L'été de tous les dangers - Belle journée d'été
L'été de tous les dangers - Un concert à Yverdon, une pivoine dans un vase, un voyage en train, funiculaire, car postal, voiture
Pour prendre en photo cette pivoine blanche dans un vase, j'ai quitté le petit village dans les montagnes en car postal, un premier train avec un changement dans la Ville fédérale, un deuxième train. À la gare de Neuchâtel, funiculaire pour descendre en ville. À l’extrémité du Jardin anglais, le buste d’Alice de Chambrier, une poétesse neuchâteloise morte à l’âge de 21 ans. Passage dans une librairie située place Pury pour récupérer une commande, un livre de Pline l’Ancien : Histoire naturelle.
Montée à la gare en trolleybus. Train jusqu’à Gléresse. Je snobe le beau paysage du lac de Bienne et de l’île Saint-Pierre, où vécu brièvement Rousseau. J’ai le nez plongé dans l’Empire romain. Funiculaire Gléresse – Prêles, Prêles village du poète Francis Giauque (ICI), de là, car postal à destination du village des vacances de mon enfance.
Le soir, aller et retour à Yverdon en voiture pour assister au concert du 30e anniversaire du cœur Crescendo.
L'été de tous les dangers - Du gris
L'été de tous les dangers - Jeux de textures
En fin de journée, les nuages se sont estompés après un lent passage au-dessus des sommets. Le petit village dans les montagnes est très vert en ce début d'été. Les sols sont très humides à la suite d’abondantes chutes de pluie. La semaine prochaine les thermomètres vont chauffer prédisent les oracles.
L'été de tous les dangers - Le soir, quand la nuit est tombée, on entend le Lombach qui coule dans les gorges
Bref interlude à Berne, le temps de faire les courses au marché et de boire un doppio au Versa (ex-Colonial bar).
Il pleuvait, tôt ce matin, dans le petit village dans les montagnes.
Pour se rendre dans la Ville fédérale, il faut 17 minutes de car postal, 11 minutes d'attente et 52 minutes de train.
Pour le retour, il faut choisir un train qui permet la correspondance avec le car postal. Le temps de trajet est le même qu'à l'aller.
Ce soir n'on entend pas les cloches des vaches sur les alpages, elles sont sur l'autre versant. On entend la Lombach qui creuse les gorges
Le bouquet au Versa est toujours superbe
Un lecteur sur la terrasse du Versa
Doppio (sans croissant !)
L'été de tous les dangers - Les mystères de la nuit
126ème Devoir de Lakevio du Goût
Cette toile de Vettriano me fait irrésistiblement penser à Baudelaire.
Je verrais bien un devoir qui commence par :
« Je logeais dans la maison du principal, et j'avais obtenu, dès mon arrivée, la faveur d'une chambre particulière »
Et qui finirait par :
« Néanmoins un moment de réflexion me décida à attendre la fin de l'aventure. »
Ça, ce serait chouette…
Ce devoir est proposé par Le Goût (ICI)
« Je logeais dans la maison du principal, et j'avais obtenu, dès mon arrivée, la faveur d'une chambre particulière »
Vers minuit un orage avait salué l’arrivée de l’été météorologique. La pluie parfois diluvienne avait cessé. Les horloges indiquaient deux heures. Un chat rasait les murs et de rares taxis chassaient l’eau du tarmacadam. Quelques fenêtres allumées, des rats dans une ruelle, un ivrogne trempé animaient cette nuit d’été naissant. La journée avait été chaude, la nuit moite, l’orage avait rafraîchi l’atmosphère.
Une fenêtre à guillotine était ouverte, le rideau de toile verdâtre n’avait pas été tiré. On pouvait voir à l’intérieur d’une chambre d’hôtel. Le mobilier était sobre. Une penderie, une lampe de chevet allumée diffusant une faible lumière, un lavabo à côté de la porte et un lit en bois massif composaient un décor désuet.
La tête reposant sur deux oreillers, un homme était allongé sur le lit. Vêtu d’un pantalon noir, d’un gilet bordeaux et d’une chemise d’un blanc différent de la literie, il lisait une lettre. Sa jambe gauche était repliée vers le bassin. Il fumait une cigarette. La fumée grisâtre montait en volutes en direction du plafond.
L’incipit de la lettre le plongea dans la rêverie et l'homme relâcha son bras droit qui se posa sur le bord du lit. La lettre se balançait mollement au bout de ces doigts. On pouvait y lire la dernière phrase,
« Néanmoins un moment de réflexion me décida à attendre la fin de l'aventure. »
L'été de tous les dangers - Après l'orage, un certain beau temps
Un rituel du dimanche, filer à Spiez et terminer l'après-midi à Interlaken dans un Tea room, bien évidemment ...
Le Nisen dans toute sa splendeur, vu de Spiez. Il reste un peu de neige sur le haut de la montagne. J'y suis monté 2 fois. Il faut compter cinq heures de marche. Descente en funiculaire. Un funiculaire vertigineux en deux sections.
Interlaken, moments d'oisiveté à boire un doppio et en dégustant des "chocolateries". Les projets de randonnées étant gargantuesques, l'oisiveté va être rapidement remplacée par un entraînement drastique.