La machine à café gargouille puis fini par couler un espresso de bonne tenue. Il est tard. Des étoiles parsèment la nuit. Une légère brume traîne au pied du Gurten. Le spleen flotte dans la cuisine. Le silence règne, juste troublé par un moustique obstiné. C'est le dernier jour d'été..! Mon 60e été prend fin ce soir. Le moustique a eu gain de cause. Il a piqué par surprise. Le spleen tourne en rond dans la cuisine. L'espresso attend dans une tasse blanche, une odeur de lapin à la moutarde de Meaux et de crème d'Isigny se mêle à celle du café. Le spleen, inodore, attaque le cerveau, ébranle les certitudes. C'est la fin de l'été...
Le thé qui accompagna le souper fut un thé noir. "Thé P'uh-êhr" Lotus Doré
Un Puh-Êhr aux notes de terre battue. Belles feuilles dorées comme givrées au petit matin, dixit l'emballage.
FIN
THE END...
Réminiscences:
Mardi 13 septembre 2016
Randonnée dans le Val d'Aoste.
La marche commence au fond de la vallée de la Valpelline, au barrage des Places de Moulin. Le chemin serpente à travers les mélèzes, chardons, myrtillers, airelles ou genévriers ainsi qu'une mulititude d'essence d'arbres et de fleurs. Le sentier longe le lac des Places de Moulin en hauteur avant de s'enfoncer dans la combe d'Oren.
Deux bâtisses en pierre servent d'écuries pour les vaches qui passent l'été dans les herbages alpins. En les croisant, il faut passer sans bruit et sans gestes brusques et tout va bien. La désalpe est pour bientôt a dit le berger rencontré.
On quitte la combe par un passage un peu délicat truffé de marche en fer. Des cordes fixées à la paroi rocheuse servent de rampe.
Le sentier longe un torrent avant de se transformer en lacets serrée et très pentus. Le refuge Nacamuli, à 2830m. est fermé. De là, il faut encore 1H30 de marche pour atteindre le col Collon à 3080m. C'est un désert de cailloux. On voit le haut glacier d'Arolla et si on continue la randonnée au-delà de la frontière italienne on arrive à Arolla en Valais.
La marche de retour semble interminable! La randonnée s'est faite en 9H.
Il pleut. L'Été, le bel été va à vau-l'eau. La nuit arrive de plus en tôt.
C''est un thé noir qui a accompagné le souper. "Thé P'uh-êhr" CAVE DU ROI Un thé vieilli de longues années, au goût de terre. Il est connu en Chine pour ses nombreuses vertus médicinales. De la province de Yunan.
Dehors, les chats du quartier hésitent à mouiller leur poil savamment lustré à coup de langue rose.
Les feuilles "décédées", tombées au sol, sont collées au macadam par la pluie. La souffleuse à feuilles est impuissante dans ce cas là. Cela évite des réveils vers 7 heures du matin. Cette machine est bruyante, polluante et inutile mais très prisée dans la Ville fédérale. On ne supporte pas les feuilles qui trainent. Tout doit être classé, par ordre de grandeur...
Pour des raisons qui m'échappe, on ne meurt plus, on décède! Prévert serait contraint de revoir son poème des escargots qui vont à l'enterrement d'une feuille morte...
Il est temps que le politiquement correcte crève une fois pour toute.
Köniz fut fondée en 1011, par l'Ordre des chevaliers teutoniques, 200 ans avant Berne. En 2016, les deux villes sont contiguës après avoir longtemps été rivale.
BALADE
C'est sous une pluie fine, entre deux averses plus fortes, que furent imprimées sur des pixels multicolores les notes visuelles de la balade.
Le café fut bu à l'hôtel Sternen, hôtel qui existe depuis 1639.
Il pleut. Au marché, avant neuf heures, les acheteurs sont encore peu nombreux. Chargé de sacs, remplis de légumes, salade, figues, brochet, coeur d'agneau, d'un lapin coupé en morceaux et de scoubidou, bidou, bidou, s'est sans mal que l'on trouve une table de libre à l'Adriano's bar. La foule arrive vers dix heures. Les deux ventilateurs, fichés au plafond sont figés. Le haut-parleur, situé au-dessus de la machine à café est muet. Les consommateurs ont le nez plongé dans la presse du samedi. Quelques touristes chinois, passent sous les arcades. Un instantané, oublié sur une table, montre des coquelicots au bord d'un chemin, sous un ciel bleu. Souvenir de l'Été, du bel été, que des gouttes de café maculeront de couleurs automnales. Il pleut sur la Ville fédérale...
I. Introduction et marche royale du lion (Introduction and Royal March of the Lion) [0:00] II. Poules et coqs (Hens and Roosters) [1:58] III. Hémiones - animaux véloces (Wild Asses - quick animals) [2:42] IV. Tortues (Tortoises) [3:22] V. L'éléphant (The Elephant) [5:24] VI. Kangourous (Kangaroos) [6:55] VII. Aquarium [7:51] VIII. Personnages à longues oreilles (Characters with Long Ears) [9:58] IX. Le coucou au fond des bois (The Cuckoo in the Depths of the Woods) [10:35] X. Volière (Aviary) [12:40] XI. Pianistes (Pianists) [13:52] XII. Fossiles (Fossils) [15:15] XIII. Le cygne (The Swan) [16:41] XIV. Finale [19:40]
Pianists: Vivian Troon, Roderick Elms Conductor: Andrea Licata Royal Philharmonic Orchestra
La Poste Suisse rend hommage à «Solar Impulse 2», piloté par Bertrand Piccard et André Borschberg, avec un timbre commémoratif. Ce timbre au format particulier est sorti le 27 juillet 2016, au lendemain de l'arrivée à Abou Dhabi de l'avion solaire.La valeur d'affranchissement est de 1 franc.
Les ceps bulgares sont inoffensifs contrairement au redoutable parapluie bulgare, très prisé dans le monde interlope des services secrets internationaux des années 1970, 1980, qui, avec efficacité et discrétion éliminait la concurrence...
Balade à Evolène, en Valais. Cette journée de septembre est magnifique. Au retour bref passage à Berthoud où montgolfière et château flotte dans l'air...
Dimanche 11 septembre 2016
Belle journée, le thermomètre, dans la ville fédérale a frôlé les 30 degrés. Un fait inédit pour un mois de septembre et totalement anormal! Au jardin, l'agitation des abeilles qui rentrent dans les trois ruches, installées dans un coin dégagé, ne perturbe la floraisons du gardénia. Son parfum embaume les plates-bandes et enivre le jardinier.
En fin de journée, pour échapper à la chaleur, dégustation d'un shakerato, café brûlant coulé sur de la glace puis brassé dans un mélangeur, comme un coktail, à l'Adriano's bar. Les deux ventilateurs, fichés au plafond, brasse l'air chaude avec vigeur.
Dans le journal Le Monde, daté de vendredi 9 septembre 2016, on peut lire un article sur les étés de plus en plus chaud à Phoenix en Arizona (USA). Pendant des jours, la température est proche des 45 degrés. La vie des habitants de cette ville de 1,5 millions est totalement chamboulée. La vie commence à 4 heures du matin. La journée, les gens sont cloîtrés chez eux, climatiseurs réglés sur pleine puissance. Le réseau électrique est surchargé et tombe souvent en panne. Les spécialistes en tous genre s'interrogent pour savoir si la ville résistera longtemps à ces hautes chaleurs.
Le soir, on pouvait assister au coucher du soleil depuis la Ville fédérale.
Une demi lune flotte dans l'éther. Elle se gave de croissants. Elle sera bientôt pleine... Elle joue à cache-cache avec les nuages. Quelques étoiles scintillent à des milliers d'années lumières de voyage depuis la Terre... Les murs de la cuisine servent de piste d'atterrissage aux papillons de nuit. Ils transportent des passagers habitant au bout du monde... Le silence s'installe. Seul la cloche d'une église égrenant les heures trouble le silence de la nuit...
- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin. - C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc. Pierre et Thérèse.