Balade urbaine et nocturne
Bern - La roseraie
Debussy Pélude No 2. Feuilles mortes.
La roseraie, le lundi 25 septembre 2015
Encore quelques jours de congé... Quelques jours pour s'enivrer de l'automne naissant...
Les cerisiers du Japons de la roseraie sont rouges, cramoisis
Asters, colchiques, roses
Encore quelques jours de congé... Quelques jours pour se gaver de l'automne naissant...
L'automne, les brumes dans la plaine
Des mouettes qui piaillent derrière un tracteur qui laboure un champs
Une pluie de feuilles qui tombent sur la rue
Un gars qui tous les matins balaie les feuilles déclarées mortes
Automne - Vacances scolaires
Cohue à l'aéroport de Berne-Belp, c'est le début des vacances scolaires d'automne. Les écoles ferment pour trois semaines. Il y avait 12 vols de prévus au départ du petit aéroport de campagne.
En ville, l'Adriano's bar ronronne. Les deux ventilateurs fichés au plafond font de la figuration jusqu'aux prochaines chaleurs. La presse du jour tente de rassurer les lecteurs sur la marche du monde.
Dans la campagne de Wabern, les arbres se colorent...
Dégustation de framboises, achetées dans une ferme.
En rentrant, on bute sur des armes laissées devant la porte. Les enfants du rez-de-chaussée et du premier ont joué à la guerre...
JAZZ
Albert George Shearing (né le 13 aout 1919 à Londres et mort le 14 février 2011 à New York) est un pianiste anglais, aussi accordéoniste, compositeur et chef d'orchestre de jazz.
The George Shearing Quintet: Caravan, grabado En Vivo At The Claremont College (California)
George Shearing Early Autumn
george shearing - september in the rain
L'été russe - Die Schöpfung
La Création (Die Schöpfung), l'oratorio de Joseph Haydn remporta un immense succès lors de la première en avril 1798.
Dans une lettre au "Neue teutsche Merkur", un invité écrivit : « Déjà trois jours sont passés depuis cette soirée mémorable, et toujours la musique retentit dans mes oreilles et dans mon cœur, et, juste à y penser, je ressens une vague d’émotions qui me serrent la poitrine. »
Deux cents dix-neuf ans plus tard, La Création est régulièrement au programme des orchestres.
En fin d'après-midi de ce dimanche pluvieux, c'est à l'Église française de la Ville fédérale que la musique de Haydn était jouée. Fritz Krämer dirigeait le Konzertverein Bern et le Capriccio Barockorchester. Le clavecin était tenu par Vital Julian Frey. Trois solistes chantaient devant l'orchestre, Felicitas Erb, soprano, Michael Feyfar, ténor et Dominik Wörner, bass.
La Création déborde de musique, avec beaucoup de chants d'oiseaux. Au siècle suivant, les partitions deviennent pauvre en musique.
Le public a fait un triomphe aux musiciens, soliste et choeur.
C'est en courant sous la pluie, dans la nuit naissante, que nous avons gagné le Colonial bar, situé non loin de l'Église française, pour boire un café et parler de La Création.
L'été russe - Légumes d'été
L'été russe - Légumes
L'été russe - Le tableau vérité
Nota Bene: le samedi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style. Lakevio, c'est à cette adresse: www.lakevio.canalblog.com
La cafetière italienne grésille sur les flammes de la gazinière.
Lundi, jour de congé, jour propice pour faire la balade dite de "la classique de l'aéroport".
Une petite heure de marche de Wabern jusqu'à l'aéroport de Belp-Berne. Le ciel est un peu voilé. La température agréable laisse songer que l'arrière-été va se prolonger jusqu'à Noël! Les asters fleurissent, les framboisiers remontent, les pommes arrivent à maturité et les vaches ruminent, couchées en ligne à la lisière d'un petit bois de sapin. Pendant la pause café, au restaurant de l'aéroport, arrivée du vol SX0601 en provenance de Vienne et du vol AGV33L, vol affrété par Air Glacier, en provenance de "La Madrague" (Saint-Tropez). Les passagers pour Berlin ne vont pas tarder à embarquer...
La cuisine embaume le café. C'est un Candelaria, torréfié à l'Adriano's bar.
Lundi soir, les chefs du monde imaginent, comme tout les débuts de semaine, des scénarios pour déclencher une guerre thermonucléaire.
Lundi soir, je sèche en regardant un tableau qui pourrait nourrir un billet. Ce tableau a été entrevu à l'aéroport. Un passager l'a reçu d'un coursier à vélo. Il a décloué du chassis, roulé et glissé la toile dans sa besace. Il a tranquillement passé la sécurité et s'est installé dans la salle d'attente. On le distingue sur la photographie ci-dessous, en ombre chinoise, portant une casquette. Il a embarqué sur le vol de Berlin.
Lundi soir, l'odeur du café titille les narines. La TSF annonce, au journal de 22h00, le vol d'un tableau au musée d'art de la Ville fédérale. Une toile de valeur. On y voit deux personnages. Les couleurs de cette toile disparue sont automnales. La particularité de ce tableau, est que les deux personnages sont des personnes réelles qui jouent un morceau de leur vie. La police recherche donc un tableau et signale la disparition d'un homme et d'une femme. Après la téléréalité, le tableau vérité remplit les musées de visiteurs avides d'histoires croustillantes.
Je suis donc un témoin clé de cette étrange histoire. Je suis enfermé chez moi. Les chats du quartier font le guet. Une bande très organisée est à l'origine de ce vol.
Lundi soir, je vais me mettre au vert quelques temps. Je quitterai mon appartement par la tuyauterie du lavabo et je passerai une quinzaine à Gspon...