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Rêveries
30 septembre 2016

L'assassin habite-t-il toujours au 21?

Les petits meurtres...

 Cela commença par le jardinier, que l'on trouva mort au fond du puits.

Quelques jours plus tard, alors que septembre allait s'achever, que les journées étaient douces, que les arbres se coloraient, c'est la cuisinière que l'on repêcha, noyée dans un chaudron plein de potage, pauvre Célestine!

Ce fut ensuite le facteur, que les chiens mordirent, au mollet gauche, jusqu'au sang. On retrouva l'homme de lettres, agonisant, dans un massif de cactus. Il fallut l'épiler avant que la baronne ne pratique sur la dépouille le bouche à bouche. Ce fut bref, pornographique, et revigorant. Cette séquence, classée X, est projetée le soir à des adultes avertis, dans les caves du Majestic. Un palace de premier ordre...
(À suivre)

29 septembre 2016

Une journée qui frôle l'été

En météo, pour qu'une journée soit classée comme journée d'été, le thermomètre doit monter à 25 degrés. Aujourd'hui, dans la Ville fédérale, il a fait 24,5 degrés, un 29 septembre. Surprenant, non?
Toutes affaires cessantes, il ne restait plus qu'à faire une balade dans la belle lumière du soir. C'est du côté du Mont Repos et de l'ancienne cité BLS que l'automne a été scruté. Le Mont Repos est une petite colline englobée dans la ville. Des enfants aux pieds jaunes ont semé la pagaille en jouant à chat perché. Les garnements ont laissé des preuves sur le macadam. Une journée de fin septembre magnifique...

28 septembre 2016

Balade

 
MERCREDI, 27 SEPTEMBRE
Prétextant quelques courses à faire, balade à Köniz, la frontière entre la Ville fédérale et la riche cité bâtie au pied du Gurten passe derrière la maison. La lumière du soir est sublime. Il fait doux. On sent que c'est les vacances. La circulation est moindre et il y a peu de monde dans les magasins. Cette balade dans la douceur d'un mardi de fin septembre est aussi le prétexte de faire un égoportrait  au coeur bleu. Il me semble que la perche à égoportrait est passée de mode. Les touristes chinois, eux, en sont encore très friands. J'avais oublié de noter cet accessoire sur ma liste de cadeaux de Pâques , si bien que cet objet de tous les désirs m'échappe totalement. Plus crûment, on la désigne sous le sobriquet de perche à selfie. 
Dans le centre de Köniz, il y a un magasin turc. On y trouve des fruits et légumes pas chers. Des dattes fraîches, des grenades d'Espagne, des figues d'Italie, des pastèques énormes, des pommelons géants et des scoubidous, bidous, bidous...
Les clients de ce havre méditerranéen sont des quatres coins du monde.  On y entend toutes les langues, mais la drague se fait en dialecte bernois, avec de répliques cultes. Le caissier turc lance à une habituée thaïlandaise, "Vous êtes tout en beauté cette après-midi. Vous êtes plus belle que ma femme!"
Pendant ce temps, jeunesse se passe,sur l'immense terrain de verdure, baigné d'un étang où nénuphars et canards font bon ménage, espace vert sauvé de justesse des griffes des promoteurs et aménagé de façon ludique.
Chargé de paquets, il est temps de rentrer.

27 septembre 2016

Café

 Un palet d'or, oublié dans la réserve de chocolat, accompagne le café du soir. C'est un souvenir d'un passage à la Clayette, chez Dufoux, meilleur ouvrier de France. Un chocolatier qui affole nos papilles...

Un café qui permet d'évoquer un été aujourd'hui disparu... 

26 septembre 2016

Septembre

Nota bene: le vendredi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style.Lakevio, c'est à cette adresse: (ICI)

Windowpane, Sharon Sprung

Quand le film de Woody Allen, "September" , est sorti à Genève, en 1987 ou 88, je suis allé le voir avec ma soeur et Catherine, une amie. J'étais plongé dans le film, totalement absorbé. A l'entracte, j'ai senti un grondement. J'ai dit: vous n'aimez pas, ils n'aiment pas? On m'a répondu "bof". J'avais aimé ce film et je serai curieux, de le revoir pour savoir si il me passionnerait toujours autant.
Dans la ville fédérale, les couleurs d'automne, par petites touches apparaissent sur les arbres et arbustes.
Une flèche sur le sol indique la marche à suivre...
La maison est étrangement calme. Les enfants sont partis en voyage, avec leurs parents. Il reste la pianiste qui habite sous les combles. Elle joue faux sur un piano désaccordé. Cela donne une approche assez juste de Satie quand elle joue du Brahms. Surtout à deux heure du matin... Il ne reste plus que de boire un grand verre de vodka pour ce rendormir.
Dans la cage d'escalier, un tableau est suspendu. Le soir, quand la lumière vacille, il effraie. On y voit quatre carreaux dépolis. Derrière se tient une ombre. Chacun imagine un visage. Le carreau du haut a été cassé lors de l'arrivée mémorable du piano à queue. La pianiste qui n'a pas l'oreille musicale, obstinée, a fait venir son instrument dans son mini studio sous les toits. La cage d'escalier est étroite et les déménageur ont souffert. Un sol dièse s'est décroché et a percuté le carreau du haut du tableau. Cet incident mineur, a permis de voir le vrai visage à travers la cassure. C'est un visage mi-Mona mi-Maryline. Sept adultes et quatre enfants voient chacun quelqu'un de différent. Le soir pour éviter le regard inquisiteur de ce visage je n'allume pas l'éclairage dans les escaliers. 

Ce soir, armé d'une lampe de poche, je suis allé voir le tableau. je voulais le décrire dans une note que j'aurai lancée sur la toile virtuelle. Surprise, tous les carreaux étaient cassés. Cela explique le vacarme de 23h attribué à la pianiste. Le visage avait disparu. Un bristole était accroché par une punaise jaune. J'ai décroché la carte de visite. Il y avait un nom inscrit en majuscule: FANTOMAS. Un rire inquiétant a retenti dans la maison avant que celle-ci ne disparaisse... 

25 septembre 2016

C'est aujourd'hui dimanche...

Depuis hier, dans la partie germanophone du canton, c'est les vacances scolaires. Trois semaine pendant lesquelles la Ville fédérale va tourner au ralenti.
Magnifique journée de fin septembre. Il a fait 22 degrés! Beaucoup de baigneurs nageaient dans l'Aar. A l'Adriano's bar, le doppio préparé par le patron en personne était délicieux.
Une omelette au vacherin fribourgeois ou à la Fontina, accompagnée de ceps poêlés et d'une salade d'automne composait le souper.
La nuit tombe de plus en us tôt...
Encore un beau dimanche

24 septembre 2016

41e désalpe de Lignières

Dans la douceur d'un samedi après-midi de septembre, s'est déroulée la désalpe, dans le village de mon enfance. (cliquez sur le tag "désalpe" pour plus d'informations, images et vidéos). 

23 septembre 2016

Ambiance urbaine

Dans la douceur d'une fin d'après-midi d'un vendredi de septembre, balade dans la Ville fédérale. Le soleil chauffe encore et diffuse une belle lumière du soir. On a maraudé des pommes. Elles étaient exquises. Comme des gamins on a couru, pensant que tout le quartier était à notre poursuite. Shakerato bu à l'Adriano's bar en souvenirs de l'été...

Plus tard
C'est un thé noir qui a accompagné le souper. Un "Thé P'uh-êhr" Pavillon Impérial. Thé vieilli de longues années. Il est connu en Chine pour ses nombreuses vertus médicinales. Thé aux feuilles régulières. Une infusion au goût de terre. De la province de Yunan; dixit le paquet.
Le repas
une salade composée de feuilles de salade brune, de tomates et de choucroute/salade
De maquereaux au four, au beurre clarifié et beurre cru
De catalonia poêlée avec lardon et aulx
Fromages brebis et vache
Myrtilles, melon, poire willams
Chocolat 85%
Café
Volvic
Sur TF2 passent les "Petits meurtres"

 

22 septembre 2016

Equinoxe d'automne

EQUINOXE D'AUTOMNE, jeudi 22 septembre 2016, à 16H21

Fin de l'été astronomique à 16H20
Été météorologique 1er juin au 31 août
Été phénologique, plantes références selon les région:
Pour Berne le maturité des quetsches annonce le début de l'automne. Cette année vers le 25 août.
Un site intéressant:
NOTES DE BAS DE PAGE
Une brume légère enveloppe le Gurten. L 'automne a congédié l'Été, le bel été. 
Le serrurier, avait annoncé sa venue pour 07H30 ce jeudi matin. A 07h28 la sonnerie a retenti. Il trouvera une clef qui permettra de fermer la grande armoire. 
Dans les étages, les enfants se chamaillent avant de partir pour l'école. Puis le silence envahi la maison. Un oiseau chante, la machine à café lui répond...
C'est l'automne...
P.-S.
Bien plus tard, dans une douce soirée d'un automne tout neuf, le thé qui accompagna le souper fut un thé vert. "Hoji-cha Finest", un thé vert japonais grillé et passé à la vapeur à haute température. Son infusion rouge-orange a une saveur prononcée avec une pointe de moka. Son nom signifie "grillé". Il est originaire d'Ureshino, au Japon; dixit le paquet.
21 septembre 2016

60e été - Spleen...

La machine à café gargouille puis fini par couler un espresso de bonne tenue. Il est tard. Des étoiles parsèment la nuit. Une légère brume traîne au pied du Gurten. Le spleen flotte dans la cuisine. Le silence règne, juste troublé par un moustique obstiné. C'est le dernier jour d'été..! Mon 60e été prend fin ce soir. Le moustique a eu gain de cause. Il a piqué par surprise. Le spleen tourne en rond dans la cuisine. L'espresso attend dans une tasse blanche, une odeur de lapin à la moutarde de Meaux et de crème d'Isigny se mêle à celle du café. Le spleen, inodore, attaque le cerveau, ébranle les certitudes. C'est la fin de l'été...
Le thé qui accompagna le souper fut un thé noir.  "Thé P'uh-êhr" Lotus Doré
Un Puh-Êhr aux notes de terre battue. Belles feuilles dorées comme givrées au petit matin, dixit l'emballage.
                      FIN
                      THE END...

Réminiscences: 

Mardi  13 septembre 2016

Randonnée dans le Val d'Aoste.
La marche commence au fond de la vallée de la Valpelline, au barrage des Places de Moulin. Le chemin serpente à travers les mélèzes, chardons, myrtillers, airelles ou genévriers ainsi qu'une mulititude d'essence d'arbres et de fleurs. Le sentier longe le lac des Places de Moulin en hauteur avant de s'enfoncer dans la combe d'Oren.    
Deux bâtisses en pierre servent d'écuries pour les vaches qui passent l'été dans les herbages alpins. En les croisant, il faut passer sans bruit et sans gestes brusques et tout va bien. La désalpe est pour bientôt a dit le berger rencontré.
On quitte la combe par un passage un peu délicat truffé de marche en fer. Des cordes fixées à la paroi rocheuse servent de rampe. 
Le sentier longe un torrent avant de se transformer en lacets serrée et très pentus. Le refuge Nacamuli, à 2830m. est fermé. De là, il faut encore 1H30 de marche pour atteindre le col Collon à 3080m. C'est un désert de cailloux. On voit le haut glacier d'Arolla et si on continue la randonnée au-delà de la frontière italienne on arrive à Arolla en Valais.
La marche de retour semble interminable! La randonnée s'est faite en 9H.
Superbes paysages, difficultés moyennes

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CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

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GUERRE

Valéry

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