Il pleuvait quand j’ai quitté le village des vacances de mon enfance, pour partir à l’aventure.

Car postal, train I, II, III, Embraer E190-E2, métro I, II

« En raison de l’arrivée tardive de l’avion… » Bla, bla, bla susurré, au microphone de la porte D54, par la voix douçâtre d’une hôtesse d’accueil.

Il pleuvait sur le tarmac de Zurich. Les réacteurs poussés à fond, pour tenter d’arracher au sol passagers et bagages en soute, pulvérisaient l’eau égarée sur la piste en fine gouttelettes.

Nous partîmes cinq cents, entassés dans un Embraer E190-E2; mais par un prompt renfort nous nous vîmes trois mille en arrivant dans la perfide Albion.

La grisaille était de mise à Londres.

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