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Rêveries
un ete au pied des alpes
17 juillet 2023

Un été au pied des Alpes - L'Été, le bel été

IMG_1718L'été croqué à Iseltwald, au bord du lac de Brienz, cet après-midi

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Le Schnäggeninseli (l'île aux escargots) est une île du lac de Brienz, sur le territoire de la commune d'Iseltwald dans le canton de Berne. Une petite chapelle s'élève sur cette propriété privée dépendant du château de Seeburg tout proche.
Cette île, à 250 mètres du rivage d'Iseltwald, est longue de 115 mètres et large de 40 mètres. Elle se trouve à une altitude de 570 m au-dessus de la mer, et culmine à 6 mètres au-dessus du niveau du lac. Elle est protégée au plan cantonal pour son intérêt paysager.

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16 juillet 2023

Un été au pied des Alpes - Je suis venu te dire que je m'en vais...

Croisière sur le lac de Brienz, cette après-midi

IMG_1647Traces de nuages sur l'Augstmatthorn, ce soir, il n'y aura pas d'orage

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Adieu Jane

15 juillet 2023

Un été au pied des Alpes - Pose ton cafard su'l'zingue Et t'auras du bonheur pour tes dix balles

Le bouquet du jour au Versa bar, dans la Ville fédérale
Agapanthes, campanules et fenouil sauvage

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Catherine Sauvage - Mets deux thunes dans l'bastringue

13 juillet 2023

Un été au pied des Alpes - Stupeur et tremblements

L'Augstmatthorn reprend des couleurs après l'orage de hier soir et celui de ce matin, coups de tonnerre qui remplacèrent le réveille-matin.

IMG_1288 La page demandée n’existe pas ou n’est plus disponible pouvait-on lire, à l’instar de la mire sur les écrans des postes de télévision, quand un lecteur cherchait à lire mon blog.
Sueur froide, échange de lettres électroniques avec l’équipe de Canalblog, incident imprévu, bidouillages dans les entrailles des disques durs, ramollis par le soleil, et, au milieu de l’après-midi, au moment où la cafetière italienne libérait de bonnes odeurs de caféine, le facteur livre un pneu. L’équipe technique de Canalblog annonce que tout est rétabli. Il est temps de sabler le café…

 

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12 juillet 2023

Un été au pied des Alpes - Un orage

Après avoir quitté le village des vacances de mon enfance, fait un détour par Brigue, pour boire un espresso rue de la gare, au bar restaurant Couronne, retour dans le petit village dans les montagnes juste avant l’orage. Une pluie diluvienne, des éclairs et des coups de semonce très forts. Le spectacle est magique, des nuages qui se trainent sur les montagnes, quelques grêlons, une brume qui envahi tout le décor, se déchire en miettes, le tonnerre s’éloigne, semble disparaître, revient en force. La nuit s’installe zébrée d’éclair. Au fond de la vallée La Lombach, gonflée par ces fortes pluies, gronde.

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11 juillet 2023

Un été au pied des Alpes - 37,6 degrés par endroit

La Chaux-de-Fonds, la ville de mon enfadolescence, par 30 degrés...

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Le jardin de Lignières, sous la chaleur accablante de juillet, peu avant un orage qui mettra un terme à la canicule.

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10 juillet 2023

Un été au pied des Alpes - Un soir, t’en souvient-il ?

168e devoir du Goût de Lakevio

Goût 2

Consigne

Cette toile de Fernando Saenz-Pedrosa, dont on a déjà vu une toile dans un autre devoir où il était question de quai de gare et d’attente, semble bien triste.
Pour quelle raison cette femme semble-t-elle si triste ?
Racontez une histoire est soyez sûres et sûr qu’elle sera lue lundi.

Ce serait bien si votre histoire commençait par « Il m’arrivait aussi de me demander si je ne m’inventais pas habilement une excuse en prétendant que j’avais déjà cessé de l’aimer. »
Et qu’elle finît par « On méconnaît terriblement la durée de l’éphémère. »
Vous êtes tranquilles maintenant, le bac c’est fini !

Oh les beaux jours

« Il m’arrivait aussi de me demander si je ne m’inventais pas habilement une excuse en prétendant que j’avais déjà cessé de l’aimer. » Était-ce l’incipit d’un roman que les gares ne proposent plus faute de kiosques, l’état d’esprit d’une esseulée à la pensée brouillonne, elle larguait ou était larguée par Ben, la consigne d’un atelier d’écriture ou le premier plan d’une histoire cinématographique présentée au 22e Festival international du film fantastique de Neuchâtel avec John McTiernan parmi les membres du jury ?

L’express de 15h04 battait une campagne écrasée de chaleur, au loin, un troupeau de vaches réfugié à l’ombre d’une allée de peupliers d’Italie ruminait les rares herbes échappées de la sécheresse. Plus tard, la voie ferrée passera au large d’un alignement de piscines, plus-values de maisons cossues. L’eau fraîche déversée dans ces cuves de béton nargue trois carpes qui étouffent dans une flaque d’eau, le ruisseau est à sec. Les pluies sporadiques qui accompagnent de violents orages ne ruissellent qu’un bref moment, le mal est plus profond, sous terre, à mille lieues de l’agitation urbaine et des dingueries postées par des jeunes, en mal de célébrité, sur des réseaux sociaux chiffrés de bout en bout, le drame sourd dans les entrailles de la terre, sous le regard impuissant des stalactites, les nappes phréatiques agonisent.

Fenêtres inamovibles, climatisation défaillante, les passagers de l’express de 15h04 transpirent, la sueur forme de petites mares à leur pied que des chiens écrasés de chaleur lapent. Indifférent à ce climat saharien, un jeune gars à l’élégance italienne, partageant son coin avec trois autres voyageurs, épaule appuyée contre la fenêtre, lit « Le soleil sur Aubiac », un essai de Georges Borgeaud, dans la réédition de 2012 des Éditions Zoé. Le train surpeuplé, les wagons surchauffés ne le préoccupent guère, son esprit vagabonde du côté de Saint-Cirq-la-Popie.

Éloignons-nous.

Les clapotis sur les galets d’une plage lacustre se mêlent aux cloches d’une église lointaine, l’angélus du soir. 
Un muret, un carré d’herbe jaunie séparent la plage de la rue. L’hiver, quand le lac lutte avec les violentes bourrasques d’un vent glacial, ses écumes s’égarent parfois sur la chaussée, léchant la gare, imposant bâtiment en granit imitant les cathédrales. Le muret s’interrompt l’espace d’un passage, un lampadaire juché sur une imposante colonnade en marque l’emplacement. Une serviette de bain déborde d’un panier, un panier tressé, souple, avec des anses démesurées qui permettent de le transporter sur l’épaule. Panier oublié près du lampadaire par des baigneurs impatients de partir en goguette. C’est là qu’elle avait choisi de s’asseoir.
Un gars sur une bicyclette en passant près d’elle lança un « Belle demoiselle ». Il avait d’un coup d’œil enregistré les détails de la silhouette, la chevelure dorée par le soleil couchant, le débardeur rouge, les jambes croisées, brunies par l’été, sous une longue jupe presque transparente, un ruban étroit, couleur d’automne, partant à l’assaut de la taille en colimaçonnant, imprimé sur le tissu blanc, les chaussures ouvertes et légères, une main à l’abandon dans le vide et l’autre triturant un morceau de papier.
Pensive, elle ne remarqua pas le cycliste qui passait bruyamment, un poste à galène ligoté sur le porte-bagages diffusait une musique à plein volume, un jazz acide, « Virtual Insanity » du groupe de musique britannique Jamiroquai.
Elle pensait que marionnettiste, elle manipulait ses amants, qu’avec dextérité sans emmêler les fils elle s’en approchait ou au contraire s’en éloignait. Elle soupira et si c’était eux, Ben, Vincent, François, Paul et les autres qui se jouait d’elle. Un voile de tristesse, ou l’ombre d’une mouette rasant la plage, assombri son visage, rapidement dissipé par un sourire radieux. Elle relu le télégramme qu’elle froissait et défroissait depuis midi. Jef arrive avec l’express de 15h04.
Une dame très âgée, cheveux blancs dorés par le soleil couchant, pull rouge en coton, jupe longue, blanche, avec un étroit ruban couleur hiver qui colimaçonne jusqu’à la taille, arrêta son déambulateur à la hauteur de la jeune femme mélancolique. En la regardant droit dans les yeux, elle murmura :
« On méconnaît terriblement la durée de l’éphémère. »

9 juillet 2023

Un été au pied des Alpes - Encore un beau dimanche

Dimanche 9 juillet 1933

Brève averse au matin, puis belle matinée rafraîchie. Je monte vers V[ucherens] à 10 heures et cause avec Élie sur le banc de La Gottaz. Retour sans avoir vu Olivier.
Après-midi : Vaine recherche de belles musiques. Discours radicaux-socialistes (drôles et stupides) à Arc-Vaucluse, où Daladier prend la parole. (M'expliquer un jour sur ma haine de l'oratoire - raison ou instinct ?) Goûter à 4 heures puis, vers 6 heures, départ pour V[ucherens] où je reste à La Gottaz jusqu'à 8 h et ½ ! Olivier rafraîchi, rajeuni par le sommeil, si beau que je me désespère de ne pouvoir m'emparer je ne sais comment, de son apparence, de la soustraire au temps. Nous aiguisons un couteau de faucheuse - puis, longue causerie sur le banc.
Au retour Madeleine avec Juliette] et M[arguerite].
Tranquille fin de soirée.

Gustave Roud
Journal 1916 - 1976
Œuvres complètes Volume 3
Éditions Zoé, octobre 2022

Croisière de Thoune à Interlaken sur le lac de Thoune. Escale à Faulensee, le temps de déguster des glaces devant un décor superbe. C'est à bord du bateau à vapeur « Blümlisalp » que c’est déroulée la première partie du voyage pour se poursuivre à bord d’un bateau plus moderne le « Bubenberg ».

                        Le Niesen

IMG_0809                      A bord du Blümlisalp 

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Un berger blanc suisse sur le pont
Le Berger Blanc Suisse est un chien qui s’attache énormément à ses maîtres. Très doux, de nature curieuse, il peut être très attentif aux activités de bricolage et de jardinage comme il aime expérimenter de nouveaux jeux. Très intelligent, l’agressivité ne fait pas partie de son caractère, ce qui en fait un très bon animal de compagnie pour les jeunes enfants. Son unique point faible est qu’il supporte mal la solitude. Il lui faut donc beaucoup d’affection et de présence humaine. Il peut aussi faire un bon chien de garde.

IMG_0860Sur la terrasse du restaurant Seeblick

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 Encore un beau dimanche

8 juillet 2023

Un été au pied des Alpes - La roseraie de la Ville fédérale

Début juin, j'ai tourné quelques plans à la roseraie de Berne, voici le vidéogramme :



Promenade - Berne
La roseraie 6 juin 2023 - Mardi
Musique : Stiller Has - Aare
Images, montage, réalisation Jeanjacques666

7 juillet 2023

Un été au pied des Alpes - Musca domestica

Une mouche, posée sur l’intérieur de la vitre séparant la rue du monde des buveurs de café, piste d’atterrissage translucide, prend soin de son corps. Elle lisse les poils de ses nombreuses pattes, se coiffe et se recoiffe avec agilité avant de disparaître dans le soleil sans régler les consommations. Avant que la mouche ne s’envole vers une destination inconnue, l’apéritif d’un chien, l’encas d’un moineau ou happée par la langue curieuse d’un tamanoir géant apprivoisé, lointain descendant de Totor, géant qui exhibait Dali dans les rues de Paris, j’ai collé mon œil sur ceux à facettes de la Musca domestica pour compter qui tiendra le plus longtemps avant d’éclater de rire.
Perdu !
J’ai fait chauffer ma carte jaune (chez nous, les cartes bleues sont jaunes) pour payer la consommation de l’effrontée. Elle boit, servi dans une toute petite tasse, un doppio Malabar, aspirant le café au moyen d’un tout petit chalumeau en verre, recyclable et lavable, l’addition est toute petite.
Ces jours, alors que le mercure ne se contient pas dans son tube de verre et grimpe vers des records de chaleur, j’opte, au Versa bar, pour un doppio iced. Le café est coulé dans un verre à whisky rempli de glaçons.

Cette année, comme l’an passé, j’ai manqué par paresse mon body summer. Je ne peux donc pas me pavaner sous les arcades de la Ville fédérale en marcel pour faire admirer mes biceps bodybuildés, couverts de tatouages divers et variés sur fond de bronzage, bronzage peaufiné sur les alpages. Je cache ma vieille peau ridée et mes chairs pendantes sous un manteau de fourrure en hermine blanche. Je sue en lisant les Mystères de Paris.

Petit détour en regagnant le petit village dans les montagnes, par Brigue. J’ai vu un hibiscus aussi géant que Totor, un ciel magnifique et le Rhône qui roulait des eaux fraîchement fondues des glaciers. Le congélateur naturel, notre réserve de boisson pétillante, disparaît par une sublimation accélérée. On aura soif dans quelques années !

En fin d’après-midi retour dans la quiétude du village accroché aux montagnes, les orages ne sont pas d’actualité.

 

Le tamanoir géant de Dali sortant d'une bouche de métro, rue de Lyon à Paris. Photographie parue en 1969 dans un Paris Match

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Doppio iced au Versa bar

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LA MOUCHE

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 Brigue

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Le petit village dans les montagnes

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CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

GUERRE

Valéry

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