Le temps des fleurs - D'un village à un autre, d'un climat à un autre...
Le formidable coup de pied dans la fourmilière Canalblog n’en finit pas de faire jaser. Les naufragés numériques sont nombreux. J’ai eu la chance folle d’accoster avec un blog pratiquement indemne. Je distillerai cette catastrophe « pixelienne » dans quelques jours. La boîte noire vient d’être localisée au large des Açores.
Il y a beaucoup à dire !
Hier matin le petit village dans les montagnes s’est réveillé sous la neige. Une couche épaisse de cristaux bleutés s'agglutinait sur le décor alpestre. Les flocons sont tombés au ralenti toute la journée.
Ce matin, quand j’ai quitté le village à 07h36, la journée s’annonçait remplie de soleil.
À Interlaken, en attendant un train, qui curieusement circulait selon l'horaire prescrit, j'ai admiré les Alpes enneigées…
Après 2h44 de trajet, plus de 100 km parcourus, 4 gares de correspondance, 2 compagnies de chemin de fer, une compagnie de car, je suis arrivé dans le village des vacances de mon enfance à l’heure prévue par l’indicateur des Chemins de fer fédéraux.
Changement de décor et changement de météorologie.
Aux alentours de 10h30, il pleuvait au pied du Chasseral. Le jardin se croyait dans un printemps d’âge mûr et les oiseaux cuicuitaient. Le ciel s’est refait une beauté et, en fin de journée, un rose timide a tenté de faire croire à un coucher de soleil surpassant Louis XIV !
«Il ne faudrait pas prendre l’Helvétie pour des lanternes et ma descente de lit pour l’ours de Berne» comme avait clamé Jean-Charles dans une émission, diffusée par la Radio suisse romande, au début des années septante.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
«Ebrio de trementina y largos besos»*
*Un ver emprunté à Pablo Neruda