Soir de première...
Dimanche 4 février 2018
17:02, le train quitte la gare de Berne, à destination de Zurich. Double espresso au Bistro, au rez-de-chaussée du wagon situé au milieu du train.
17:58, arrivée dans la mégapole. Il fait nuit et froid. Marche rapide. Tram.
18:15, arrivée à l'opéra.
19:00, l'orchestre attaque en 440MHZ l'ouverture d'Idomenee.
Ce soir, c'est la première d'Idomenee, Roi de Crète, de Mozart. Tout le gratin zurichois, vêtu de noir se presse dans la salle. Un beau théâtre à l'italienne. Les voix sont belles et prennent de l'assurance au fil du récit. Le coeur, qui joue un rôle important, chante sans faille. Le décor est sobre, la mise en scène efficace. Violence.
Vers 20:40, c'est l'entracte. Le rideau de scène reste ouvert, des guéridons sont installés, des bougies posées dessus. Les spectateurs envahissent les bars du théâtre.
Le drame reprend.
Quand le rideau tombe, le public fait une ovation aux coeurs, chanteurs, chef d'orchestre et au décorateur, metteur en scène, chef du coeur.
Course dans la nuit glaciale jusqu'à la gare. Un café en attendant le train de 23:01 pour le retour dans la Ville fédérale, et la musique de Mozart plein la tête.