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Rêveries
23 octobre 2022

Il automne - D'un village à l'autre

 

07h20, le petit village dans les montagnes est encore plongé dans la pénombre. Il faudra attendre dix heures passées pour que le soleil, sorti comme le diable d'une boîte, éclaire le village. Cela se produira pratiquement à l'heure de mon arrivée dans le village des vacances de mon enfance.
Un croissant de lune fera l'affaire pour le petit-déjeuner d'un rapace, un faucon, emblème de la commune, qui décrit des cercles affamés au-dessus des chalets. À défaut de rat des champs cette viennoiserie, même pas une lune entière, maigre pitance, calmera la famine de l'oiseau de proie...

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Le jardin de Lignières ce dimanche. 

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Onze heures plus tard, retour dans les montagnes. 

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16 octobre 2022

Il automne - Encore un beau dimanche

La roseraie de la Ville fédérale, un dimanche de mi-octobre, au coeur d'un automne somptueux 

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Le même jour, en fin d'après-midi, sur le lac de Thoune

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5 octobre 2022

Il automne - C'est une belle journée, je vais me coucher

Belle journée d'automne. 
Le petit village dans les montagnes est envahi de randonneurs.

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4 octobre 2022

Il automne - Quoi de neuf dans le village des vacances de mon enfance ?

Le jardin de Lignières dans la belle lumière du soir.

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2 octobre 2022

Il automne - En bateau sur un lac, un peu agité du JT

Le 15 septembre, j'ai fait une brève croisière sur le lac de Neuchâtel, à bord du bateau à vapeur "Neuchâtel", dans un décor étonnant. Voici le vidéogramme.


Promenade - En vapeur sur le lac de Neuchâtel
Neuchâtel - Cudrefin - Portalban - Neuchâtel
Il automne Filmé le 15 septembre 2022
Musique : Stiller Has - Aare
Images, montage, réalisation Jeanjacques666

30 septembre 2022

Il automne - Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas. Loup y-est-tu ?

Dernier jour de septembre...
Le 21 septembre, j'ai filmé quelques plans dans la Ville fédérale. Voici le vidéogramme :


Promenade - Berne
21 septembre 2022 -
Mercredi Musique : Stiller Has - Aare
Images, montage, réalisation Jeanjacques666
"Il automne"

C'est vendredi soir, Canalblog déblogue comme chaque fin de semaine. Il faudra attendre lundi pour un rétablissement, comme chaque semaine. 

28 septembre 2022

Il automne - Il pleut depuis 24 heure, le Lombach s'est réveillé, on l'entend couler au fond de la vallée.

Aujourd'hui, on ne voit pas l'Augsmatthorn (2136m). Il est enveloppé d'une fine couche de brume. Hier, surprise, des flocons tombés pendant la nuit ont décoré ses flans d’une mince couche de neige qui disparaîtra en fin de journée.

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                     Aujourd'hui

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L'unique magasin du petit village dans les montagnes, d'une surface modeste, minuscule au regard des géants plantés à l’orée des villes, fait office de boulangerie, pâtisserie, fromagerie, dépanneur, tea-room et agence postale. La quintessence des centres commerciaux qui pullulent dans les rumeurs de la ville.
Parfois trône, parmi les pâtisseries, la spécialité de ce drugstore « l’Augsmatthorn ».
Je me souviens qu’à Paris, dans un coin des Champs-Élysées, au mitan des années septante, s’était ouvert un des premiers drugstores de France. Il était ouvert toute la nuit ou du moins jusqu’à pas d’heure. J’étais allée tester tard le soir, émerveillé. J’avais envoyé une foule de cartes postales, dans mon pays, pour raconter ce fait incroyable, faire des courses à minuit. Chez nous les magasins avaient portes closes entre 12 et 14 heures, le mercredi après-midi, le samedi à partir de 17 heures et le dimanche toute la journée. Tout a changé depuis !

« l’Augsmatthorn » est une pâtisserie à la gloire du sommet qui veille sur le village. Le visuel, comme disent les cuisiniers auréolés d’étoiles, est sympathique. Je vais délibérément oublier de raconter la dégustation…

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12 septembre 2022

Il automne - Horacio Quinoga, auteur que je n'ai jamais lu, j'en très envie de lire « Contes d'amour, de folie et de mort » !

136ème devoir de Lakevio du Goût

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« La consigne du Goût (ICI) »
Cette toile de Gustave Courbet dite C Jo la belle Irlandaise » me dit quelque chose.
Pas seulement parce que « Jo, la belle Irlandaise » a permis à Gustave Courbet quelques privautés.
Mais vous, qu’en avez-vous à dire ?
J’aimerais que cette note commençât par « À quoi Bon ? Enfin… Vous ne supposez pas que ce n’était pas en apparence ? »
Aussi qu’elle finît par « J’ai bien été le premier à vérifier l’exactitude de la chose, quand j’étais votre amour… en apparence. »
J’espère que vous aurez une histoire à raconter à partir de ces deux phrases tirées des « Contes d'amour, de folie et de mort » d’Horacio Quinoga.
À lundi…


La belle irlandaise

« À quoi Bon ? Enfin… Vous ne supposez pas que ce n’était pas en apparence ? » Son murmure était inaudible. 
Assise devant une table qui lui sert de coiffeuse, elle parle à voix basse, en remuant à peine les lèvres. Elle regarde son reflet dans un petit miroir, qu’elle agite comme un éventail. Sa main libre triture ses cheveux. Le peu de clémence du climat a terni son abondante chevelure jadis belle et soyeuse, elle n’a pas vingt-cinq ans. Elle passe ses journées dans sa chambre, au premier étage d’une maison construite sur pilotis. Toutes les maisons du hameau sont surélevées pour échapper aux mygales et serpents qui infestent cet endroit, et, aussi, pour être à l’abri des inondations quand le fleuve déborde. Fleuve qui roule des eaux boueuses à plusieurs kilomètres de là. Des pluies diluviennes le gonfle parfois, il s’étire alors au-delà des maisons de ce bourg égaré au cœur de la jungle. La chaleur humide est accablante. Tout est moite. Le hameau ne reçoit pas de soleil. La canopée, où bruit une vie cachée, ressemble à un amas de nuages immobiles à jamais.
Assise devant sa coiffeuse, murmurant dans le vide, cette jeune femme à la crinière de lion, sort peu de sa chambre. Les habitant du bourg en parlant d’elle, disent « la folle », certains, les plus vieux, l’appellent, « la belle irlandaise ». Son grand-père, un Irlandais épris de vie sauvage, s’était installé dans ce hameau, alors prospère, au mitant du siècle passé. Le prénom de la jeune femme, oublié par les gens est parfois prononcé par son père. Le seul témoignage de sa mère se lit sur une stèle clouée au pied d’un arbre. La mousse efface peu à peu le souvenir de cette mère morte depuis longtemps. Égarée dans le dédale inextricable de la jungle les appels au secours, furent vains. On retrouva le corps de la mère à moitié dévoré par des fourmis.
Agitant son miroir, elle a quitté sa chambre en entendant une galopade. Son prince arrivait. Au bas de l’escalier, elle ne prit pas garde, pressée, elle n’avait pas chaussé de bottes, elle était en chemise de nuit. La galopade était une chimère, la vipère ne l’était pas. Elle sentit à peine la morsure au bas de sa jambe, deux marques d’où s’échappaient un filet de sang. Elle remonta dans sa chambre. Une douleur vive atteignit son mollet. Son père absent, personne pour faire un garrot au-dessus de la blessure. Elle remua des lèvres de plus belle. Des gouttes de sueur perlaient sur son visage. La douleur paralysait sa jambe. La porte de sa chambre s’ouvrit enfin. Elle se retourna, se leva et étreignit son prince, qui se tenait debout sur le pas de la porte. Ses bras saisir le vide, la maison était déserte, et elle s’affaissa sur le sol. Elle crut entendre son bien aimé lui murmurer une phrase mystérieuse « J’ai bien été le premier à vérifier l’exactitude de la chose, quand j’étais votre amour… 
en apparence. »

3 septembre 2022

Il automne - Soir

La Ville fédérale un samedi soir

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1 septembre 2022

Il automne - Séquence 1, plan 1, moteur...

BRÛLÉE

 Brûlée par un dernier amour, je reste debout
dans l’automne.
 Dans le vent d’automne habillée de noir.
bordée de noir, le noir des halliers.
 Mais mon cœur est rouge comme la feuille du
perruquier, mes mains sont deux chrysanthèmes.
 Et je ris de mon dernier amour, un amour
d’automne ! Je ris et je pleure.
 Amour plus amer qu’un fils, plus dur qu’un
père, plus doux que la colombe.
 Plus secret qu’une tombe.

S. Corinna Bille

 

Photographie : Premier jour d'automne dans le petit village dans les montagnes

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CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

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GUERRE

Valéry

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