Rêveries

Hier soir, pendant que nous dînions, Laura nous a envoyé une photo, depuis Londres, via I-truc:
"1er feu de cheminée à Burland road! Bon appétit" dit le message accompagnant l'image.

Berne, 10H20, les cloches de l'église du Saint-Esprit sonnent pour appeler les fidèles au culte.
Le ciel est gris, chargé de neige. De petits flocons blanchissent les trottoirs. Février se meurt...

ESTATE BOTTLED
2009
FINCA SOBREÑO
CRIANZA
TORO
DENOMONACION DE ORIGEN
ELABORADO Y EMBOTELLADO POR SOBREÑO S.A.
TORO - ESPAÑA
R.E. 8006 -ZA/00 PRODUCZOF SPAIN
14,5%                             VOL 75CL
CRIANZA TORO
DENOMONACION DE ORIGEN

Huitres fines de clair No3, Marennes d'oléron
Salade composée, mâche, pourpier d'hiver, choucroute crue, piment, poivron
Féra du lac de Morat
Gratin de poireaux au safran, fromage à raclette au lait cru de la vallée de Bagne (VS)
Plateau de fromages et lard à manger cru
Pommes perdues

Eau du Mont Roucous
Vin Finca Sobreño 2009

Invitée: Magnolia

Le poète Gustave Roud était aussi photographe. Ses écrits et ses photographies racontent le Haut-Jorat, la région qu'il n'a pratiquement jamais quittée. Cette photo date des année 1940. Au bas de la photo, on voit l'ombre du poète-photographe.

Des nuages d'un beau camaïeu de gris s'étirent au-dessus de la Ville fédérale. Le ciel hésite entre la pluie ou la neige. Une forte bise expédie les nuages en voyage d'affaire. Un air de printemps souffle sur la capitale. La neige qui s'accroche au décor ne fait pas oublier que le vieux général hiver tente de reformer ses troupes.
Il est quatre heures. Il est temps de prendre les quatre heures. Ramuz, dans un poème extrait du "Petit village" (1909) décrit les quatre heures de mon enfance:

Les Quatre-Heures

À quatre heures, sous un arbre, on boit le café.
Une petite fille bien sage
l’a apporté dans un panier
avec le pain et le fromage;
il n’est ni trop froid ni trop chaud
il est tout juste comme il faut.

Les hommes et les femmes sont assis en rond,
chacun sa tasse à la main ; ils parlent
du temps qu’il fait, de la moisson
qui va venir, et des ouvrages
qui changent selon les saisons,
mais sont toujours aussi pressants,
si bien qu’on n’a jamais le temps...
Le temps de quoi ?... on se demande.

Un oiseau bouge dans les branches,
les sauterelles craquent dans le foin...
Oui, le temps de quoi ?... Et on se regarde.
Mais, dès qu’on a vidé sa tasse,
dès qu’on a mangé à sa faim :
« Est-ce qu’on y va ?... » Vous voyez bien :
on n’a jamais le temps de rien.

Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947)

Le carnaval s'achève ce soir.
Un confetti, sur le parquet du salon, rappellera demain matin l'existence de ces trois jours de fête!

jeudi 14.02.13
Jeudi froid et gris. Le balcon de la cuisine offre au regard des stalactites de glace.
C'est la Saint-Valentin... Ce soir au rayon des fleurs du centre commercial d'Ostring, des hommes de tous âges bouquet à la main faisaient la queue derrière la caisse. La pendule marquait 18H10!
Dans la vieille ville, c'est la première soirée du carnaval. Les guggenmusik déambulent dans les rues, entrent dans les restaurant, envahissent la gare....

Mardi 12.02.13, Berne

Mardi 12.02.13, Berthoud

Coupure de presse, "Le Temps" du 12.02.2013