Il automne - La pleine lune culminera dans le signe des Gémeaux, lundi 27 novembre à 10h17
Le Niesen, en début d'après-midi, vu du train
Ce soir, la lune éclaire le petit village dans les montagnes.
Il automne - Vendredi noir, 99,99% de réduction sur tous les billets du blog...
Vendredi noir pour le coursier
24 novembre 2023
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
Il automne - Feuille de route automnale
11 du 11
Le 11 du 11 à 11 heures 11, dans toute la Suisse, en Allemagne, en Autriche et dans une partie de la France, c'est l'ouverture du carnaval.
Cette année je n’y suis pas allé.
À Berne, l’ours (symbole de la ville) est enfermé dans la tour des prisons à 11h11. Il sera libéré le premier jour du carnaval.
Il y avait aussi dans la Ville fédérale, ce samedi, l’anniversaire des 25 ans de l’Adriano’s bar. J’en ai bu des espressi, des doppi et des cappuccini dans ce bar mythique. Je m'arrête en moyenne une fois par semaine à l'Adriano's, soit 1196 fois depuis 23 ans que je fréquente cet endroit. 180 billets de ce blog parlent de ce bar (ICI),
SAMEDI
Le petit village dans les montagnes, le matin
Interlaken, les parroties de Perse (Parrotia persica) et le Höhematte avec les dernières roses et, derrière, les Alpes
Dimanche
Descente à Interlaken pour boire un espresso et déguster des vermicelles
Comme hier, ambiance d'arrière-automne
Il automne - Cinéma japonais
VENDREDI 10 NOVEMBRE 1933
Posséder un agenda en pécari est un vrai luxe! Il se trouve que j'en ai un, ce qui m'a valu de me faire gratifier d'un «Otchan, quelle classe!» par une charmante enfant. Ma foi, si dandy, je suis, je dois en déconcerter plus d'un et plus d'une.
Yasujiro Ozu
Carnets 1933 - 1963
Choses vues dans la Ville fédérale :
Feuilles mortes
Un doppio au Versa
Retour dans le petit village dans les montagnes
Il a un peu neigé sur les hauteurs
Arrière-automne
Oignons, aulx, noix, échalottes, citrons, patates douces violettes, potimarron
Il automne - Allez, une petite piqure pour la route !
Hier, il faisait un temps de mince, comme on dit, je crois, à Paris...
Aujourd’hui, temps splendide. Ce sera le seul jour de beau temps de la semaine selon les prédictions d’une grenouille dans un bocal. La neige est annoncée pour samedi.
Double espresso au Versa bar, dans la Ville fédérale, puis un détour par l’hôpital de l’Isle avant de regagner le petit village dans les montagnes. Un énième rappel contre la Covid-19. L’infirmière était allemande, elle parlait trois mots de français et moi deux mots d’allemand. Elle m’a demandé de lui apprendre quelques phrases pour les prochains patients francophones. Elle a piqué merveilleusement bien, je n’ai rien senti. Elle a eu beaucoup de mal à ouvrir son compte sur l’ordinateur. Elle a dû se plonger dans des cahiers pour y trouver accès et codes. La séance à l’ordinateur a duré bien plus longtemps que celui de la piqure. Le vaccin est gratuit pour les plus de 65 ans et les malades chroniques. Vive la retraite ! La retraite verra sans doute pointer les maladies chroniques…
Flâneries dans le village au retour de Berne.
Il automne - Roman de gare
176e devoir du Goût de Lakevio
La consigne
Après Anne-Françoise Coulomy et ses portes dont on se demande toujours où elles mènent ou ce qu'elles cachent, voici Fernando Saenz Perdrosa et ses attentes d’un train qui mènera je ne sais où pour rejoindre je ne sais quoi ou échapper à je ne sais qui.
C’est toute l’histoire de « Le je ne sais quoi et le presque rien ».
A vous, et à moi, de jouer d’ici lundi…
Aujourd’hui, nous évoquerons « Le Je-ne-sais-quoi et le presque rien » de Vladimir Jankélévitch avec la philosophe…
Elle coupa la radio de bord. Ils s’embrassèrent langoureusement. Ils avaient passé la fin de semaine dans un gîte sur un plateau balayé par de puissants vents d’arrière-automne. Ils avaient redéfini le kamasoutra plutôt que de battre la campagne dans la tempête. Ce premier dimanche de novembre s’achève sous des averses glaciales. En début de soirée un bulletin météorologique spécial annoncera des températures négatives pour la nuit.
Elle quitta l’habitacle en agitant la main, il lui fit un clin d’œil. La Ford Galaxie disparu dans le virage au loin. Elle gagna le quai de la gare de X. La pluie avait laissé ses empreintes sur le béton du quai. Dans les flaques, le ciel, morne, bas et gris se reflétait. Dans l’une d’elle, la fine silhouette de la voyageuse oscillait au gré de minuscules vagues provoquées par les pattes d’un chat, un chat qui s’était aussitôt fondu dans la brume naissante. Pour échapper à l’averse, elle se tenait sous parapluie gris. Un imperméable sanglé à la taille par une ceinture élançait son corps vers le ciel. Un sac à main pendait à sa main gauche, son bagage abandonné derrière elle prenait la pluie.
Tout à l’heure, en quittant le gîte, elle avait constaté la perte de la ceinture de son pardessus. Ceinture qu’un des rares voyageurs fréquentant la gare de W. avait accrochée à la rambarde du sous-voie. Mal fixée, la lanière d’étoffe s’était égarée sur le quai, vendredi, quand le train l’avait déposée dans cette station au milieu de la campagne et qu’elle avait couru à son rendez-vous.
Une locomotive tirant trois wagons avançait sans peine malgré la pluie, un vent léger, une brume grandissante. Le halo des phares de la motrice se faisait de plus en plus précis. Quand le train entra en gare, elle arracha le sac de voyage du sol et se précipita en bordure de quai. Le machiniste actionna le sifflet de la locomotive…
Il alluma la radio de bord.
Une jeune femme a été trouvée morte sur le quai de la gare de W. ce lundi matin. Elle serait morte de froid indique la police. Une autopsie est ordonnée et une enquête ouverte. Les enquêteurs sont intrigués par la présence de cette femme dans ce lieu. La gare est désaffectée depuis la fermeture de la ligne il y a quinze ans…