Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Rêveries
5 janvier 2016

Mozart

Un instant de grâce

"Popoli di Tessaglia...Io non chiedo"
Un récitatif et aria pour soprano et orchestre de Wolfgang Amadeus Mozart

Natalie Dessay: "Popoli di Tessaglia...Io non chiedo" (Mozart)



Popoli di   Tessaglia!

Ah, mai più   giusto fu il vostro pianto;

a voi non men che   a questi

innocenti   fanciulli Admeto è padre.

Io perdo   [l'amato]1 sposo, e voi l'amato re.

La nostra sola speranza, il nostro amor,

c'invola questo   [fato]2 crudel.

[Non so che]3 prima in sì   grave sciagura

a compianger   m'appigli

del regno, di me   stessa, o de' miei figli.

La pietà degli   Dei sola

ci resta a   implorare, [a ottener]4.

[Vedrò]5 compagna alle   vostre preghiere,

Ai vostri   sacrifìzi avanti all'ara

una misera madre,   due bambini infelici,

tutto un popolo in pianto presenterò così.

Forse con questo   spettacolo funesto,

in cui dolente   gli affetti,

i voti suoi   dichiara un regno,

placato alfin   sarà del ciel lo sdegno.

 

Io non chiedo,   eterni Dei,

tutto il ciel per   me sereno,

ma il mio duol   consoli almeno

qualche raggio di   pietà.

Non comprende i   mali miei,

né il terror, che   m'empie il petto,

chi di moglie il   vivo affetto,

chi di madre il   cor non ha

 

 

 

 

Peuples de Thessalie !

 

Peuples de   Thessalie !

Ah, jamais plus   justes ne furent vos larmes ;

pour vous non   moins que pour ces

enfants innocents   Admète est un père.

Je perds l'époux   aimé, et vous le roi aimé.

Notre seul   espoir, notre amour,

est enlevé par ce   sort cruel.

Je ne sais dans   un désastre si grand pour qui d'abord

je dois   m'apitoyer

sur le royaume,   sur moi-même, ou mes fils.

La pitié des   Dieux seule

reste à implorer,   à obtenir.

Je vous   accompagnerai dans vos prières,

dans vos   sacrifices, devant l'autel,

une pauvre mère,   deux enfants malheureux,

tout un peuple en   pleurs, je présenterai.

Peut-être que ce   triste spectacle

Dans lequel, dans   l'affliction, l'affection

et les vœux d'un   royaume sont présentés,

Apaisera enfin la   colère du ciel.

 

Je ne demande   pas, dieux éternels,

tout un ciel   serein pour moi,

Mais que ma   douleur soit au moins apaisée

de quelque rayon   de pitié.

Il ne comprend   pas mes maux

ni la terreur qui   emplit mon cœur,

Celui qui n'a pas   le vif sentiment de l'épouse

Ni le cœur de la   mère.

Commentaires
Rêveries
Rêveries
Newsletter
CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

Lecture
GUERRE

Valéry

Archives