bientôt l'été... (Le retour des coccinelles)
Le frigo s'agite, il s'agite souvent par ces chaleurs. Ce mardi le thermomètre est monté à 34 degrés dans la ville fédérale. Ce 18 juin se place en troisième position dans les records de chaleur relevée depuis 1800. Le record remonte à 1894 avec 35 degrés suivi de 2003 avec 34,5.
La fenêtre de la cuisine est ouverte, bientôt minuit. une guêpe s'obstine autour de l'ampoule de la lampe. Ce soleil artificiel est pour elle la porte de salut. La maison est envahie de chaleur et la fenêtre ouverte ne laisse passer qu'une maigre fraîcheur. Sur la table, un livre attend un lecteur. Il s'agit d'une pièce de théâtre d'Arthur Miller, "ils étaient tous mes fils". Avant de ce plonger dans le drame on pense à Marilyn... La maison pourrait servir de décor à cette pièce crée en français en 1949 à Paris au Théâtre du Vieux-Colombier et mise en scène par Raymond Gérôme. Cette intrigue reste d'actualité puisqu'elle traite entre autre du mensonge industriel...
La guêpe s'essouffle...
Surprises une coccinelle se balade dans la cuisine. Ainsi donc, parties un soir d'hiver de la Maison des delphiniums pour Venise, les petits insectes rouges à points noirs ont envoyé un émissaire au "Temps retrouvé"...
Bientôt l'été...
La fenêtre de la cuisine est ouverte. La nuit par petite touche s’installe. Les avions de Sky Work regagnent l’aéroport de Berne-Belp et passent un peu au large. Ils arrivent chargé de bagages et de voyageurs de Berlin Tegel, London City, Cologne et Hambourg. Le bus 10 passe et repasse. Les oiseaux s’essayent à un dernier chant avant la grande angoisse de la nuit. Un des chat des voisins dort dans le jardin. Il a adopté un trou, emplacement d’une spirée arrachée. Le jardin est en pleine réorganisation. Dans son nid improvisé, le chat est attentif au moindre bruissement. Des nuages s’étirent et masque la chute du soleil dans le néant. Le crépuscule sursaute soudain. Des cris perçants déchirent le silence. Deux chats se battent avec rage. Le calme revient, un râle perdure. Dans le ciel, une étoile s’allume…
Bientôt l'été...
Bus 10, vers midi
Regard circulaire dans le bus 10 qui se dirige vers Zitglogge, une quinzaine de passagers pianotent sur leur téléphone portable!
Nous vivons à moitié dans la réalité et à moitié dans une vie virtuelle, une vie rêvée...
Sortie de match vers 23H15
Film réalisé par jeanjacques666
Quand un match se déroule au stade Suisse à Berne, à la fin de la rencontre un flot de voiture passe devant "Le temps retrouvé". Selon le nombre de spectateurs, le vomi de voiture dure entre 40 minutes à plus d'une heure!
Bientôt l'été...
La bottine oubliée, rue Musy à Fribourg
Nouvelles d'ici et d'ailleurs
Florilège des photos reçue sur I-Truc ces derniers jours....
Mykonos, photo envoyée via I-Truc par Jean-Pierre.
Les jardins à l'anglaise, photo envoyée de Londres , via I-Truc par Laura
Vue depuis le Frienisberg, entre Berne et Aarberg, photo envoyée via I-Truc par Ric
Chevaux sur la plage, près de Jerez de la Frontera, photo envoyée via I-Truc par Magnolia
Arbre spectaculaire près des berges du Guadalquivir, photo envoyée via I-Truc par Isidoro
Vue prise depuis le sommet du Pfannenstiel au bord du lac de Zurich, photo envoyée via I-Truc par Ursula
Marseille, photo envoyée par Catherine via I-Truc
Les pélicans de la Poste d'Ostermundigen, photo envoyée par Ric
Bientôt l'été...
le lilas tardif se balance dans la belle lumière du soir en faisant des ombres chinoises dans la cuisine...
Films réalisé par jeanjacques666
Bientôt l'été...
18H00, Ostring. Dans la belle lumière du soir, le carrousel des voitures tourne dans le gigantesque giratoire urbain sur un air d'accordéon. Debout, devant l'entrée du centre commercial construit sous l'autoroute, qui à cet endroit de la ville fédérale se fraie un passage entre les maisons, un accordéoniste égrène des mélodies, une mélodie, un extrait de mélodie, un fragment qui se répète à l’infini. Une petite sébile posée sur la valise qui une fois le concert achevé permettra à l’instrument de se reposer, attend les pièces de monnaie. L’autoroute crache des flots de voitures, avec parfois un camion, d’un côté et absorbe d’autres flots de chariotes d’un autre. Au loin un bus orange de la compagnie RBS approche de l’arrêt planté à deux pas de l’accordéoniste. Ce bus permettra de quitter le monde bruyant des voitures en regardant un « Harleytiste » comme crucifié au guidon de sa Harley, guidon perché haut dans le ciel, qui rejoint la cohue qui roule au ralenti sur le ruban de béton en direction de Thoune...
Un peu plus loin, on entend les oiseaux chanter.
Bientôt l'été...
Le soleil du matin a fait place à une couverture nuageuse. Un beau camaïeu de gris.
Dans "Le Temps", daté de ce lundi 3 juin, un portrait de la genevoise Monique Barbey, petite fille de Gustave Ador. Veuve depuis 1952, elle ne se remariera pas. En février 1994, dans la campagne genevoise, sa voiture est percutée par un 4X4, elle est tuée sur le coup. Elle a 83 ans. Elle devait jouer, quelques jours plus tard le rôle principal de "La Visite de la vieille dame" entourée de 40 comédiens. Elle rentrait d'une répétition.
Sa vie durant elle a tenu un journal, un de ses fils a mis en forme des extraits sous le titre "Il n'y a qu'une façon d'aimer" ( Monique Barbey, Ed. Alma, 426p). Il a retenu la période 1944 - 1950 pendant qu'elle a aimé en secret le général français Pierre Koenig. Une photo superbe, en noir et blanc, de Monique Barbey accompagne la présentation de ce journal intime.
Place de la gare à Berne, les gens passent en fumant des cigarettes. Ils inhalent des bouffées de fumée blanche et exhalent le poison qui ronge leurs poumons en faisant des ronds.
Ce matin à 5 heures, il faisait jour et les oiseaux chantaient.