par cette couverture blanche et floconneuse. On pouvait voir des camélias et des camélias sasanqua en fleur.
Les bananiers souffrent de la rudesse hivernale. Le lit de feuilles à leur pied les soulagent un peu. Au printemps, ils repousseront de la base...
Dimanche 8 janvier 2017
Balade urbaine
Le château de Berthoud prend ses quartier d'hiver...
les loups ont choisi la couleur bleue pour marquer leur passage dans la Ville fédérale... Houuuuuuu!
Berne, sous la neige tombée au cours de la nuit, avait un air de Noël. Il semble, qu'une erreur s'est glissée lors de la commande des flocons. Le rond de cuir, préposé à la météorologie, s'est fourvoyé dans les dates en remplissant la fiche de commande. Les averses de neige ont donc été déversées sur la ville verte cette nuit, conformément au bulletin de commande reçu, par des lutins.
Et, comme la neige tombait, tu n'est pas venue ce soir...

(De notre envoyé spécial) Les chats ont déserté le quartier. Ils sont partis en autocar faire du ski dans les Alpes. Ils dévalent, chaussés de skis, de surfs, ou de patinettes, les pentes du Mont-Blanc. L'Angora turc de ma soeur, pour se distinguer des autres, fait du monoski. Un moyen de skier très à la mode dans les années 1960. Un peu périlleux pour un skieur à quatre pattes. Des chatons de riche, qui miaulent en cyrillique, se font déposer au sommet de la perle des Alpes en hélicoptère.
Les journées se passent en de joyeuses descentes dans un nuage de neige soulevée par la gente féline. Prudents, le skieurs confirmés, les profs et leurs élèves débutants se cachent derrières les sapins à l'approche de cette avalanche de poil de toutes races. Les loups égarés dans la région hurlent à la mort en voyant ce dîner dévaler les pistes noires.
Le soir, après de copieux apéritifs et des repas sortis des sacs à dos, généralement du rôt de souris lyophilisé, les fauves, écrasés de fatigue font une courte sieste. Ils rêvent à "Titi et Gros Minet", un classique des années 1960.
Vers minuit, ils sortent. Ils vont dans une boîte de jazz tenue par un matou jaune, un peu escroc par passion. Il est en relation avec la pègre de Chicago. Il faut montrer patte blanche pour entrer dans ce lieu à la mode, connu des chats du monde entier. WhatsChat, FaceChat ou TripRats, une application qui note les meilleurs lieux de chasse, ne tarissent pas d'éloges pour cette boîte de jazz installée dans un vieux container rouillé, abandonné dans le cul d'un sac.
Les chats boivent des boissons qui font des bulles millésimées, dansent des cha cha cha effrénés en fumant des Havanes ou des Gitanes.
Au petit matin, ivres mort, ronflants sur la chaussée enneigées, les félins sont jetés dans un panier à salade par le concierge du Palace voisin et se retrouvent à la fourrière. Ils cuvent le jus de raisin bu sans discernement pendant la nuit. Analphabètes, les chats ne savent pas que la fumée tue, qu'il faut boire avec modération et bouffer cinq fruits et légumes par jour. Ces carnivores font la nique au régime. Ils déguerpissent par une discrète chatière... Ils ont une gueule de bois carabinée et on peut, rivé à de puissantes jumelle, les voir zigzaguer sur les flancs du Mont Blanc...
Regarder la neige tomber depuis l'Adriano's bar, c'est mardi, jour de torréfaction, la salle embaume le café rôti.
Dans la campagne, près de Wabern, entre soleil et giboulées de neige...
A 21H30, le thermomètre marque -6°. Le ciel est découvert, le mercure va encore descendre...