Menu du 31.12.11
Salade mêlée
Huîtres plates
Bulots avec aïoli
Chinchards friture
Choux frisés avec lardons
Pommes de terre au four et aulx
Framboises sorties du congélateur
Salade mêlée
Huîtres plates
Bulots avec aïoli
Chinchards friture
Choux frisés avec lardons
Pommes de terre au four et aulx
Framboises sorties du congélateur
30 décembre 2011 "Saint-Roger"
Escargots en entrée
Amandes de mer crues
Choux de Bruxelles
Restes de viande
Salade
31 décembre 2011 "Saint-Sylvestre"
Huîtres plates
Bulots
Chinchards
Choux frisés et lardons
Salade
1 janvier 2012 Nouvel An
Coques
Seiches et chou frisé aux lardons
Salade
2 janvier 2012 "Saint-Basile"
Ris de veau
Cochon de lait, ratatouille hors saison
Salade
Publié le 12/12/2011 à 06:00 Journal Le Progrès
L’année 2011 restera empreinte de tristesse dans les annales des gourmands et gourmets de la région. Elle aura en effet vu s’achever l’histoire de l’Hostellerie Placide, à Tence. Véritable institution, l’établissement appartenait à la richesse patrimoniale du Haut-Lignon : en quatre générations, l’enseigne s’était mitonnée une fameuse réputation avec ses maîtres successifs qui perpétuaient l’âme de la maison, un souffle indissociable de son fameux « pain d’écrevisse ». Ce n’est plus aujourd’hui qu’un délicieux souvenir.
Il faut remonter à l’an 1900, date de la création de l’Hôtel Chol, près de la gare. Tandis que son mari assurait, en diligence, le va-et-vient des voyageurs du train à vapeur, Antoinette, la maîtresse du logis, se tenait aux fourneaux et accommodait les plats : c’est elle qui imagina la recette du fameux « pain d’écrevisses ». La réputation de l’auberge de la route d’Annonay avait dépassé largement les frontières, puisqu’à cette époque, des clients séjournaient plusieurs mois, venus des colonies comme l’Indochine ou l’Afrique du Nord.
L’établissement connaissait un nouvel essor avec le mariage, en 1920, d’une fille de la maison, Marinette, avec un Yssingelais, Armand Placide (lire par ailleurs). L’hôtellerie agrandie devint le Grand Hôtel Placide. Puis l’Hostellerie Placide subit encore des transformations avec le fils Placide, Jean, et son épouse Simone. Solidement enracinés sur les bords du Lignon, ils en avaient fait un havre de paix et de succulence culinaire. Ils avaient enrichi l’esprit d’une étape, d’un logis qui puisait ses inspirations dans la large palette de produits qu’offrait la région : avec des recettes riches en saveur et en authenticité qui pouvaient se décliner à l’infini et avec beaucoup d’émotion. Celle que l’on partage toujours avec plaisir autour d’une bonne table.
C’était, depuis toujours, une devise pour Pierre-Marie Placide qui avait grandi au milieu des casseroles et avait coiffé la toque des artisans du goût : depuis plus de vingt ans, il avait mis du relief à la bonne cuisine vellave. Mais les aléas de l’existence ne font pas toujours bon ménage avec la passion d’un métier.
Le journal Le Progrès
Tence : Hostellerie Placide, la fin d’une institution |
|||||||
|
Article publié le 05/11/2011 à 09:21 Auteur : Rédaction L'Eveil Crédits photos : L'Eveil L'Éveil, le journal quotidien de la Haute-Loire |
Apéritif, jus de tomate
Mise en bouche, a base de crème de marron, tomates cerise provençales, coulis de potiron avec mousse aux noix
Papillote au gapron (fromage) sur lit de choux vert avec ketchup
Écrevisses au bouillon en croûte de potiron avec salade
Saint-jacques poêlées avec lentilles aux herbes en aumônière (un délice) sauce champagne, baies roses
Filet de boeuf sauce vin, purée de céleri rave avec zeste d'orange, pressé de pomme boudin et choux frisés
Fromages
Pré-dessert, ananas, quenouille de chocolat blanc et crème verveine, crême brûlée au poivre sechouan
Dessert, bombe au chocolat sur biscuit, crème verveine à la menthe et sorbet verveine;
glace spéculose, biscuit tiède de potimaron sauce fruits de la passion, un trait de crème caramel
Café, thé et miniardises
Vin, Hermitage 1997
Tence
Restaurant Chez Placide
17 déc. 05