Perséïdes
L'Adriano's est déserté. Un couple de touristes nantais écrit des cartes postales. Le haut-parleur placé au-dessus de la machine à café joue du jazz. Il reste des sandwichs dans la vitrine. Les ventilateurs fichés au plafond baillent d'ennui, les quotidiens alignés dans leur présentoir attendent les lecteurs. La pendule indique 17h20. Au loin, c'est la chute des anges, la chute des cours, les cotations s'enfoncent dans le néant. Un "doppio" Costa Rica mousseux donne un ultime répit à l'Eté, au bel été.
Adriano's
Saint-Laurent 2011, nuit des Perséïdes
Berne