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Berne, le 14 juin 2016

Claude Debussy est un compositeur français, né le 22 août 1862 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 25 mars 1918 à Paris.

Claude Debussy ‒  Images
Piano, Pascal Rogé

00:00 - No. 1 Reflets dans l'eau
05:02 - No. 2 Hommage à Rameau
11:57 - No. 3 Mouvement

15:16 - No. 4 Cloches à travers les feuilles
20:08 - No. 5 Et la lune descend sur le temple qui fut
25:47 - No. 6 Poissons d'or


John Ireland, de son nom complet John Nicholson Ireland est un compositeur anglais né à Bowdon (Grand Manchester) le 13 août 1879 et mort à Washington (Sussex de l'Ouest) le 12 juin 1962.

John Ireland (1879 - 1962), Decorations (1912 - 1913)

Piani, John Lenehan

00:00 - No. 1 The Island Spell
03:50 - No. 2 Moonglade
07:15 - No. 3 The Scarlet Ceremonies

 
Camille Saint-Saëns, né à Paris le 9 octobre 1835 et mort à Alger d'une pneumonie le 16 décembre 1921, est un pianiste, organiste et compositeur français de l'époque post-romantique.

Camille Saint Saëns, 6 Études, Op. 52 (1877)

1. Prélude
2. Pour l'indépendance des doigts (2:10)
3. Prélude et fugue en Fa mineur (4:38 - 6:40)
4. Étude de rythme  (8:18)
5. Prélude et fugue en La majeur (10:42)

Rene Duchable, piano

 
Erwin Schulhoff (né le 8 juin 1894 à Prague, alors Autriche-Hongrie – mort le 18 août 1942 dans le camp de concentration de Wülzburg près de Weissenburg en Bavière, Allemagne) est un compositeur et pianiste tchèque. Enfant prodige, il fut remarqué et encouragé par Antonín Dvořák.

Erwin Schulhoff (1894-1942), 5 Études de Jazz (1927) with score

0:00 - I. Charleston (pour Zez Confrey)
1:14 - II. Blues (pour Paul Whiteman)
4:49 - III. Chanson (pour Robert Stolz)
7:49 - IV. Tango (pour Eduard Künnecke)
9:53 - V. Toccata Sur le Shimmy "Kitten on the Keys" de Zez Confrey (pour Alfred Baresel)

James Tocco, piano

A Romain Rolland [lettre en français]


                                                                                                          Salzbourg, 24 juillet 1928


Mon cher ami, je partirai demain pour trois semaines: le festival commence, donc il faut filer. J'ai un dégoût de tous ces rassemblements de cabotins théâtreux et littéraires. J'irai au bord de la mer pour vivre et travailler, ce qui est tout un pour nous.
[...]

Extrait du début d'une lettre envoyée par Stefan Zweig à Romain Rolland

Stefen Zweig
Correspondance
1920 - 1931
Editions Grasset, 2003

Bümpliz, un quartier de Berne, peuplé de tours et de grands ensembles est un peu glauque, le samedi soir, vers 20H20, quand on cherche la gare au volant d'un voiture de partage. Finalement, la voiture est garée à quelques mètres de Berne-Bümpliz Nord. Le train pour la Ville fédérale passe dans cinq minutes... A Berne, gare terminus de ce train en provenance de Chiètres, les voyageurs grossissent le flot humain qui fonce vers les sorties. C'est samedi soir...
Retour dans la cuisine de l'appartement des papillons en même temps que le coucher du soleil...

Dans les films espagnols, du temps de la movida, des pattes de poulet posées sur un plat étaient enteposées sur les rayons de l'armoir frigorifique.

Dans la cuisine de l'appartement des papillons, c'est une tête de porc qui hante le frigot.
Il est 15H22, le vol 2L5391 en provenance de Larnaca provoque un léger tremblement dans l'aile du nez du cochon,en passant au-dessus de la cuisine.

Il a plu, comme vache qui pisse, ce matin, sur la Ville fédérale.

L'Été , le bel été s'est fait une tête de porc pour aller à un dîner de têtes à Paris-France. il a reçu un bristol par pneumatique. Il lisait "Paroles" de Prévert quand un groom a gratté à sa porte...

La nuit, on entend des ronflements dans le frigo. La tête de porc dort et rêve qu'il y a de l'eau sur mars. 

Le Tour de France a quitté la Villle fédérale hier. Mardi, lors du jour de repos, quelques coureurs se sont, à l'instar des bernois, jeté dans l'Aar... Berne a été, trois jours, une ville sous le signe du vélo. Une belle pagaille dans le ron-ron quotidien. Des administration ont du fermer leur porte, devenue totalement inaccessible. Le parcourt a coupé la ville en deux. Il y avait foule dans les rues pour acclamer les pédaleurs.

L'Été, le bel été poursuit sa route...

Ce matin, toutes les unes de la presse suisse, rendait hommage au clown Dimitri. Les clowns s'en vont toujours sur la pointe des pieds...
Il reste Buffo...
Ce serait triste la vie sans clowns...

L'Été, le bel été poursuit sa route...

21 juillet, en Belgique, c'est la fête nationale

Le clown Dimitri est mort hier.
Ses spectacles ont fait rire des milliers de personnes dans le monde entier.

«Regardez-le vous dis-je, c'est un véritable clown. Qu'est-ce qu'un véritable clown? Je ne sais pas, mais regardez-le: il sait déjà faire mille et une choses et en invente toujours de nouvelles, tout heureux de ses trouvailles, toujours plus incroyables. On est émerveillé comme devant un enfant qui déjoue la malice des objets comme par miracle, sans jamais trébucher. Je suis curieux de chaque instant, un peu tendu, et voilà qu'il y a toujours quelqu'un pour se mettre à rire, à s'esclaffer comme s'il était tout seul, pas comme on rit à une bête blague, mais en éclatant d'un rire joyeux, comme un gamin; en fait, c'est moi, et le clown s'appelle Dimitri.» (Max Frisch)

28 octobre 1975, émission "Plateau libre" (archive RTS), "L'école Dimitri" (ICI)

La lune est ronde, elle à deux yeux, un nez et une bouche...
La lune veille sur les chats du quartiers. Les félins rejouent l'arrivée du Tour de France, sur de petites bicyclettes de fortune.
La lune se couchera au petit matin, complètement ivre. Elle aime les bulles...

Ce soir, la lune est pleine...
Les soirs de pleine lune, les chats du quartier hurlent à la lune comme les loups.

Dans la cuisine de l'appartement des papillons, un tourne disque lancé à 45 tours minutes permet à un saphir de lire une chanson fredonnée par "Cloclo". Il s'agit de l'histoire d'un clair de lune à Maubeuge...

La lune est ronde, elle à deux yeux, un nez et une bouche...

Coucher de soleil de mi-juillet