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Rêveries
26 septembre 2016

Septembre

Nota bene: le vendredi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style.Lakevio, c'est à cette adresse: (ICI)

Windowpane, Sharon Sprung

Quand le film de Woody Allen, "September" , est sorti à Genève, en 1987 ou 88, je suis allé le voir avec ma soeur et Catherine, une amie. J'étais plongé dans le film, totalement absorbé. A l'entracte, j'ai senti un grondement. J'ai dit: vous n'aimez pas, ils n'aiment pas? On m'a répondu "bof". J'avais aimé ce film et je serai curieux, de le revoir pour savoir si il me passionnerait toujours autant.
Dans la ville fédérale, les couleurs d'automne, par petites touches apparaissent sur les arbres et arbustes.
Une flèche sur le sol indique la marche à suivre...
La maison est étrangement calme. Les enfants sont partis en voyage, avec leurs parents. Il reste la pianiste qui habite sous les combles. Elle joue faux sur un piano désaccordé. Cela donne une approche assez juste de Satie quand elle joue du Brahms. Surtout à deux heure du matin... Il ne reste plus que de boire un grand verre de vodka pour ce rendormir.
Dans la cage d'escalier, un tableau est suspendu. Le soir, quand la lumière vacille, il effraie. On y voit quatre carreaux dépolis. Derrière se tient une ombre. Chacun imagine un visage. Le carreau du haut a été cassé lors de l'arrivée mémorable du piano à queue. La pianiste qui n'a pas l'oreille musicale, obstinée, a fait venir son instrument dans son mini studio sous les toits. La cage d'escalier est étroite et les déménageur ont souffert. Un sol dièse s'est décroché et a percuté le carreau du haut du tableau. Cet incident mineur, a permis de voir le vrai visage à travers la cassure. C'est un visage mi-Mona mi-Maryline. Sept adultes et quatre enfants voient chacun quelqu'un de différent. Le soir pour éviter le regard inquisiteur de ce visage je n'allume pas l'éclairage dans les escaliers. 

Ce soir, armé d'une lampe de poche, je suis allé voir le tableau. je voulais le décrire dans une note que j'aurai lancée sur la toile virtuelle. Surprise, tous les carreaux étaient cassés. Cela explique le vacarme de 23h attribué à la pianiste. Le visage avait disparu. Un bristole était accroché par une punaise jaune. J'ai décroché la carte de visite. Il y avait un nom inscrit en majuscule: FANTOMAS. Un rire inquiétant a retenti dans la maison avant que celle-ci ne disparaisse... 

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23 septembre 2016

Ambiance urbaine

Dans la douceur d'une fin d'après-midi d'un vendredi de septembre, balade dans la Ville fédérale. Le soleil chauffe encore et diffuse une belle lumière du soir. On a maraudé des pommes. Elles étaient exquises. Comme des gamins on a couru, pensant que tout le quartier était à notre poursuite. Shakerato bu à l'Adriano's bar en souvenirs de l'été...

Plus tard
C'est un thé noir qui a accompagné le souper. Un "Thé P'uh-êhr" Pavillon Impérial. Thé vieilli de longues années. Il est connu en Chine pour ses nombreuses vertus médicinales. Thé aux feuilles régulières. Une infusion au goût de terre. De la province de Yunan; dixit le paquet.
Le repas
une salade composée de feuilles de salade brune, de tomates et de choucroute/salade
De maquereaux au four, au beurre clarifié et beurre cru
De catalonia poêlée avec lardon et aulx
Fromages brebis et vache
Myrtilles, melon, poire willams
Chocolat 85%
Café
Volvic
Sur TF2 passent les "Petits meurtres"

 

3 décembre 2015

Souvenir d'automne

Souvenir d'automne...
7-8 novembre 2015, la neige n'était alors qu'un lointain projet dans les modèles météorologiques...

Chanson d'automne

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant  
Et blême, quand  
Sonne l'heure,  
Je me souviens  
Des jours anciens  
Et je pleure

Et je m'en vais  
Au vent mauvais  
Qui m'emporte  
Deçà, delà,  
Pareil à la  
Feuille morte.

Verlaine

Poèmes saturniens


 

                                                           Le dimanche, l'Adriano's bar ouvre ses portes à 10 heures

 

     Aéroport de Belp-Berne, un avion de Sky Work va décoller pour Palma de Majorque, suivi quelques minutes plus tard de l'avion présidentiel aux couleurs suisses avec le sigle "SWISS AIR FORCE". Sa destination est... diplomatique!

12 novembre 2015

Berne - Le brouillard

Le brouillard est resté sur le devant de la scène ce jeudi. Une ambiance ouatée, ponctuée d'un arrêt café à l'Adriano's bar. La nuit a fini par dissimuler les longues volutes grises. Les chats profitent de cette atmosphère fantomatique pour partir en catimini à la chasse. Ils avancent avec circonspection dans un amas de feuilles décédées..! Mortes, elles ont quitté les branches des arbres en faisant une dernière pirouette dans un vent de faible qualité. Il a tellement neigé de feuilles, que les félins avancent avec difficulté. Inquiets de rencontrer une grande citrouille, égarée d’Halloween, ils jettent des regards de feu dans toutes les directions. Sur un balcon, trois musiciens miment Le Trio en mi bémol Majeur pour piano et cordes no 2, D. 929 (op. 100) de Franz Schubert. Les chats, qui détestent Franz, se bouchent les oreilles pour traverser la zone d’ombre musicale. Les félidés ayant quitté les mansardes chauffées et douillettes, Les souris dansent. Elles organisent des bals clandestins. On paie en pots de vin pour assister aux ballets roses… Sur le balcon, dans la nuit froide et brumeuse, le trio de musiciens redouble d’ardeur dans le deuxième mouvement qu’ils miment avec tant de  gestes qu’ils finissent par s’envoler emportés par la foule en délire. Penauds, les chats de gouttière et autres pédigrées, rentrent bredouille, l’estomac dans les talons. C’est ma voisine, qui m’a conté ces événements anodins juste avant de quitter le domicile conjugal en compagnie de son matou, un grand rouquin.

Berne
Adriano’s bar
12.11.15

 

 

8 novembre 2015

Dimanche d'automne estival...

Un café pris sur le pouce à l'Adriano's bar en lisant la presse du dimanche et, ensuite, longue balade dans la campagne du côté de Wabern. Le soleil est resplendissant, il fait presque 20 degrés. C'est une situation tout à fait anormale pour un 7 novembre! Les dernières framboises sont à point dans les jardins.

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7 novembre 2015

Automne à Berthoud

Encore une belle journée...
Balade et natation à Berthoud

2 novembre 2015

Balade dans la Ville fédérale...

L'automne est somtueux cette année. le matin, une brume épaisse, qui semble âcre, fige la ville fédérale. Au fil des heures le brouillard se disperse et le soleil éclaire, peu avant midi, le décor. Le feuillage des arbres est alors comme une torche, flammes jaunes, ocres, rouges ou brunes. le spectacle est éphémère, le soleil se couche tôt en cette arrière saison de l'automne. Parfois le brouilard arrive ventre à terre avant que le soleil peigne le ciel des couleurs du couchant...

1 novembre 2015

Balade automnale...

De Wabern à Belp en passant par le restaurant de l'aéroport, quelques lamas qui ruminent une vengeances envers le capitaine Haddock, « bande de bachi-bouzouks ».... et les dernières framboises...

30 octobre 2015

Le Gurten

Balade au Gurten, la montagne emblématique des Bernois. On y monte en funiculaire ou à pied, on dévale ses pentes à vélo et l'hiver les enfants y skient. Ce vendredi, le temps suberbe permettait de voir les Alpes, la Ville fédérale et le soleil donnait un éclat particulier aux hêtres... Journée magique 

 

28 octobre 2015

Automne à Grandchamp

Grandchamp, le hameau de mon enfance, au bord de l'Areuse, à deux pas du lac de Neuchâtel...
Journée d'un automne somtueux, des cerisiers aux peupliers, les couleurs sont un dégradé de jaune et un nuancier de brun.

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CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

GUERRE

Valéry

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