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Rêveries
berne
29 octobre 2016

Dernier samedi d'octobre

Journée superbe... Le brouilard s'est retiré vers 10H00. La Ville fédérale, débarrassée de cette couverture grise et humide, a pris des allures de fête.

RECETTE POUR "UNE JOURNÉE SOMPTUEUSE D'AUTOMNE"

Faire 5 photos de Köniz, ajouter 4 clichés de Berne, un paysage pris depuis Grosshöschtetten et diluer le tout dans un coucher de soleil croqué à Berne...

 

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21 octobre 2016

L'assassin habite-t-il toujours au 21?

LES PETITS MEURTRES (3)
Les caisses automatiques du supermarché "Triple M" étaient à l'abandon, excepté la première, celle placée juste à côté du guichet Informations/Réclamations/Enfants trouvés. L'hôtesse d'accueil, toute de bleue vêtue, chapeautée d'une irrésistible casquette de couleur azur, sourire dentifrice, murmurait dans un micro: "Le petit Léo attend sa maman à l'accueil..." Léo c'est aussi le petit chat de la fillette du Rez-de-chaussée...
Tout en baguenaudant dans le micro, l'hôtesse lorgnait sur le client qui occupait la caisse située près de son comptoirs, un dentiste au regard de braise répertoriait avec application les articles de son panier. La caisse automatique gobait les codes à barre. Non loin de là, une mystérieuse femme, cachée sous une pyramide de salades vertes, le visage dissimulé derrière le magazine "Elle", observait la scène.
Une dame, qui ne maitrisait pas les soubresauts de sa chariote remplie de bananes et de fenouil termina sa trajectoire dans le dentiste.
Profitant du remue-ménage provoqué par cette accident de circulation, l'hôtesse d'accueil sauta par dessus le comptoir et hurla: "Je suis l'étrangleuse" avant d'étrangler un bouquet de roses. Cela créa une confusion. Le dentiste et la femme mystérieuse avaient disparu...
Dehors, l'automne se prélassait. Le soleil allait bientôt se coucher. Les chats du quartier, patients, attendaient que la nuit tombe pour partir en chasse.
Les pendules marquaient quatre-heures. Les Heures-Bleues commençaient...

8 octobre 2016

Les labours

L'adriano's bar tourne au ralenti ce samedi matin. C'est les vacances scolaires...
Scène de labour dans la campagne fribourgeoise, près de Guin...

4 octobre 2016

Nature morte

Fruits et légumes achetés samedi 24 septembre 2016 au marché de Berne

2 octobre 2016

Fruits de saison - Les poires

Williams rouge
Beurée Hardy
Triomphe de Vienne (Isère)

Poires achetées samedi 24 septembre, au marché de Berne

Ii

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29 septembre 2016

Une journée qui frôle l'été

En météo, pour qu'une journée soit classée comme journée d'été, le thermomètre doit monter à 25 degrés. Aujourd'hui, dans la Ville fédérale, il a fait 24,5 degrés, un 29 septembre. Surprenant, non?
Toutes affaires cessantes, il ne restait plus qu'à faire une balade dans la belle lumière du soir. C'est du côté du Mont Repos et de l'ancienne cité BLS que l'automne a été scruté. Le Mont Repos est une petite colline englobée dans la ville. Des enfants aux pieds jaunes ont semé la pagaille en jouant à chat perché. Les garnements ont laissé des preuves sur le macadam. Une journée de fin septembre magnifique...

26 septembre 2016

Septembre

Nota bene: le vendredi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style.Lakevio, c'est à cette adresse: (ICI)

Windowpane, Sharon Sprung

Quand le film de Woody Allen, "September" , est sorti à Genève, en 1987 ou 88, je suis allé le voir avec ma soeur et Catherine, une amie. J'étais plongé dans le film, totalement absorbé. A l'entracte, j'ai senti un grondement. J'ai dit: vous n'aimez pas, ils n'aiment pas? On m'a répondu "bof". J'avais aimé ce film et je serai curieux, de le revoir pour savoir si il me passionnerait toujours autant.
Dans la ville fédérale, les couleurs d'automne, par petites touches apparaissent sur les arbres et arbustes.
Une flèche sur le sol indique la marche à suivre...
La maison est étrangement calme. Les enfants sont partis en voyage, avec leurs parents. Il reste la pianiste qui habite sous les combles. Elle joue faux sur un piano désaccordé. Cela donne une approche assez juste de Satie quand elle joue du Brahms. Surtout à deux heure du matin... Il ne reste plus que de boire un grand verre de vodka pour ce rendormir.
Dans la cage d'escalier, un tableau est suspendu. Le soir, quand la lumière vacille, il effraie. On y voit quatre carreaux dépolis. Derrière se tient une ombre. Chacun imagine un visage. Le carreau du haut a été cassé lors de l'arrivée mémorable du piano à queue. La pianiste qui n'a pas l'oreille musicale, obstinée, a fait venir son instrument dans son mini studio sous les toits. La cage d'escalier est étroite et les déménageur ont souffert. Un sol dièse s'est décroché et a percuté le carreau du haut du tableau. Cet incident mineur, a permis de voir le vrai visage à travers la cassure. C'est un visage mi-Mona mi-Maryline. Sept adultes et quatre enfants voient chacun quelqu'un de différent. Le soir pour éviter le regard inquisiteur de ce visage je n'allume pas l'éclairage dans les escaliers. 

Ce soir, armé d'une lampe de poche, je suis allé voir le tableau. je voulais le décrire dans une note que j'aurai lancée sur la toile virtuelle. Surprise, tous les carreaux étaient cassés. Cela explique le vacarme de 23h attribué à la pianiste. Le visage avait disparu. Un bristole était accroché par une punaise jaune. J'ai décroché la carte de visite. Il y avait un nom inscrit en majuscule: FANTOMAS. Un rire inquiétant a retenti dans la maison avant que celle-ci ne disparaisse... 

25 septembre 2016

C'est aujourd'hui dimanche...

Depuis hier, dans la partie germanophone du canton, c'est les vacances scolaires. Trois semaine pendant lesquelles la Ville fédérale va tourner au ralenti.
Magnifique journée de fin septembre. Il a fait 22 degrés! Beaucoup de baigneurs nageaient dans l'Aar. A l'Adriano's bar, le doppio préparé par le patron en personne était délicieux.
Une omelette au vacherin fribourgeois ou à la Fontina, accompagnée de ceps poêlés et d'une salade d'automne composait le souper.
La nuit tombe de plus en us tôt...
Encore un beau dimanche

23 septembre 2016

Ambiance urbaine

Dans la douceur d'une fin d'après-midi d'un vendredi de septembre, balade dans la Ville fédérale. Le soleil chauffe encore et diffuse une belle lumière du soir. On a maraudé des pommes. Elles étaient exquises. Comme des gamins on a couru, pensant que tout le quartier était à notre poursuite. Shakerato bu à l'Adriano's bar en souvenirs de l'été...

Plus tard
C'est un thé noir qui a accompagné le souper. Un "Thé P'uh-êhr" Pavillon Impérial. Thé vieilli de longues années. Il est connu en Chine pour ses nombreuses vertus médicinales. Thé aux feuilles régulières. Une infusion au goût de terre. De la province de Yunan; dixit le paquet.
Le repas
une salade composée de feuilles de salade brune, de tomates et de choucroute/salade
De maquereaux au four, au beurre clarifié et beurre cru
De catalonia poêlée avec lardon et aulx
Fromages brebis et vache
Myrtilles, melon, poire willams
Chocolat 85%
Café
Volvic
Sur TF2 passent les "Petits meurtres"

 

17 septembre 2016

60e été - Adriano's bar

Il pleut. Au marché, avant neuf heures, les acheteurs sont encore peu nombreux.
Chargé de sacs, remplis de légumes, salade, figues, brochet, coeur d'agneau, d'un lapin coupé en morceaux et de scoubidou, bidou, bidou, s'est sans mal que l'on trouve une table de libre à l'Adriano's bar. La foule arrive vers dix heures. Les deux ventilateurs, fichés au plafond sont figés. Le haut-parleur, situé au-dessus de la machine à café est muet. Les consommateurs ont le nez plongé dans la presse du samedi.
Quelques touristes chinois, passent sous les arcades.
Un instantané, oublié sur une table, montre des coquelicots au bord d'un chemin, sous un ciel bleu. Souvenir de l'Été, du bel été, que des gouttes de café maculeront de couleurs automnales.
Il pleut sur la Ville fédérale...

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CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

GUERRE

Valéry

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