Le temps des fleurs - Einstein on the Beach un opéra écrit et mis en musique, en 1976, par Philip Glass, nous émerveille...
Spectacle magique diffusé sur la chaîne Mezzo, « Einstein on the Beach », j’adore la musique de Philip Glass (ICI)
Le printemps immortalisé dans le petit village dans les montagnes ce matin sur le coup de 9 heures 30 puis à Berthoud en début d’après-midi
Un doppio au Versa avant de regagner le cœur de l’Oberland bernois
Dérapage contrôlé
Dans la cuisine, la cafetière italienne chante, crache de la vapeur, sifflote et le réservoir supérieur se remplit de café.
Par l’œil de bœuf entrouvert on entend les bruits du monde, des chats qui s’ennuient, les cabarets sont fermés. Ces chats qui s’ennuient sont ceux du quartier. Ils ne descendent plus en ville depuis des mois. Un virus fait barrière à leur pulsion de soirs de fête dans des bouges peu recommandables. Sur un gramophone de fortune ils écoutent en boucle « Spiegel im Spiegel » d’Arvo Pärt. Une œuvre envoutante pour piano et violon. Une œuvre parfaite pour les soirs de spleen. A la dixième écoute, les chats du quartier sont complètement stone et rentrent chez eux en titubant. Cahin-caha ils passent par la chatière, l’ouverture danse devant leur yeux rougis par l’excès d’écoute de musique minimaliste. Ils se glissent sous les draps en satin de leur lit installé sur la mezzanine. Ils rêvent en ronflant que c’est samedi soir, samedi soir c’est jazz.
Paola, la chatte des voisins du dessous, écouteurs vissés sur les oreilles, écoute un autre compositeur minimaliste, Philipp Glass. En position de défense, sur une marche d’escalier, la tête penchée dans le vide elle attend des ennemis imaginaires en écoutant “Glasswork”. L’ennemi ne vient pas et elle se prend à rêver que peut-être elle se fera un jour vacciner pour soigner sa phobie du pangolin. Elle prendra du Moderna plutôt que du Pfizer. Profitant du passage d’un groupe de convives qui quittent un dîner clandestin organisé par un chef étoilé, elle jette son casque et disparaît dans la nuit. Les convives passablement éméchés braillent sur la voie publique. Un panier à salade qui passait par là les conduit manu militari à la salle de dégrisement. On apprendra plus tard que lors de ce dîner clandestin les convives, têtes dissimulées sous une serviette, avaient bouffé des ortolans. Selon la presse spécialisée ce repas n’était qu’une pâle copie de la scène des ortolans qui se serait ou ne se serait pas déroulée le 31 décembre 1995 dans un pays voisin de celui de Paola.
Dans la cuisine, les vapeurs de café et les airs de jazz pousse le clavier à bonimenter et à déraper majestueusement, un dérapage totalement contrôlé.
Minoru Muraoka (japonais:村岡福夫, né Muraoka Fukuo; 1924 à Miyakonojo – 2 janvier 2014) est un joueur japonais populaire de shakuhachi. Jouant dans un style jazz fusion, Muraoka a sorti de nombreux albums, à la fois en tant qu’artiste solo et avec plusieurs groupes, dont Zen, le New Dimension Group et le Minoru Muraoka Orchestra.
Takeshi Inomata (né le 6 février 1936 à Takarazuka,États-Unis) est un batteur et chef d’orchestre japonais.
Inomata a déménagé à Tokyo en 1956 et il a joué dans les Six Joses et les West Liners. Il a travaillé comme leader régulièrement à partir de la fin des années 1950. Lui et Norio Maeda ont travaillé ensemble à plusieurs reprises, à la fois dans le cadre du trio We 3 (avec Yasuo Arakawa) et avec d’autres combinaisons qui comprenaient parfois Tatsuro Takimoto et Sadanori Nakamure. Il s’installe aux États-Unis au début des années 1960, où il étudie avec Alan Dawson ; après son retour, il fonde un programme d’éducation jazz appelé Rhythm Clinic Center. Dans les années 1990, il fait une tournée aux États-Unis avec un groupe appelé Japan Jazz All Stars.
Inomata est apparu sur plus de 300 enregistrements au cours de sa carrière.
Takeshi Inomata & Sound LTD - Take Five Blues March (Drum Battle, 1975)
The Dave Brubeck Quartet est un quartet de jazz fondé en 1951 par Dave Brubeck, incluant Brubeck au piano et Paul Desmond au saxophone. Il est l'auteur des standards Take Five et Blue Rondo a la Turk.
Tout au long de son existence, la formation connaîtra de nombreux changements de configuration ; parmi les musiciens ayant joué dans le groupe :
Joe Morello et Alan Dawson (batterie),
Eugene Wright (contrebasse),
Gerry Mulligan (saxophone baryton),
Bobby Militello (saxophones alto et ténor, flûte)
Willie Smith (clarinette).
Le quartet contribua à élargir le public du jazz et à lutter pour l'intégration raciale, grâce à la présence du contrebassiste noir Eugene Wright1.
St. Louis Blues (Live) · The Dave Brubeck Quartet
Pennies From Heaven (Live) · The Dave Brubeck Quartet
At Carnegie Hall
℗ Originally Released 1963 Sony Music Entertainment Inc.
Sorti le : 2001-04-09
Producteur : Teo Macero
Batterie : Joe Morello
Compositeur, parolier : W.C. Handy
Producteur de la réédition : Didier C. Deutsch
Piano : Dave Brubeck
Ingénieur de masterisation, producteur de la réédition : Darcy M. Proper
Producteur de la réédition : Russell Gloyd
Basse : Eugene Wright
Coordinateur A&R : Patti Matheny
Saxophone alto : Paul Desmond
Coordinateur A&R : Darren Salmieri
Ingénieur d'enregistrement : Fred Plaut
Ingénieur d'enregistrement : Anthony Janek
Ingénieur d'enregistrement : Harold Terowski
Ingénieur d'enregistrement : Frank Bruno
Dr. Lonnie Smith (3 juillet 1942 à Lackawanna, New York - ) est un chanteur et musicien de jazz, reconnu comme un joueur exceptionnel tant de l'Orgue Hammond B3 que du piano.
Philip Glass, né le 31 janvier 1937 à Baltimore dans le Maryland, est un musicien et compositeur de musique contemporaine américain. Il est considéré comme l'un des compositeurs les plus influents de la fin du XXe siècle. Il est, avec ses contemporains Terry Riley et Steve Reich, l'un des pionniers et l'un des représentants les plus éminents de la musique minimaliste, notamment de l'école répétitive6, et de la musique classique des États-Unis.
Philipp Glass “Glasswork”
0:00 - I. Opening (piano (with horn at end)) 6'
6:24 - II. Floe (2 flutes, 2 soprano saxophones, 2 tenor saxophones, 2 horns, synthesizer) 7'
12:24 - III. Island (2 flutes, 2 soprano saxophones, tenor saxophone, bass clarinet, 2 horns, viola, violoncello, synthesizer) 8'
20:03 - IV. Rubric (2 flutes, 2 soprano saxophones, 2 tenor saxophones, 2 horns, synthesizer) 6'
26:08 - V. Façades (2 soprano saxophones, synthesizer, viola, violoncello) 7' - This has its origins in the film score Koyaanisqatsi, but was ultimately not used in the film; it is often performed as a work in its own right (ISWC T-010.461.089-0).
33:29 - VI. Closing (flute, clarinet, bass clarinet, horn, viola, violoncello, piano) 6' - A reprise of Opening.
Arvo Pärt ([ˈɑrvo ˈpært]), né le 11 septembre 1935 à Paide en Estonie), est un compositeur estonien. Créateur de musique classique, de musique religieuse et de musique contemporaine, il est souvent associé au mouvement de musique minimaliste.
Arvo Pärt- Spiegel im Spiegel
Un été en Suisse - Café - Nuit 2/16
Feuilleter un catalogue en buvant un café, un vendredi de septembre dans la ville de mon enfadolescence, La Chaux-de-Fonds.
J'âi toujours eu une passion pour le catalogue de la Pléiade.
Musique pour un samedi soir
Philip Glass, né le 31 janvier 1937 à Baltimore dans le Maryland aux États-Unis, est un musicien et compositeur de musique contemporaine. Il est considéré comme l'un des compositeurs les plus influents de la fin du XXe siècle. Il est, avec ses contemporains Terry Riley et Steve Reich, l'un des pionniers et l'un des représentants les plus éminents de la musique minimaliste, notamment de l'école répétitive, et de la musique classique des États-Unis.
Philip Glass: Symphony No. 1, "Low" (complete)
Symphony No. 1 (Low Symphony) (1992):
I.Subterraneans
II.Some Are 15:12
III.Warszawa 26:30
The Brooklyn Philharmonic Orchestra
Dennis Russell Davies, conductor
Un été sans fin - Mélancolie d'arrière été...
Le concerto pour violon de Philip Glass illustre bien cette journée d'été en demi-teinte. Le ciel est parsemé de nuages qui semblent sortir d'une toile de René Magritte. La Ville fédérale est en ébullition. Lundi, c'est la reprise de l'école pour les enfants. L'été s'effiloche. Les chats du quartier, ne vont jamais à l'école. Ils sont illettrés, incapables de lire le moindre roman de Marguerite Duras !
Un été sans fin...
Gidon Kremer - Philip Glass: Concerto pour violon et orchestre
Violin Concerto
1. ♪ = 104 - ♪ = 120
2. ♪ = ca. 108
3. ♪ = ca. 150 - Coda: Poco Meno ♪ = 104
Orchestre – Wiener Philharmoniker
Chef – Christoph Von Dohnányi
Violon – Gidon Kremer
Philip Glass
(*1937)
1 - 3: Concerto for Violin and Orchestra
Konzert für Violine und Orchester
Concerto pour violon et orchestre
Concerto per violino e orchestra
For Paul Zukofsky and Dennis Russell Davis
Commissioned by The American Composers Orchestra, Inc.
Live recording ⋅ Konzertmitschnitt ⋅ Enregistrement public ⋅ Registrazione dal vivo
Recordings, Vienna Musikverein, Grosser Saal 2/1992
Ivresse musicale...
La pendule du salon, insensible aux influences du monde, vit sa vie, Elle est en avance sur le temps universel. Elle est imperméable aux luttes d'influence Nord-Sud, du côté de la Corée. Elle a une seule exigence, être remontée tous les lundis. Elle sonne les heures depuis Charles X.
Dans la cuisine, lieu principal de vie, la cafetière italienne chante sur la cuisinière à gaz. La musique de la soirée, le concerto pour violon et orchestre de Philip Glass. Une œuvre composée en 1987 ICI. C'est une œuvre qui s'adapte bien à une soirée d'hiver... Ça balance pas mal.
Dimanche soir, j'envoyais un texto depuis l'opéra de Zurich, à un ami, où je disais, "il n'y a que des vieux..." J'en fait presque partie... Je me demande toujours, qui viendra dans les salles quand ils ne seront plus là ? En revanche, ils boudent Philip Glass et les autres contemporains. Au Victoria Hall de Genève, il y avait une hémorragie à l'entracte, hostiles aux découvertes, les gens fuyaient. Cela a duré quelques saisons puis, changement de stratégie dans la programmation. Les œuvres plus difficiles étaient jouées en début de soirée. Les irréductibles patientaient dans les tavernes proches de la salle de concert et débarquaient à l'entracte...
Je n'ai jamais été avare d'expériences musicales. Lulu, John Cage, que j'ai vu à Genève, jouant sur ses pianos préparés, Arvo Pärt...
Un souvenir du Victoria Hall, (feu ma grand-mère, a assisté à un concert dans cette salle en... 1928 !) lors d'un requiem de Verdi, un spectateur furieux a hurlé: "Arrêtez le massacre", avant de s'enfuir, dans un remue-ménage de bruit de parquet et de portes. Dans les journaux, un critique, qui avait parlé en mal de ce concert, condamnait sévèrement l'attitude de ce mélomane "hurleur"...
Dans la cuisine, il est presque minuit, la musique de Glass tourne sans fin. La cafetière est en état de surchauffe. La maison est silencieuse, excepté dans le casque d'écoute. C'est la semaine de vacances scolaires et les enfants des étages du dessous sont à la montagne. Paola s'ennuie, miaule et se frotte contre mes jambes quand je rentre. Dès que les maîtres seront de retour, je serai ignoré...
La neige est annoncée pour demain.
Il est temps de réduire la consommation de café !
Gidon Kremer ⋅ Philip Glass : Violin Concerto
Violin Concerto
1. ♪ = 104 - ♪ = 120
2. ♪ = ca. 108
3. ♪ = ca. 150 - Coda: Poco Meno ♪ = 104
Orchestra – Wiener Philharmoniker
Conductor – Christoph Von Dohnányi
Violin – Gidon Kremer
Philip Glass
(*1937)
1 - 3: Concerto for Violin and Orchestra
Recordings, Vienna Musikverein, Grosser Saal 2/1992