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Rêveries

6 décembre 2024

Les mois d’hiver - Souvenirs, souvenirs…

Je tente, comme l’an passé, de réaliser un vidéogramme de une minute par jour pendant le mois de décembre. Un calendrier de l’Avent numérique…

Cherchez l'intrus - 6 décembre 2024 - Saint-Nicolas - Habkern / Images, montage, réalisation Jeanjacques666

5 décembre 2024

Les mois d’hiver - BD

Je tente, comme l’an passé, de réaliser un vidéogramme de une minute par jour pendant le mois de décembre. Un calendrier de l’Avent numérique…

Versa bar - Berne - 5 décembre 2024 / Images, montage, réalisation Jeanjacques666

4 décembre 2024

Les mois d’hiver - Rouge

 

Je tente, comme l’an passé, de réaliser un vidéogramme de une minute par jour pendant le mois de décembre. Un calendrier de l’Avent numérique…

Le rouge est mis - 4 décembre 2024 / Images, montage, réalisation Jeanjacques666

3 décembre 2024

Les mois d’hiver - FM666

Je tente, comme l’an passé, de réaliser un vidéogramme de une minute par jour pendant le mois de décembre. Un calendrier de l’Avent numérique…

Trafic sur la bande FM - 3 décembre 2024 - Lignières / La Neuveville / Londres - Images, montage, réalisation Jeanjacques666

2 décembre 2024

Les mois d’hiver - Miroir, miroir magique…

Je tente, comme l’an passé, de réaliser un vidéogramme de une minute par jour pendant le mois de décembre. Un calendrier de l’Avent numérique…

L’heure miroir 11:11 / Lundi 2 décembre 2024 / Images, montage, réalisation Jeanjacques666

1 décembre 2024

Les mois d’hiver - Ouverture de la première fenêtre du calendrier de l’Avent


Les mois d’hiver 

1er dimanche de l’Avent

Et si… / 1er décembre 2024 / 1er dimanche de l’Avent / Images, montage, réalisation Jeanjacques666

25 novembre 2024

Il automne - Et si… On prolongeait l'été, le Bel été…


Feuilles d'automne

Cet été, j'ai visité Bad Ragaz à trois reprises et Vaduz une fois pour avoir un regard le plus complet possible sur la 9e triennale de la sculpture.
Mon deuxième vidéogramme « Arrière-été à Ragaz-les-Bains » relate une déambulation dans une partie de l'exposition.

Chapitre 1 : 
ICI

 

Bad RagARTz 9e triennale de la sculpture, placée sous la devise "Présence"
Filmé le 23 août 2024
Chapitre 2 Arrière-été à Ragaz-les-Bains
Catalogue non exhaustif de l'exposition
Choix subjectif des œuvres présentées
Déambulons du golf à la gare
Images, montage, réalisation Jeanjacques666

21 novembre 2024

Il automne - La belle lumière du soir


Feuilles d'automne
6 novembre
Retour en arrière
Les vaches dans la belle lumière du soir


21 novembre
Il a neigé toute la journée, ce jeudi. Le petit village dans les montagnes est enseveli sous une épaisse couche de flocons.
Au début novembre, j’ai filmé un troupeau de vaches. Il s’agit de la race Grise Rhétique, d’origine des Grisons.

Les vaches dans la belle lumière du soir - Habkern - Filmé à Habkern le 6 novembre 2024 - Images, montage, réalisation Jeanjacques666

Le 10 novembre j’ai filmé le festin d’une araignée. Elle avait tissé sa toile devant la fenêtre de la cuisine. Histoire courte de 1 minute.

L’araignée ripaille Spätherbst / arrière-automne Habkern, le 10 novembre 2024 Images, montage, réalisation Jeanjacques666

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AVIS
Le rythme des publications des feuilles d’automne sera proche du néant jusqu’à la fin du mois de novembre. Peut-être quelques chroniques par-ci par-là, ou peut-être pas.
Reprise d’une vitesse de croisière régulière à partir du 1er décembre 2024.


Ci-dessous, mon texte revu par une IA. Au lecteur de choisir entre mon style ou celui de l'IA. L'IA formate les textes, modules les styles et dans quelques années, la lecture deviendra monotone et morose !

AVIS
La fréquence des publications des feuilles d'automne sera considérablement réduite jusqu'à la fin novembre. Il se pourrait qu'il y ait quelques chroniques sporadiques, ou peut-être aucune.
Les publications reprendront un rythme régulier dès le 1er décembre 2024.

et cetera desunt

18 novembre 2024

Il automne - C'est la fête !


Feuilles d'automne

200ème Devoir de Lakevio du Goût.
Une photographie, un peu jaunie, des participants au devoir du lundi datant de l'été 2016 est accrochée ICI, pour l’éternité…

La consigne :

Il automne - C'est la fête !

Je suis sûr qu’il y a chez chacune et chacun de vous une endroit qui, bien qu’il ait peu changé a subi un changement qui, pour petit qu’il soit, a modifié grandement votre perception de l’endroit où il a eu lieu.
Et je suis tout aussi sûr que vous mourez d’envie de le raconter.
Il en va ainsi chez moi du square Nadar, en haut de la Butte Montmartre, qui a vu arriver un élément de façon étrange depuis que je suis entré en sixième au lycée situé en bas de la Butte.
L’état de quasi ruine du lycée montre qu’on accorde plus d’importance à l’état d’un minuscule recoin d’un square inconnu  que d’un établissement chargé d’amener les jeunes gens aux sommets des savoirs de l’humanité…
Bon, il faut admettre que le haut de la Butte est plus rentable grâce aux touristes que le lycée grâce aux élèves…
J’espère donc lire lundi « l’effet papillon » que de petits changements produisent sur votre vie…

Ma nonante-cinquième participation :

Le brouillard monte de la vallée, envahit les hauteurs du village et d’étranges arabesques dissimulent l’Augstmatthorn. Le petit village dans les montagnes, accroché au flanc des Préalpes, à plus de 1000 mètres, grelotte. Le gardénia est rentré depuis quelques jours, la crudité du brouillard, les chutes de neige précoces, le gel, toutes ces fantaisies hivernales l’importunent.
L’aiguille à la pointe de saphir tombe avec lenteur dans le sillon d’un vinyle qui tourne à 33 tours ½ par minute, l’andante de la Symphonie n° 101 en ré majeur, « L’horloge », de Joseph Haydn résonne dans l’appartement dépouillé des ses gravures et de la quasi-totalité des meubles. Adam Fischer dirige l’orchestre de chambre danois.
L’appartement presque vide ressemble à une installation de Pipilotti Rist. La planche à repasser fait office de table, un fauteuil à oreille sorti d’un roman de Thomas Bernhard, fauteuil douillet d’où l’on scrute le monde en fixant un écran aux pixels délavés, occupe le milieu du salon/salle à manger/cuisine (tout communique). Un déménagement au long cours, un amas de cartons là-bas, une pile de malles ici, nous permet de pratiquer le camping d’appartement. 
Les pianos à queue qui obstruent les salons deviennent des casse-têtes lors d’un déménagement. Ici, c’est le télex qui donne du fil à retordre, il faudra le débrancher à la dernière minute. C’est par télex que la consigne du devoir du lundi à atterrit sur la planche à repasser. 
À la tombée de la nuit, quand le givre s’agrippe sur l’extérieur des vitres et forme d’étranges arabesques hippopotamesques, je songe à préparer une brisolée pour le souper.
La brisolée est une spécialité culinaire du Valais. Les terres acides du Bas-Valais permettent la culture de la châtaigne. En automne les restaurants de Martigny, de Fully et bien au-delà affichent complet. Les convives se pressent pour déguster une brisolée. Les châtaignes grillées sont présentées dans leur bogue. Des charcuteries, du fromage, du raisin, des pommes, du pain de seigle accompagnent ce plat traditionnel. La brisolée vient du mot patois « brejoïeu » signifiant cuit sur la braise.
En entaillant les châtaignes, le souvenir d’un voyage dans une île me revient en mémoire. L’opération entaille demande de la concentration, un oubli et un crépi de châtaigne recouvre les parois du four. La châtaigne est un fruit explosif.
Un bateau des années 1950 relie l’île et le continent au gré des marées. On se déplace à pied, un chemin de randonnée y fait le tour. De rares voitures circulent. Sur la côte sauvage une crique abrite un petit port de pêche. Il est surplombé par un café minuscule, trois tables. A travers les fenêtres on entend le vent, la tempête. Quelques bains de mer sur la côte sous le vent. Et le soir en rentrant à l’hôtel, ces sardines poêlées au beurre servies en entrée, on en parle encore…
C’est tous ces souvenirs que nous allons retrouver septembre 2015.
En arrivant sur le quai la baraque qui sert de salle d’attente et de vente des billets pour la traversée est remplacée par une gigantesque gare maritime. En montant à bord du vieux chalutier des années 50 nous pénétrons dans un ferry à deux ponts. Une file de voitures patientent pour embarquer. En arrivant au port de l’île, à la tombée de la nuit, j’écarquille les yeux. Le restaurant a fait des petits, les terrasses sont bondées, les voitures engorgent la place, le silence a disparu. L’hôtel année 1930, remplacé par une bâtisse morne nous sert des sardines pleines d’amertume. En parcourant l’île nous découvrons des arrêts d’autobus. Deux lignes, pour éviter la fatigue aux touristes, ont été créés. Nous trouvons difficilement des places dans le petit bar surplombant le port de pêche. Reconstruit plus grand, il est plein. Nous nous réfugions dans un coin de l'île peu exploré pour digérer ces chocs. 1992, 2015, il n’y aura pas de 2038 à l’île d’Yeu, c’est décidé !

Adieu Charles !

11 novembre 2024

Il automne - l'heure de rendre le devoir du lundi



Feuilles d'automne
11 du 11 à 11h11, ouverture du carnaval

199e Devoir de Lakevio du Goût.

La consigne :

Il automne - l'heure de rendre le devoir du lundi

Je connais depuis longtemps cette toile d’Andrew Wyeth.
Chaque fois me vient une série de questions.
Souvent les mêmes questions…
Cette jeune femme couchée dans l’’herbe, qu’y fait-elle ?
Tente-t-elle de fuir ?
Est-elle surveillée par une marâtre ?
Veut-elle atteindre ou fuir la maison qu’on aperçoit au loin ?
Et si oui, pourquoi ?
Et si non, pourquoi ?
Faites part de vos conjectures et je vous ferai part des miennes.
À lundi…

La nuit, le plateau courbe l’échine sous un vent impétueux et glacial qui empêche les arbres de pousser. L’herbe rase et jaunâtre semble ignorer les saisons. Le hameau, deux maisons et une ruine, recense deux âmes. Un registre dans un ministère très éloigné des réalités du terrain l’atteste.

« Ici, c’est ravitaillé par les corbeaux », avait prévenu l’agent immobilier à une grand-mère trainant à bout de bras sa petite-fille. 

Les corbeaux devenus rares, on ne mangeait pas souvent. Les corps immobiles et de plus en plus décharnés attendaient la nuit, pour respirer un peu.
Les journées brûlantes, sous un ciel opalescent, dans un silence assourdissant, se passent à attendre le bruit du moteur de l’épicer ambulant. Journées interminables troublées par les gargouillis des estomacs affamés. L’attente pouvait durer des semaines. Un nuage de poussière aux confins du plateau annoncera une vague soupe de légumes agrémentée d’un bout de lard.

La grand-mère, assise devant la porte de la masure, vêtue d’une robe noire qui tombe en lambeaux, appuyée contre le chambranle, ressasse des souvenirs de plus en plus diffus en fixant le lointain. Sa mémoire fatiguée puise au hasard, « Ici, c’est ravitaillé par les corbeaux ».

Sa petite fille devenue adulte ne s’exprime que par borborygmes. Chaque jour, éternel recommencement, dans sa robe d’un rose effacé par le temps, elle rampe sur l’herbe rase et jaune en direction de la maison abandonnée plantée au bout du champ. La nuit interrompt l’aventure.

Les seules paroles de la petite-fille furent chuchotées, il y a si longtemps, à une fourmi égarée sur ce plateau inhospitalier,

« Je hais l’école, le travail ne m’inspire pas, je simule l’enfance, je suis le grain de sable dans le rouage de l’ordre établi ».

La nuit, des quintes de vent troublent le silence.

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- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

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Valéry

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