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Rêveries
11 décembre 2016

3e dimanche de l'avent

Ginette Reno, de son vrai nom Ginette Raynault (certaines sources indiquent Reynault), est née à Montréal le 28 avril 1946. Elle est une chanteuse et actrice canadienne (québécoise).


Chanson de Noel - Promenade en traîneau - Ginette Reno


La petite église baroque de Gluringen, dans la vallée de Conches (10.12.16)
Fontaine à Münster, dans la vallées de Conches (10.12.16)
La luna vue depuis Berne (10.12.16)

4 décembre 2016

2e dimanche de l'avent

Léo Marjane - La Chapelle au clair de Lune, 1937
A noter que Léo Marjane, qui a 104 ans, est la doyenne des chanteuses françaises...

Pour échapper à la brume et à la pollution, escapade dans la vallée du Lötschental en Valais. Balade qui nous fait découvrir deux petits hameaux, Eistein et Wyssried, tous deux dans la commune de Blatten. Le soleil est resplendissant. La température oscille entre 0 et -1 degré. Le silence est juste troublé par le chant du ruisseau qui coule au fond de la vallée...
Encore un beau dimanche

1 décembre 2016

1er décembre

Décembre démarre. Il est temps d'installer les calendriers de l'avent...
Un calendrier sous forme de sachets de thé...
Les lumières de Noël à Lignières, le village des vacances de mon enfance. Photos prisent hier...

29 novembre 2016

Zibelemärit

Zibelemärit

Lundi 28 novembre 2016

Le 4e lundi de novembre, la Ville fédérale est en fête. C’est le Zibelemärit. Un marché aux oignons réputé qui attire les foules de toutes la Suisse et même d’au-delà. 

Les Bernois aiment s'y retrouver avant l'arrivée des visiteurs. Les transports publics fonctionnent une heure plus tôt que les jours normaux. À partir de 4 heures, les badauds, chaudement habillés, admirent les stands richement décorés. L’oignon est utilisé dans un florilège de décoration. On boit du vin chaud, on mange des tartes ou des soupes à l’oignon. Les plus hardis dégustent une fondue ou boivent du sekt dans des flûtes en plastiques. Les enfants font des batailles aux confettis.

Quand le jour se lève, les Bernois vont travailler tandis que les trains arrivant des quatre coins cardinaux amènent dans la capitale un flot de visiteurs…  

 

27 novembre 2016

Premier dimanche de l'Avent

Illuminations de Noël dans le village des vacances de mon enfance, Lignières (photos prisent avant-hier, vendredi 25 novenbre 2016).

Gilbert Becaud - L'enfant a l'etoile

 

Gilbert Becaud - L'enfant a l'etoile part 2

21 novembre 2016

VARIATIONS SUR UN POÈME DE PRÉVERT

"Rappelle-toi Barbara

Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là"

Un haut-parleur planté sur la place diffusait, dans un grésillement, une annonce presque inaudible : -La jeune fille qui est ravie, ruisselante, épanouie sous la pluie est priée de ne pas s'éloigner de la file des parapluies. Merci.

-Qui se souvient de Barbara ? Et puis il y a tellement de Barbara. 

-Je crois que Georges sortait avec une Barbara, dans les années 1950, du côté de Brest.

Il pleuvait sans cesse, et, rue de Siam, c'était un océan de parapluie. 

Soudain, un cri dans la foule : -Barbara.

-Georges sortait avec Barbara. Et tu ne m'a rien dit !

-C'était avant-guerre. Ça a commencé rue de Siam. 

Un chat des villes, d'une voix de ténor déclamait des vers : -Quelle connerie la guerre.

-Et ils se sont revus ?

-Qui ?

-Georges et Barbara

Il pleuvait, le bateau d’Ouessant lança un coup de sirène, puis Barbara embarqua. 

-Quelle connerie la guerre, reprenait en cœur une famille de souris.

-Je crois que la guerre les a séparés. 

-Et Georges...

-Il est mort en avril 1974. Il était gravement malade.

-Et sa femme ?

-Claude, elle a été veuve plus de 30 ans. Elle est morte, je crois en été 2007. 

Le haut-parleur hurla : -Je rappelle à Barbara de regagner immédiatement la file des parapluies. C'est intolérable d'être ravie, épanouie, ruisselante sous la pluie.

Un juron s'échappa d'une fenêtre ouverte : -Tonnerre de Brest !

-Voyons, capitaine, voyons... S'indigna un petit homme à barbichette.

Il pleuvait sans cesse ce jour-là.  

Rue de Siam, sous un porche, une jeune femme donnait le sein à sa petite Barbara.

Des avions s'approchaient, déluge de feu et de sang...

"Rappelle-toi Barbara

Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là".



"Barbara" est un poème de Jacques Prévert. On le trouve dans le recueil "Paroles". Il est le squelette de ces variations...
 
Nota Bene: le samedi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style. Lakevio, c'est à cette adresse: En bateau, Lakevio ! (canalblog.com)
kendra baird offering the truth
9 novembre 2016

Du vent...

Ric a posté un gazouilli désenchanté: 
"J'ai beau exécrer le bel canto, il fait bon ce soir se réfugier dans les bras de Lucia sur @mezzo_tv pour oublier les trompes et trompés."
11:56 - 9 nov. 2016
Ici, on a gagné les paradis artificiels, en buvant du vin de Majorque et en dégustant les cuisses d'un lièvre. Dans la vraie vie, ce lièvre prétendait avoir le sobriquet de Donald... Il y a aussi un canard, dessiné par Walt, qui porte ce blaze. Étrange coïncidence...
Tandis que les pantins s'agitent, quelqu'un tire les ficelles en coulisse, la neige tente de s'imposer dans la Ville fédérale.
On entend le vent mugir dans la nuit nuageuse...
31 octobre 2016

La brisolée

LUNDI
Prendre la clef des champs et quitter le monde urbain pour se plonger dans l'atmosphère de l'automne à Arolla, en Valais. Les fous de lumière prennent des teintes jaunâtres qui irradient le paysage. C'est grandiose.
Les restaurants de la plaine du Rhône annoncent en grandes lettres "Brisolée". Cette tradition culinaire automnale du Bas Valais est peu connue ailleurs...
De retour à la nuit tombée dans la ville fédérale, on tombe sur les voisins du rez-de-chaussée et du 1er étage qui mangent un risotto d'Halloween devant la maison...

 

30 octobre 2016

Heure Divers... C'est l'hiver

DIMANCHE

A trois heures, il était deux heures...
Il a fallut retenir la grande aiguille de l'horloge pendant une heure. Un travail assommant...   
Le soleil est venu pour la journée...
Courir dans les feuilles mortes comme des enfants. Cela ne plaisait pas aux adultes de voir un pré-vieux mettre en désordre les tas de feuilles bien rangés le long des murs. Les bernois détestent voir des feuilles mortes qui trainent. Moi, j'adore...   
Faire un égoportrait de veille de la nuit de la grande citrouille... Le soleil qui, par fatigue ou par paresse, zone à basse altitude, transforme nos ombres en géant!
Les avions passent et repassent au-dessus de la Ville fédérale, et le fer à dissout, et le fer à dix sous c'est pas cher..! (Hips) Comprenne qui pourra...
Les Alpes avaient fière allure...
Le Palais fédéral regarde l'Aar couler 
Le soleil se couche tôt quand les montres suisses sont en mode hiver...

24 octobre 2016

Caravane

Nota bene: le vendredi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style.Lakevio, c'est à cette adresse: (ICI)


marion tivital 89

Oeuvre de Marion Tivital



Une ombre passa sur le sol aride. Un vaisseau se posa lentement sur le sol de gravier. Quelques rares végétaux poussaient au milieu du pierrier.
-J'envoie un rapport d'atterrissage? Demanda Tom.
-Pour la forme, répondit en soupirant Neil.
Le vaisseau était une vénérable machine âgée de plus de vingt ans. Les avaries ne se comptaient plus. Les réparations devenaient de plus en plus ardues, faute d'assistance technique et par manque de pièces détachées.
Partis pour une mission de cartographie dans une région située à quatre années lumière de la Terre,
Tom et Neil avaient perdu le contact avec l'orange bleue depuis plusieurs mois. Ils erraient dans l'espace à la recherche de nourriture. Un robot domestique, Triple X, les accompagnait.
L'endroit où ils venaient de se poser semblait habiter.
Sans un mot, l'équipage se prépara pour quitter le véhicule.
- Oxygène 9/10...Sortie possible. Égrena triple X.
Le trio passa le sas d'entrée et marcha lentement en direction d'une caravane. Du linge séchait sur une corde soutenue par trois piquets. Les habits jaunes, blancs ou bleus égayaient le décor grisâtre.
Une silhouette sorti de la maisonnette à roulettes. Elle fit un salut de la main.
-On ne tire que sur mon ordre lança Neil.
-Hello, on m'appelle Jean de la Lune.
Un éclair illumina, une fraction de seconde le décor.
--J'ai dit, On ne tire que sur mon ordre hurla le commandant.
Il ne restait de la silhouette qu'un jpetit harmonica gisant sur le sol.
Un second éclair désagrégea Neil. Tom compris que Triple X ne répondait plus aux ordres. Il couru en zigzaguant, mais il n'échappa pas au troisième éclair.
Une ombre passa sur le sol aride. Le vaisseau s'éloignait lentement, piloté par Triple X.
Une musique s'échappait de la caravane. Un petit transistor, posé sur le lit laissait entendre Mozart. Au-dessus du lit, qui occupait la moitié de l'espace, un tableau était accroché. Cette peinture était devenue mythique lors de sa disparition, il y a plusieurs siècles. On y voit une jeune femme léchant une vitrine. Elle est vêtue de blanc et regarde des bijoux savamment disposé dans la vitrine d'un joaillier. A l'arrière plan, l'esquisse d'une voiture, moyen de transport à l'époque.
Un chaton déboula de dessous la caravane en poursuivant un papillon. Il poussa un miaulement puis le silence s'installa...
Une odeur de café flottait autour de la caravane.

Rêveries
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CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

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GUERRE

Valéry

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