Adriano's bar
Dimanche soir, Adriano's bar.
La ville fédérale s'endort. Les dernières lueurs s'estompent. Il est bientôt 22 heures. Les clients du bar bavardent sur la terrasse installée sous les arcades. Dans la salle, le haut-parleur situé au-dessus de la machine à café diffuse du reggae.
Dimanche soir, Adriano's bar.
Les ventilateurs tournent mollement. Une certaine langueur proche de l'ennui transparait. La journée a été chaude. Le café est la boisson plébiscitée en cette fin de journée dominicale. L'ambiance du dimanche soir est plutôt studieuse comparée à la presse du samedi soir.
Adriano's bar, dimanche soir.
La demi de 22 heures va sonner. Le bar est presque désert. Un couple d'amoureux affalé sur la banquette regarde des photos coquines sur un I-Truc. La musique est devenue rock. Les tasses et verres vides s'accumulent, la serveuse débarrasse avec diligence. Sur la terrasse, un groupe de consommateurs résiste à l'ennui par des échanges de conversations anodines. Puis tout retombe dans la torpeur. Les trams presque vides passent et repassent.
Dimanche soir, Adriano's bar.